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Chap.9 - Cellona

Epona
Epona
La faucheuse d'âmes
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Localisation : Perdu sur son île
Mar 29 Aoû - 10:32
Epona
Helloooo, Le dernier chapitre était assez court. Mais j'aime bien juste mettre le plus important par chapitre. Pour ne pas trop couper une action. Du coup celui-là, il fera bel et bien le double !

Bonne lecture ! <3




-Epona-

Je suis à tes côtés, je te regarde, encore une fois dans ton profond sommeil. La chambre était terriblement froide et morte rendant ton corps plus frêle de ce qu'il était. La seule chose colorée était les magnifiques fleurs qu'un inconnu avait laissé. Toutes les machines qui te maintenait en vie on disparu les unes après les autres, te laissant ainsi relié qu'à l'essentiel. Ton regard endormi semblait si calme alors que, tu es sur la ligne entre la vie et la mort. Comment fais-tu pour garder ce calme que j'admire tant ? Comment fais-tu mon chère frère...?  Cela fait deux mois. Deux mois que tu t'es sacrifié pour moi. Deux mois que tu es sur ce lit de mort. Deux mois, que je prie le miracle tout les soirs. Je me sens toujours aussi désolée pour toi ... Je m'en veux tellement... Tu ne peux pas imaginer à quel point. J'ai cette plaie dans mon âme qui ne cesse de me torturer. C'est comme si on m'avait arraché une partie de moi... Après tout, tu es mon jumeau.

Au fond nous l'avons toujours sus, que nous sommes liés. Si un souffre l'autre le ressent. Nous avons toujours procédé ainsi. Je te suivais tout le temps et tu me guidais sans jamais rien demander. Tu es la lanterne qui m'éclaire dans ma pénombre... Qui éclairait ma vie.

- "Xo' tu nous manque à tous... Tu me manque jumeau ..." Je tandis ma main pour prend la tienne qui était aussi glacial que ce lieu... Avec la voix serrée j'essayais de prononcer ces mots que j'ai eu toujours du mal à dire à n'importe qui : -" Je t'aime ... Je t'attendrais toute ma vie s'l le faut, mais... Je serai là quand tu te réveilleras ... Je te le promet."

Une infirmière m'interpellait pour me dire que la visite était finie. Je me redressais et me dirigeait vais la sortir de la chambre blanche... Je le regardais une dernière fois avant que la femme ne ferme la porte... Je te promet mon frère... Que je vivrais pour toi... Je descendis les escaliers, perdu dans mes penser. Je me rappelais de tout nos moments ensembles... Tu ne m'as jamais abandonné, tu m'as toujours aidé et consolé quand je n'allais pas bien. Je revois cette image de toi arrivant tout joyeux dans ma chambre quand on était petit avec, entre tes mains, un chaton... Tu aime beaucoup les animaux comme les jeunes enfants ... Tu es si gentil et doux mais tu es aussi si protecteur ... Cette situation me rappelle un poème de Victor Hugo. Demain des l'aube... Je me sens comme lui. J'avance dans un paysage magnifique. Cependant tout m'indiffère. Rien ne m'interpelle. Je suis coincée dans mon esprit.Et mon esprit est focalisé sur ton visage.

Sans m'en rendre compte j'étais sortie de l'hôpital puis mon regard se braquais sur une chevelure blanche. Un faible sourit se formais sur mon visage fatigué. Elle remarquait ma présence et se dirigeait vers moi avec un regard anxieux :

-"Je vais bien, ne t'inquiète pas."

-"Epo..." Grognait-elle, avec un regard menaçant. Visiblement, elle ne me croyait pas et pour une raison inconnue, Cello détestait que je lui mente. Surtout sur mes émotions.

-"Cello, je vais bien je te le promet. Je tiens le coup."

- "Si tu le dis ... "Soufflait-elle, en détournant ses yeux angoissés. Je n'aime pas la voir comme ça ... A s'inquiète pour moi, je déteste ça. J'ai l'impression d'être une chose tellement fragile qu'il faut protéger en permanence. Mais en même temps ... Je suis contente ... Ça veut dire que je compte pour elle... Avec tout ces événements , je ne sais même plus où j'en suis en terme de sentiments... Je suis un peu perdu... Et j'ai pas encore la tête à penser à ça. D'un geste rapide et amusé, j'ébouriffais ses cheveux blancs. Sur le coup elle ne réagit pas, trop surprise, sûrement. Puis elle rougit avant de me hurler dessus. La voyant rouge de colère, je ris légèrement puis je fuis comme une lâche le ferais. Je me contentait d'être loin d'elle sans trop l'être. je regardais au dessus de mon épaule pour voir si elle arrivait à me suivrait mais je ne la voyais plus... Mais où était-elle ? Je m'arrêtais net dans ma course puis me tournait dans tout les sens pour la retrouver. Je l'appelais désespérément mais aucune réponse. Je m'aventurais dans les ruelles avec mon cœur qui battait la chamade. J'ai très peur d'un coup ! Pourquoi me fait-elle aussi peur ?! Bon sang Cello !? Où es-tu ?!

Je suis mon instinct qui me disait de me diriger vers une ruelle sombre. Je le sens mal ... Même très mal... Je regarde même pas ce qui m'entourais et je me focalise que sur Cello. Je courrais aussi vite que mes jambes pouvaient me porter, je manquais même de tomber par moment mais la peur de perdre une seconde personne que j'aimais me rendait ... Folle. Je commençais à entendre mes battements de cœur dans ma tête. Comme si chaque pulsion dévorait le peu de lucidité qui me restait. Je ralentissais ma course jusqu'à l'arrêt complet. Je respirais comme si celle-ci était la dernière, comme si chaque molécule d'air pouvait me sauver mais je savais très bien que cette idée était fausse. Je suis entrain de paniquer ... Merde !

Un contact frai me tirait de ma torpeur. Avec hâte, je me retournais espérant désespérément de voir la chanteuse. Ma vision tomba sur le corps de Cello. Mon souffle se calmait tout comme ces pulsions. Elle remarquait mon état de stresse  et me questionnait :

-"Epo' ... Ça va ?!" Me dit-elle, en se rapprochant de mon visage pour sûrement chercher un indice sur mon état.

-"Ou-oui. Désolée, j'ai paniqué." Balbutiais-je, maladroitement. -"J'ai eux peur de te perdre toi aussi... Je-

-"Epona..." Son regard s'adouci. Dans un geste réconfortant, elle posa sa main sur la mienne puis la saisit. -"Je suis désolée. J'aurais pas du partir sans te prévenir. Tu n'as pas à t'excuser."

Nos regards se croisaient. Je ne savais pas quoi dire ou quoi répondre. Je restais muette. Pourquoi je n'arrivais plus à parler ? J'essaye de formuler quelque chose mais... Ses yeux. Ces yeux qui bloque mon esprit. Je... :

-"Viens. Je veux t'emmener quelque part." Dit Cello. Elle tira délicatement sur ma main et brisa cet échange visuel. Je me contentais de la suivre et d'admirer son dos. Où vas-tu n'emmener ?

***

Cette endroit... C'était celui où je lui avais sauvé la vie.Ce qui était autrefois une construction est devenu un bâtiment très moderne. Tout était en place, et pourtant il semblait désert.  Je resserrais ma main m'apercevant ainsi qu'elle était toujours dans celle de la chanteuse. Je tournais lentement mon visage vers le sien, interloquée. Pourquoi m'avoir conduit ici ? Sans que toutes mes tourmentes ne sortent d'entre mes lèvres, Cello prit la parole avec une voix rassurante sans décrocher son regard gris du bâtiment:

-" Tu sais... Ce jour là, si tu n'avais pas intervenu, je serais morte ou... J'aurais eu droit à bien pire. Si je t'ai amenée ici, c'est pour te faire comprendre que... Je te suis reconnaissante. Autrefois, j'aurais voulu mourir... Mais pour la première fois depuis des années... Quelqu'un m'a ouvert littéralement ses bras pour accueillir et me consoler... Je veux que tu comprenne que moi aussi je veux te sauver. Moi aussi je veux t'épauler, mais pour cela il va falloir que tu me fasse confiance..." La diva tournait son visage, déterminé. Visiblement, elle attendait une réponse mais en même temps elle m'encourageait: -"Me fais-tu confiance ?"

-"Cello...Je te fais confiance! Mais explique-moi. J'ai du mal à te suivre."

-"Fais moi confiance. Je t'en pris ." Son regard était passé de l'audace à une forme de supplication. Que me cachait-elle? Ça ne me rassure vraiment pas mais je veux lui faire confiance, à elle... Je veux y croire. J'approuvais du regard avant de resserrer l'emprise encore une fois sur sa main. Elle comprit ce qu'elle voulait dire cette pression et me sourit doucement pour me rassurer.

Cello me tirait doucement dans ce bâtiment. Quand on passa le seuil de la porte le décors était quelque peu... Noble ? Non, il y avait beaucoup de rouge: les canapé, le sol et parfois même le mur avait cette teinte pourpre. Le comptoir était en bois sombre ce qui contrastait avec le miroir très claire et pur derrière. Je ne pensais pas dire ça un jour mais, on dirais un bordel. Pourtant, au mur, des œuvres d'arts été accrochées. Je les reconnus toutes. Ils y avaient du Picasso, du Van Gogh, Moreau et j'en passe. Je m'en souvient, il avait un projet de construction sur tout ce qui touche à l'art... Elle veut juste me faire me changer mes idées ? Si ce n'était que ça, ça va.

Cello lâchait ma main et se dirigeait vers le comptoir ou le serveur l'accueilli avec un grand sourire. Elle lui murmura quelque chose et j'aperçus son regard se poser sur moi puis retourner sur Cello. Il approuvait avec un simple mouvement de la tête puis la diva m'invita à la suivre.

Au lieu de prendre l'escalier principale, elle m'emmenait dans un couloir sombre avant de tourner vers un escalier quelque peu caché par la pénombre du lieu. On montait quelque étage toujours en gardant un silence qui commençait à devenir lourd presque oppressant pour moi. Mais cette sensation disparu quand mon amie se retournait devant moi face à une porte et me murmurait un "entre" . Tu as de la chance que je t'aime beaucoup car en temps normale, je me serai barrée et j'aurai appelée la police. Tiens ? mon humour est de retour. Il m'avait manqué ce con.

Sans la faire plus attendre, je rentrais dans la pièce qui s'illumina quand mon pied franchis l'encadrement rectangulaire de la porte. Je découvris un miroir et une chaise logeant vers le mur gauche de la pièce. Puis à ma droite une sorte de garde de robe avec plus d'une cinquantaine de déguisements ou robe de ... Je crois avoir devinée se qu'elle veut faire :

-"Cello, il est hors de question que je joue un instrument."

-"Epo', ça va aller. Je tu ne joueras p-"

-" Non justement. Ça ne va pas. Tu m'as écoutée quand tu es venue chez moi?! Je ne peux pas jouer. Je ne veux plus jouer du piano ou autre connerie ! JE NE VEUX PLUS JAMAIS TOUCHER À LA MUSIQUE DE MA VIE!" J'avais haussé ma voix sans le vouloir et des tremblements nerveux envahissent mon corps. J'allais imploser. Que quelqu'un m'arrête. Que quelqu'un me frappe et me fasse taire. Je vous en supplie, je ne veux pas lui faire de mal... Je préférais mourir que la blesser... : -"Mes parents, tu vois, ils ont été assassinés devant moi et mon frère et ils ont masqués la chose comme un accident. Tu veux vraiment savoir pourquoi, ils ont été tués !? POUR LA MUSIQUE ! C'est gens là nous détestaient plus que tout mais ils n'ont pas eux le courage de nous tuer Xone et moi ! Ils ont profités de la météo pour faire couler le navire pour cacher leur crime. Ils ont obligés Xone à jouer et ils m'ont torturés pour qu'il le fasse. JUSTE POUR LEUR PLAISIR PERSONNEL ! Et toi ! Tu ne semble rien comprendre !" Non Epo, tais-toi. Ne dit plus rien, je t'en pris : "-Si tu veux vraiment m'aider ... Fout moi là paix ! Abandonne moi ! Merde !"

Non reste... Je ne veux pas que tu t'éloignes... Je t'en supplie ! Je baisse honteusement mon regard qui s'était remplit de larme. Instinctivement, je refermais mes bras sur moi. Je n'arrivais plus rien à dire, plus rien à voir. Je ne savais même pas quelle tête tirait Cello. Je m'en veux tellement... Je veux disparaître. C'est la première fois que je me laisse emporter par mes sentiments. Jusque là, j'ai toujours réussi à tout contrôler. Mais devant elle... C'était inutile. Mon cœur était comme un verrou dans lequel, j'enfermais toutes sortes d'émotions négatifs et elle... Elle était la clef.  

-"Ça fait du bien de vider son sac ? Non ?"

Je redressais mon visage complètement abasourdit. Cette phrase...C'est celle que je lui avais dit quand elle s'était confiée à moi. Son expression s'attendri voyant ma réaction et s'avança vers moi. Ses bras s'enroula dans mon dos puis colla son corps contre le miens. C'était trop pour moi. J'avais été agressive avec elle et pourtant ... Elle restait douce avec moi. Me laissant aller, je laissais tomber mon visage sur son épaule et je l'entendis murmurer :

-"Je suis désolée. Je ne pensais pas que ça te faisait si peur... Je ne voulais pas te faire jouer mais... Je suis juste morte d'inquiétude. Tu ne dessine plus, tu ne chante plus, tu t'isole souvent et tout les jours, tu passe des heures au chevet de ton frère... Je voulais t'offrit un peu de divertissement. Je ne te pensais pas aussi angoissée.Je veux juste t'aider. Je suis-

Ma main avait bougée toute seule et s'était placée sur ses lèvres. Cello, ne prononce pas ces mots... Tu n'as pas à t'excuser... Tu es si adorable, gentille, attentionnée, fabuleuse. Je devais être pathétique. Oui. Je suis une pathétique paranoïaque heureuse.

-"Je suis désolée." Lui coupais-je, gênée." Donc je t'interdis de t'excuser pour mon idiotie !"

Ses bras se resserraient autour de moi. Je reniflais son odeur, Son parfum était si agréable. Cette sensation de vanille qui m'enivre les narines puis mes poumons pour enfin se répartir dans tout mon sang. Son contacte réchauffait mon corps et avant même que je m'en rend compte, j'avais enroulés mes bras autours de sont corps. Mes mains caressaient ses omoplates, et s'emmêlaient dans sa douce chevelure blanchâtre. Une nouvelle  émotion envahit mon corps. Cette chaleur, je désirais rester près d'elle. Je voulais rester ainsi pendant des secondes, des minutes, des heures. Non ! Je voulais ressentir ce corps proche du mien pour toute ma vie ! Je m'agrippais à elle, et Cello restait collée à moi. Je pouvais sentir son cœur battre contre ma poitrine, il battait à tout rompre. Tout comme le mien. C'était comme si, nos cœurs voulaient battre à l'unions et essayaient de trouver le bon rythme pour s'harmoniser. Je reculais légèrement mon visage d'elle pour planter mes yeux dans ses iris nuageuses. Ces deux joyaux. Non. Ils étaient biens plus précieux, biens plus... Irrésistible. Son expression semblait plus ou moins gêné mais tout comme moi, son regard ne voulait pas quitter le mien. Ses joues rouges étaient si craquantes... Sans que je donne l'ordre, ma main posée sur ses lèvres se déplaçaient sur une de ses joues rougies. L'atmosphère réconfortante se transformait en quelque seconde en quelque chose que je n'ai jamais connu. Je désirais ses lèvres comme j'avais jamais autant désirée quelque chose. Comme un fruit défendu qu'on m'interdisait de croquer. Je voulais que chaque matin, apercevoir ses yeux s'ouvrir comme une fleure qui éclorait sous un soleil. Je veux sentir ses mains dans les miennes et sentir sa chaleur près de moi... J'éprouvais de plus en plus un amour passionnel à son égard. Je veux ... Je te veux à mes côtés. Je suis follement amoureuse de toi, Cello.

-"Cello... Je veux te dire ... Que je-"

On entendit quelqu'un rentrer et nous interpeller, visiblement, elle nous cherchait. Nous nous séparons rapidement, comme si on venait de réaliser dans quelle situation on était. Je la regardais perdu puis on se jeta un regard un peu gêné. Cello avait réussit à reprendre une attitude naturelle, quand à moi. Je restais rouge écarlate. Mon regard vint se poser sur "l'intruse". Chevelure or... Regard bleu... Grande... Mince... Mais c'est ?! :

-"Mona!" M'écriais-je joyeuse. Avec tout ces événements, j'avais vu très peu de personne. Je voyais juste Cello car elle vivait avec moi. Je ne voulais pas que les autres voient mon état déplorable. La grande blonde s'avança vers moi, avec la même expression joyeuse avant de me prendre dans ses bras.

-"Bon sang Epo' ! Tu pouvais au moins venir nous voir !"  

Je ris dans ses bras et je roulais mon visage vers Cello qui faisait une moue adorable. Elle essayait de pas nous regarder et pourtant je lisais bien dans son regard quelque chose que je voyais rarement. De la jalousie ? Je souris doucement et tendit une main vers elle pour caresser sa petit tête. Les sentiments de tristesse et de mal être qui m'avait saisit il a quelque minute au paravent, n'était plus. Le fait de parler avec toi... M'a fait un bien fou. Ton emprise sur moi, tes bras autour de mon corps et ton coeur battant... M'avais comme consolé de cette lourde peine. Non, tu as refermé les plaies de mon coeur.

-"Qu'est-ce que tu fais là ?" L'interrogeais-je en me séparant de la grande blonde.

-"Cello ne te l'a pas encore dit ?" Dit-elle,surprise. Ses iris bleus se détournaient vers la nommée qui afficha une mine désolée. -"Bon. Je vois. En gros... On fait une répétition, pour la pièce de théâtre... Et... Euh... Comment dire..."

-"Epo. Regarde la pièce. "Reprit Cello sans la moindre trace d'émotion. Ce qui me surprit d'ailleurs." Xone voulait la faire aujourd'hui pour une raison particulière. Il nous en à tous parler avant cet accident... Et... Regarde par toi même."

Je la regardais surprise. Je ne comprenais pas. Xone ? Il voulait me faire passer un message ... Aujourd'hui ? Que ? Je suis perdu... Mais se qui me surprit le plus, était ma réaction. L'interpellation du prénom de mon frère ne me paru par blessante mais ... Réconfortante ? C'était peut être savoir qu'il avait prévenu quelque chose pour moi mais, j'ai eu quand même un pincement au coeur. Cello caressa discrètement mon dos avant de partir. Mona m'expliqua rapidement qu'il devait se préparer et que j'avais juste à m'installer dans la loge au dessus pour voir leur pièce. J'acceptais sans me poser de question.

Quand la salle fut vide. Je regardais mes mains, je pouvais me remettre en question maintenant... Je... J'ai failli lui dire. Je l'ai presque dit ! Je t'aime bien Mona mais pourquoi a t-il fallu que tu arrive juuuuuuste à ce moment. Je plaçais mes mains sur mes joues et je les sentais encore bouillir. Mais comment se fait t-il que je sois aussi perdu ou gênée alors que... Je le suis jamais ?! Je me laissais tomber sur mes genoux.

-"Bon sang..." Soufflais-je, avec un sourire niais sur les lèvres. "Que m'arrive t'il pour que je perde mon sang-froid aussi facilement ..."

-"Le pouvoir de l'amour." J'ai fit un bond d'aux moins trois mètres de hauts avant de me retourner vers cette voix que j'ai reconnu comme étant celle de Nayara. Elle sortir de derrière un des dressings à déguisement. Je regardais son allure. Elle s'était teint ses cheveux en ... Rose ? Oui. ROSE. Mais ses paroles repassaient dans mon esprit et là... Je viens de tilte. Je changeais littéralement de couleur. Passant à une peau bronzé à quelque chose d'aussi rouge qu'un camion de pompier.

-"Ne me dit pas que tu étais là ...?" Soufflais-je.

-"Disons... Que j'ai tout entendu. Surtout." Me répond t-elle amusée.

Je restais sans voix. Nayara se rapprocha de moi et se positionnait à ma hauteur pour ensuite tenir mon menton. Mais qu'est-ce qu'il ce passe ? Enfin. Qu'est-ce qu'il lui prend?! Son visage accueillant prit une expression grave. C'est la première fois que je la vois avec cette expression. Je ne m'étais jamais imaginée ou encore pensée qu'un jour, elle pourrait avoir ce genre d'expression.

-"Et justement. Il est là le problème... J'ai tout entendu et vue... "Cello. Je veux te dire. Je t'aime." C'est ce que tu allais lui dire ?"Je sentais qu'elle arrivait à garder son calme mais quelque part en elle, elle refoulait quelque chose. Ma réponse allait surement jouer un rôle primordiale pour la suite... Mais si, je lui dis la vérité... Ça serait révéler mes sentiments et  ... Je n'ose pas... Tant-pis. Je vais lui dire. Je ne veux plus mentir. Je posais ma main sur celle qui était posée sur mon menton pour ensuite la tirer délicatement vers le bas. Puis ne quittant pas son regard, je répondis naturellement :

-"Oui. Je l'aime. Je suis tombée amoureuse de Cello."

Elle me regardait rapidement, surprise. Puis elle me sourit avant de me prendre dans ses bras. Mais ? Pourquoi elle me prend t-elle dans ses bras ? Qu'est-ce que j'ai fais ? J'ai dit une bêtise ? Qu'est-ce qu'il lui prend ? Et puis cette étreinte... Elle n'avait rien de comparable à celle de ma Diva. Je ne savais pas quoi dire... Qu'est-ce que je dois faire ?

-"Tu as un peu changée. Epona. Je vais aussi te dire un secret. Je suis aussi amoureuse de quelqu'un. Et ..." Elle se décrochait de moi pour poser son regard bleu dans le mien. -"Je suis aussi amoureuse de Cello. Je l'aime. "

____________________



Donc voilà pour ce chapitre 9 ! Et l'arriver de la Rival est dans la place ! Que ce passera t-il dans le prochain épisode ? AH VOUS DE LE DÉCOUVRIR ! Very Happy

Plein de bisous de poney <3
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Kakemphaton
Kakemphaton
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Sam 2 Sep - 9:19
Kakemphaton
OK J'ARRETE DE COMMENCER MES COMMENTAIRES EN ROULANT MA TETE SUR LE CLAVIER MAIS AAAAAAAAAH C'EST CE QUE J'AI VRAIMENT ENVIE DE FAIRE

"Je vais bien, ne t'inquiète pas" ET MOI JE SUIS UN STEAK A CHEVAL (ok j'arrête de hurler)

"A s'inquiéter pour moi, je déteste ça" mais c'est toiiiiiiiiiiiii qui est restée pendant deux mois dans ton lit sans parler aussiiiiiii (ok j'arrête pour de vrai et je fais un truc constructif xDD)

La panique d'Epona quand Cello (cette crétine) disparaît est vraiment bien faite. Je trouve ça vraiment réaliste de montrer qu'elle a peur que ce qui est arrivé à Xone se reproduise sur toutes les personnes auxquelles elle tient, j'adore beaucoup tes tournures de phrases, comme celle où elle parle des molécules d'air, ou celle où elle explique que si elle a peur elle risque de sombrer dans la folie.

OH UNE PHRASE QUE J'ADORE ATTENDS
le moment où Cello demande à Epona si elle lui fait confiance et que Epo' lui répond : "Cello...Je te fais confiance! Mais explique-moi. J'ai du mal à te suivre." En fait c'est vraiment incroyable car epo dit "j'ai du mal à te suivre", qui dans un sens figuré peut signifier "je ne comprends pas où tu veux en venir" mais dans un sens littéral signifie "j'hésite à venir avec toi", or juste après Epona suit Cello dans le bâtiment, après elle l'engueule etou etou...Si on essaie de comprendre le "sens caché" de ce passage, c'est un peu comme si Epona accordait sa confiance à Cello, mais pas toute sa confiance. Or, quand Cello la rassure en serrant sa main un peu plus fort, cette hésitation disparaît et elle accepte de la suivre sans faire trop d'histoires (et en plus elle se dit "Tu as de la chance que je t'aime beaucoup car en temps normale, je me serai barrée et j'aurai appelée la police")...Et après elle vide son sac. Cela montre vraiment le début du dernière partie dans ton histoire, celle où Epona s'ouvre aux autres (donc happy end à venir j'espère xD)
voilà, je suis partie un peu loin, je ne sais même pas si c'était fait exprès ou pas mais en tout cas voilà ce que cette phrase m'inspirait xDD

j'ai dit que j'adorais cette phrase, mais c'est sans mentir que mon passage préféré ici est le moment où Epona engueule Cello xD j'adore ce passage, à chaque fois que je le lis j'ai des larmes qui me montent aux yeux et mon coeur qui bat de plus en plus vite. Je pense que c'est un sentiment que tout le monde connaît, celui d'engueuler littéralement quelqu'un tout en souhaitant se taire. Je me suis toujours demandé pourquoi on faisait une chose pareille. Peut-être que vider son sac en est définitivement la réponse ? xD j'adore la manière dont tu retranscris ce sentiment, ce besoin d'hurler et de dire à quel point on est malheureux, ce besoin d'extérioriser cette souffrance intérieure que l'on porte en soi sans rien dire, comme si la mèche d'une dynamite avait enfin atteint sa cible après une bonne montée de stress. J'adore cette manière presque intime que tu as d'associer les sentiments d'Epona avec des sentiments connus par le lecteur (alors que leurs histoires personnelles n'ont rien à voir).
Et aussi le moment où Epo' hurle à Cello de s'en aller alors qu'au fond d'elle même elle ne désire qu'une chose c'est qu'elle reste.

"Ça fait du bien de vider son sac ? Non ?" MERCI
MERCI CELLO
je pense que c'était juste la SEULE phrase que Epo' avait besoin d'entendre et on ne s'y attend pas et en même temps elle est tellement bien calée xD
AH MAIS POUR DE VRAI MERCI CELLO D'AVOIR SORTI CA, CA FAIT TELLEMENT DU BIEN.
toute la tension qui grimpait et grimpait est retombée d'un coup, et pour le lecteur, c'est très agréable xD

JE NE COMMENTERAI PAS LA SCENE DU CALIN MAIS SACHE QUE J'AI ENJOY LA DESCRIPTION
je blblblblblblblblblbl
(la description du parfum m'a particulièrement émue i w i)

Comment Mona a dû être choqueeeeeeey xDDD en tout cas elle m'a fait trop trop rire cette entrée imprévue xD

Cependant, ça me fait froid dans le dos de me dire que Naya les écoutait depuis le début xD tu veux pas qu'elle ait fait irruption par une deuxième porte dérobée et qu'elle ait entendu que la fin ?!! xDDD

HOHOHOHOHO Je vais lire la suite (mais rip naya si ça finit comme dans mon Cellona xDDD)
bravo encore et bisouuus x3
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Epona
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Dim 3 Sep - 10:30
Epona
Cello a écrit:
OK J'ARRETE DE COMMENCER MES COMMENTAIRES EN ROULANT MA TETE SUR LE CLAVIER MAIS AAAAAAAAAH C'EST CE QUE J'AI VRAIMENT ENVIE DE FAIRE

"Je vais bien, ne t'inquiète pas" ET MOI JE SUIS UN STEAK A CHEVAL (ok j'arrête de hurler)

"A s'inquiéter pour moi, je déteste ça" mais c'est toiiiiiiiiiiiii qui est restée pendant deux mois dans ton lit sans parler aussiiiiiii (ok j'arrête pour de vrai et je fais un truc constructif xDD)

La panique d'Epona quand Cello (cette crétine) disparaît est vraiment bien faite. Je trouve ça vraiment réaliste de montrer qu'elle a peur que ce qui est arrivé à Xone se reproduise sur toutes les personnes auxquelles elle tient, j'adore beaucoup tes tournures de phrases, comme celle où elle parle des molécules d'air, ou celle où elle explique que si elle a peur elle risque de sombrer dans la folie.

OH UNE PHRASE QUE J'ADORE ATTENDS
le moment où Cello demande à Epona si elle lui fait confiance et que Epo' lui répond : "Cello...Je te fais confiance! Mais explique-moi. J'ai du mal à te suivre." En fait c'est vraiment incroyable car epo dit "j'ai du mal à te suivre", qui dans un sens figuré peut signifier "je ne comprends pas où tu veux en venir" mais dans un sens littéral signifie "j'hésite à venir avec toi", or juste après Epona suit Cello dans le bâtiment, après elle l'engueule etou etou...Si on essaie de comprendre le "sens caché" de ce passage, c'est un peu comme si Epona accordait sa confiance à Cello, mais pas toute sa confiance. Or, quand Cello la rassure en serrant sa main un peu plus fort, cette hésitation disparaît et elle accepte de la suivre sans faire trop d'histoires (et en plus elle se dit "Tu as de la chance que je t'aime beaucoup car en temps normale, je me serai barrée et j'aurai appelée la police")...Et après elle vide son sac. Cela montre vraiment le début du dernière partie dans ton histoire, celle où Epona s'ouvre aux autres (donc happy end à venir j'espère xD)
voilà, je suis partie un peu loin, je ne sais même pas si c'était fait exprès ou pas mais en tout cas voilà ce que cette phrase m'inspirait xDD

j'ai dit que j'adorais cette phrase, mais c'est sans mentir que mon passage préféré ici est le moment où Epona engueule Cello xD j'adore ce passage, à chaque fois que je le lis j'ai des larmes qui me montent aux yeux et mon coeur qui bat de plus en plus vite. Je pense que c'est un sentiment que tout le monde connaît, celui d'engueuler littéralement quelqu'un tout en souhaitant se taire. Je me suis toujours demandé pourquoi on faisait une chose pareille. Peut-être que vider son sac en est définitivement la réponse ? xD j'adore la manière dont tu retranscris ce sentiment, ce besoin d'hurler et de dire à quel point on est malheureux, ce besoin d'extérioriser cette souffrance intérieure que l'on porte en soi sans rien dire, comme si la mèche d'une dynamite avait enfin atteint sa cible après une bonne montée de stress. J'adore cette manière presque intime que tu as d'associer les sentiments d'Epona avec des sentiments connus par le lecteur (alors que leurs histoires personnelles n'ont rien à voir).
Et aussi le moment où Epo' hurle à Cello de s'en aller alors qu'au fond d'elle même elle ne désire qu'une chose c'est qu'elle reste.

"Ça fait du bien de vider son sac ? Non ?" MERCI
MERCI CELLO
je pense que c'était juste la SEULE phrase que Epo' avait besoin d'entendre et on ne s'y attend pas et en même temps elle est tellement bien calée xD
AH MAIS POUR DE VRAI MERCI CELLO D'AVOIR SORTI CA, CA FAIT TELLEMENT DU BIEN.
toute la tension qui grimpait et grimpait est retombée d'un coup, et pour le lecteur, c'est très agréable xD

JE NE COMMENTERAI PAS LA SCENE DU CALIN MAIS SACHE QUE J'AI ENJOY LA DESCRIPTION
je blblblblblblblblblbl
(la description du parfum m'a particulièrement émue i w i)

Comment Mona a dû être choqueeeeeeey xDDD en tout cas elle m'a fait trop trop rire cette entrée imprévue xD

Cependant, ça me fait froid dans le dos de me dire que Naya les écoutait depuis le début xD tu veux pas qu'elle ait fait irruption par une deuxième porte dérobée et qu'elle ait entendu que la fin ?!! xDDD

HOHOHOHOHO Je vais lire la suite (mais rip naya si ça finit comme dans mon Cellona xDDD)
bravo encore et bisouuus x3



Epona est Epona. Elle est un peu trop gentille xD
Pour toute les descriptions je vais t'avouer que j'ai galérer ! xD
En plus entre le passage de Epona qui explose et l'instant romantique il c'était écroulé 5 mois xDD Sans oublié que je l'ai recommencé 2 fois xD
Mais je vais avouer que c'est lepassage dont je suis le plus fière. (c'est assez rare xD)

L'histoire de confiance était plus ou moins voulu, je voulais mettre Epona qui dit avoir confiance et c'est comme si elle tendait sa main mais celle-ci était vraiment tremblante. Comme tu dis elle hésite mais elle veut vraiment faire confiance à Cello, mais s'est sa "nature" renfermé qui fait qu'elle a du mal à s'ouvrir.
Il fallait donc un moment ou Epona, abandonne ce qui la retiens de s'ouvrir au autre. Le moment avec Cello est déclencheur et l'instant ou elle bondit de balcon est ce qui fini le prédécesseur, elle est libéré. Sans pour autant oublié qu'elle a comprit qu'il y a quelqu'un qui va la rattraper et la soutenir quand elle tombera.

Le "Ça fait du bien de vider son sac " Je devais la replacer à tout pris, je l'avais déjà mis part le passer pour rapprocher les protagonistes et là c'était vraiment pour faire comprendre à Epona que Cello l'écoutait et est attentif à elle. Il a aussi la chute, je l'ai prise aussi en compte mais c'était surtout pour affirmé cette complicité entre elles. Pour la rassurer.

Il fallait avoir une coupure xD Mona était parfaite xD.
Nayara est comme je l'ai dit un personnage intelligent et surtout futée. C'est pour ça qu'elle est assez importante pour l’intrigue ! (et c'est aussi pour ça que je n'explique pas tout sur elle, je veux faire réfléchir sur son personnage, j'ai donc mi pleiiiin de petit indice)

Merci encore pour ton commentaire ! <3
Bisouuuus de poneyyy !
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