Zodiaque :  Messages : 1339
Pikadollar : 2238
Vos j'aimes : 111
Date d'inscription : 17/06/2014
Age : 25
Localisation : Perdu sur son île
|  Mar 5 Sep - 14:03 Epona Plus que deux chapitres et c'est fini. Woh. Je ne sais pas quoi dire en réalité xD Je suis perdue xD
Bon, c'est le plus ou moins la final. Et c'est à vous de découvrir ce qu'il va se passer !
Ah oui ! La pièce est trèèèès inspiré d'une des chansons de Len et Rin ! Je l'aimais tellement que j'ai craqué ! >w<
Bisouuus de Poney <3
________________
Suite à tout ces événements, Epona avait réussi à retrouver ce sourit porté disparu. Bien qu'elle est parfois un peu nostalgique, mais ça se comprend. Le fait que j'en apprenne un peu plus sur elle m'a ... Terriblement touchée. Je ne serais l'expliquer mais ... Je suis persuadée que j'ai des sentiments pour elle. Quand je la vois heureuse, je le suis aussi. Quand elle est malheureuse, je désir plus que tout être cette épaule prête à l' accueillir et à la consolée... Même si elle est bornée pour ce qui est de montrer ses sentiments.
Je regardais par la fenêtre. Je pensais à tout ses moments. Son emprise, sa voix, son regard rempli d'espoir, sa faiblesse, sa sincérité. Malgré ses apparences, Epona est quelqu'un de très introverti. Voir même, renfermer pour ce qui est de ses émotions. Je ne sais pas trop de quoi elle peut penser par moment. Je ne sais même pas si elle me voit comme une amie ou plus. Car oui, je trouve que Epona m'a montée pas mal de signe avant cette accident. Mais depuis celui-ci, elle ne m'a montré seulement son véritable visage. Je soufflais avant de reculer sur la chaise. Je regardais le tableau, blasé. Les courts de français... Tout une histoire avec ce prof. Par habitudes, je tournait mon visage vers la place de côté de moi: c' était celle de Xone. Seulement, le vide remplaçait le jumeau de cette fille... Je pense que c'est comme le vide dans son cœur.
Je soupirais une seconde fois. Puis je me rappelais d'un détail qui me redonnais de la bonne humeur. Ce soir. Il y a la pièce de théâtre ! Epona a un des rôles principales ! (Même si je suis la princesse et tout, je m'en fiche. Je vais entendre Eponita ~). Je regardais instinctivement l'heure, Puis en réalité, j'aurai pu quitter ce cours depuis 10 minutes !
D'un geste rapide, je rangeais toute mes affaires sous les yeux interrogateurs des autres élèves. Avant même qu'on me question, je leur répondis que je devais y aller pour la pièce de théâtre de se soir. Le professeur de math m'autorisa et interpella ceux qui était encore sous ses droits. J'ai pu croisé le regard de JM et Alio qui me maudissaient.
Une fois la porte fermée. Je m'empressais de rejoindre la salle de théâtre. J'ai 10 minutes de retard. 10 minutes en moins pour me préparer pour le spectacle. 10 minutes en moins, loin de Epona.
Je descendis rapidement les dernières marchent avant de pouvoir rentrer.
Je redécouvrais de nouveau la salle. Pourtant c'était la même qu'avant mais juste avec l'atmosphère tout semblait différent. On sentait la joie de vivre de chacun et de l'excitation que procurait la pièce à venir. Mais en même temps on sentait aussi, l'angoisse et la crainte des acteurs qui commençaient à se ronger les ongles tellement ils avaient peurs de faire une faute brave,sans oublier les musiciens qui ne cessaient de répéter encore et encore . Comme prise dans une vague, je commençais à être aussi anxieuse que mes camarades. Je crois que j'aurais mieux fait de rester dans la classe finalement... :
-"Te voilà enfin Cello !" Cria Nayara. Je me retournerais vers elle qui était déjà habillée et prête pour le spectacle. Sa tenue est magnifique, ce style des années de la renaissance pour homme lui allait si bien.: -" On n'attendait plu que toi ! Mais où tu étais passé !?"
-"J'avais pas vus l'heure... Je suis désolée !" M'exprimais- je gênée. Naya' leva les yeux aux ciels pour ensuite me saisir la poigne et m'emmener vers les coulises. Une fois arrivé, l'ambiance ici était totalement différent. Tout le monde courait partout avec des piles de vêtements entre leurs bras ou du maquillage prêts à être utilisé. On s'en la panique générale ici. Je jetais un regard à Nayara qui m'expliquait rapidement que certains déguisements n'étaient pas à la bonne taille et que tu coup, l'équipe qui s'occupait de la couture de retrouvait débordé. Quand elle eut fini sont explications, j'ai eu une petite penser à Kagura, Nyal et Calypso qui faisaient parties de ce groupe. Je les pleins les pauvres.
-"Bon. Je vais t'aider à te préparer." Me soufflait Nayara, en voyant le groupe en question déborder pour quelqu'un. Elles étaient toutes les trois sur une personne et semblaient batailler sur sa chevelure. Sans que j'ai le temps de protester, elle me tira de nouveau par la main et m'entraîna dans la cabine.
-"Aller retire tes vêtements, je vais chercher ta robe." Déclara Naya' sans la moindre gène. Contrairement à moi qui rougit rapidement. Elle leva ses yeux pour sûrement voir ma réaction puis éclata de rire :
-"Je vais juste attendre à extérieure et te donner ta robe, ne panique pas ! Ah ah !"
-"Mouais... N'en profite pas pour me mater !"
-"Ouais ouais...enfin... ça dépendra de toi, si tu n'es pas trop mignonne." Déclara t-elle avant de sortir toujours avec ce sourire amusé.
Que !? Je vous jure ! Cette fille est bien trop sadique !Me faire rougir pour ensuite partir ! Je vous juge ! Je suis déjà assez en retard, donc je vais pas trop me prendre la tête avec cette folle ! Je commençais à enlever mes vêtements jusqu'à j'aperçois un bout de tissue tenu par une main. Sans trop me poser de question j'enfilais cette robe blanchâtre. Bon je ne pouvais pas me voir car la cabine n'était pas équipé de miroir mais de ce que je voyais elle était plutôt d'un blanc sobre avec à la taille une légère ficelle attaché en boucle. Sur le bas de la robe, quelque dentelle noir décorer et s'harmonisait avec les files qui formaient une vague juste au dessus de celle-ci. Elle m'arrivait jusqu'aux genoux et son haut me serrait suffisamment à la taille pour ne pas glisser. Il me restait plus qu'à enfiler les chaussures et ça sera fini. Je serai prête pour le spectacle. Mais je m'aperçus que je n'avais pas les chaussures en question. Discrètement je m'avançais vers la sortir pour murmurer à Nayara :
-"Naya', j'ai pas mes chaussures, tu pourrais aller les chercher pour moi s'il te plait ?"
-"Oh pardon ! Je les ai oublié toute à l'heure ! Je reviens rapidement !"
-"D'accord, merci."
Je l'entendis partir rapidement me laissant seule dans cette cabine d'essayage. Je soufflais avant de me laisser glisser sur le mur. Je commence à ressentir cette pression que tout le monde ressent. C'est très déstabilisant. Je n'ai pas l'habitude de m'angoisser pour ce genre de chose, c'est la première fois. Je soupirais encore une fois. J'espère que tout ce passera bien. Aussi bien pour tout le monde que pour moi. Le silence de l'endroit où je me trouvais était terriblement pesant et froid. C'était comme si j'entendais très clairement les craintes de toutes les personnes à extérieurement de la cabine sans a avoir écouter leurs mots. Leurs paroles. Leurs craintes. C'était comme des ondes qui rebondissaient les unes sur les autres pour ensuite s'écraser contre mon corps et l'étouffer avec leur puissant impacte.
J'aurais pu continuer à m'angoisser encore un moment mais quelque chose venait de rentrer dans ma cabine. Cette silhouette était rentrée tellement rapidement et sa tenue lui était si peu familière que j'aurais près que pas pu la reconnaître. Quand nos regards se croisaient, la surprise était à son comble, aussi bien de mon côté, que du sien. Sa chevelure si dense et imprévisible était attachée en queue lui laissant juste quelque mèche devant son visage. Sa longue veste était de la même couleur que ses yeux verts sapins et son ensemble ressemblait beaucoup au vêtement des révolutionnaires Français. Nous restons longtemps, silencieuse et à s'examiner comme si on se redécouvrait pour la premier fois. C'était troublant mais en même temps intriguant. Ce silence n'était pas le même que celui d'avant. Elle venait de combler ce vide crée par la pression du tracte. Elle venait remplir les mots qui étaient lointain. Elle venait d'apaiser tout ce qui m'effrayait. Sa présence avait tué ce qui me sévissait peu à peu. Son être avait amener avec elle, d'autre mot, d'autre parole, d'autre onde. Ses mots étaient pour moi, des mots tendres, des mots doux, des mots apaisants, des mots d'amour. Tout était si simple mais en même temps si difficile, tout était si rapide et sans logique et pourtant si magique.
Pour la premier fois. J'avais envie de dire ces mots que seule elle avait le droit entendre. Mais m'acceptera t-elle ? Même si cette question était idiote vu qu'elle semblait apprécier ma présence, aimerait-elle que je prenne une place plus importante dans sa vie ? Ses lèvres commençaient à ce mouvoir et briser ce silence que j'aimais tant... :
-"Cel-Cello. Je suis désolée. Je ne savais pas que tu étais là. J-je voulais fuir ces furies qui me coiffait. J-je suis désolée !" S'excusait-elle en reculant doucement. Je ris doucement voyant ça gène. Epona ne changera jamais. Un coup, elle est sans gène puis quand ça concerne les autres, elle l'est.
-"Epo', ce n'est pas grave. Tu ne pouvais pas savoir. Tu n'as pas besoin de t'excuser !"
-"Oui mais..."
-"Il n'y a aucune raison tu vois ? D'ailleurs, ta tenue te va super bien ! Tu es magnifique !"
Epona me regardait plusieurs secondes avant de regarder sa tenue. Puis sans prévenir son visage changeait de couleur pour devenir rouge. C'est la première fois ou je la voir si gênée.
-"Je ... Euh... Merci. Tu sais Cello, je pense que ta tenue doit être la plus belle de tous et elle te va magnifiquement bien, le blanc de tes cheveux se mari si bien avec le blanc crémeux de ta robe."
C'est à mon tour de rougir. Merde. C'est quoi ce coup en traître Epo' ?
-"Je... Euh... Merci..."
Elle a un léger rire qui ravit mes oreilles. Epona remua ses lèvres surement pour parler et me dire quelque chose mais aucun son ne sortit à cause du rideau qui s'ouvrit rapidement et dévola l'intruse :
-"Ho?" Nayara afficha un visage surprit en voyant Epona puis un aire taquin se dessinait sur ses fines lèvres :-"Je pensais que le prince devait attendre avant de tomber dans les bras de sa belle ?" Déclara t-elle, toujours avec se sourire amusé. J'allais dire quelque chose mais elle me donna rapidement mes chaussures noirs pour ensuite prendre de ses deux bras Epona et la tirer hors de la cabine d'essayage :
-"Epo', tu as toute tes coiffeuses préférées qui t'attende avec impatience. Tu ne devrais pas faire attendre ses dames voyons !"
Le visage de Epona se blanchi et m'envoya un message de détresse avec des yeux terrorisés. Devant cette scène comique, je ne pu retenir mon rire. On aurait dit un valet et son prince. Après quelque seconde de galère, Nayara réussit à faire sortir Epona qui juste avant m'avait lâché un : "Cello, je suis heureuse de t'avoir connue !". Après ça, plus un son ne comblait ce vide. C'est redevenu silencieux. Mais la voir m'a fait du bien. Ça m'a donner du courage.
On se reverra sur la scène. Epona River.
*-*-*-*-*
Il était temps. Le spectacle allait commencer. Je faisais l'ouverture, seule. J'allais chanter devant plusieurs personnes dont je ne connaissais ni le visage ni le nom. C'était stressant mais aussi excitant. Tout ces gens étaient là pour nous écouter. Ils allaient entendre la seule chose que j'accepte de partager, mon chant.
Je tournais mon regard tout autour de moi et j'aperçus Epona Et Nayara derrière le rideau et qui m'encourager comme des folles. Je souris attendrie par leur attention puis mon regard se fixa devant moi attendant quand le rideau ce lève.
Une suite de coup retentit. Ça allait être l'heure. Les rideaux s'ouvrirent délicatement avant qu'un projecteur m'éblouisse. La voix off qui était celle de Mona, retenti dans l'enceinte du théâtre :
-"Il était une fois, dans un lointain passer, les hommes ne vivaient pas comme nous. Leur vie se résumait à une crainte sans fin. Cette crainte était provoquée par un monstre, le dragon du Chaos. Comme son nom l'indique, il était doté d'une puissance capable d'annihiler toute vie sur terre. Pour évité cette catastrophe, seul un sacrifice était envisageable. Mais pas n'importe lequel... Celui d'une chanteuse. Avec son chant, elle devrait chanter jusqu'à sa mort et bercer la bête jusqu'au sommeil. Si l'humanité pouvait survivre, c'était grâce à ces jeunes filles sacrifiées pour leur voix. Cependant, personne le savait sauf une poignée de personne."
C'est mon tour. Sans bouger de là ou j'étais, je laissais la mélodie accompagner le reste de son discourt.
Enfant sacrifiée , pour le bien de l'humanité.
-"Sans relâche, elle chantait la même chanson. En réalité, l'Humanité vivait sous une musique nostalgique."
Abandonné par les siens.
-"Elle attendait le moment de sa mort. Désespérément et seule.
Tombé dans l'oublie, cette triste mélodie.
-"Mais elle ne savait pas une chose."
Terrible dieu chaos, reste dans ton éternelle repos.
Sous un ciel de roche, noyer dans les reproches.
Ma vie n'est qu'un simple chant.
-"Qu'il y avait encore de l'espoir... Une personne n'avait su l'oublier. Et cette personne allait tout faire pour la sauver ."
L'espoir laisse place à ce froid désespoir.
Mon corps à accepté sa destiné.
-"Et cette personne n'était qu'autre que ... Son jeune ami d'enfance."
Ma vie doit s'arrêter pour que tu puisse vivre.
Ma partie était fini. Il ne reste plus que je sorte de la scène une fois que les lumières s'éteigne et c'était le tour de Epona et son équipe. Et comme c'était prévu la lumière c'était éteinte. Pour laisser place à l'équipe d'Epona prendre place sur scène pendant que je sortais. Je croisais Epona me tendant la mai, pouce en l'aire, pour me félicité de ma performance. La brune semblait ravie, comme si ma mélodie l'avait enjoué. Quelque part ça me touchait ce comportement. Je murmurais un : "Bonne chance !" et je disparus de la scène pour leur faire place.
Depuis les coulisses, je regardais la pièce, comme un spectateur des gradins :
-"Ce jeune garçon était un jeune bourgeois qui savait ce qui se passait pour que la haine du dragon soit apaisé. Et quand il sut le destin de la jeune fille, il était trop tard. Mais il n'allait pas abandonner pour autant."
Epona était enfin prête. Sa coiffure était en queue de cheval était parfaite. Elle se trouvai en face de Nayara qui avait un déguisement très chevaleresque avec dans ton rouge. La lumière remplit la scène de son éclat. Nayara tendit son épée et tenta un tenaille que Epona, arrêta net. Puis une série de coup s'en suit avant que le dialogue prenne place dans ce combat :
Epona, arrêtant le coup d'épée venant de sa gauche : "Elle a grandit avec nous et tu sais aussi bien que moi qu'elle ne mérite pas ça ! Nous devons allez la sauver !"
Nayara, retire son épée pour reculer et se mettre en garde : "Je le sais très bien. Mais pensez-vous réellement que nous pouvons changer son destin ? Non. Nous aurons toute les forces de ce pays contre nous ! Et mon devoir est de vous protégez ! Je ne vous laisserais pas la sauver !"
Epona fonce sur lui avec ses deux mains sur son épée :- "Mon ami ! Je ne vous reconnais plus ! Ce n'est pas vous qui me répéter de ne jamais abandonner une personne qui nous ai chère ?!" Nayara allait parer avec son épée mais contre toute attente, le coup qu'elle reçut n'était pas un coup d'épée, mais coup d'épaule. Ce qui brisa sa défense : - "Vous le savez ! Vous ne m'avez rien dit sur son destin ! Nous l'avons élever pour l'envoyer à l' abattoir comme un vulgaire animal ! Je refuse que cela ce passe ainsi !" Epona profita que son amie soit déstabilisée pour lui bondir dessus et la plaquer au sol.
Epona saisit le col de Nayara pour rapprocher son visage du siens et plongea son visage remplit de colère dans ceux bleus de notre amie : -"Bon sang ! Réveille toi ! Cette fois-ci tu ne pourras pas me protéger. Car cette fois-ci, je suis la source de ce danger." Suite à cette phrase, assez classe -je dois l'avouer -. Elle lâcha prise pour ensuite se redresser et lui tourner le dos. Quelque seconde de silence s'ensuit avant que notre amie décide de se redresser et souffla péniblement :
-"D'accord. Mais à une seule condition."
Epona se retourne pour la toiser de ses yeux verts : -"Laquelle ?"
Nayara se redressa lentement pour ensuite se rapprocher de son interlocuteur : -"Que je vienne avec vous."
Epona sourit avant de taper l'épaule de son valet : -" D'accord mais commence à me tutoyer ! Depuis le temps que nous nous connaissons ! "
Elles s'échangèrent un bref regard avant de se sourire mutuellement. C'est fou, on pourrait presque croire qu'elles ne jouaient pas là comédie mais que la discutions était bel et bien réelle. C'était comme une forme de complicité qui c'était développé entre elles depuis peu. C'est assez bizarre et en même temps rassurant. Ça voulait dire que Epona s'ouvrait doucement au monde qui l'entoure et que progressivement, cette fille se libérait.
Après quelque scène ou notre duo de héro réussit à trouvé un second allié qui n'est qu'autre que Sasori qui jouait le rôle du prince du royaume. Ça allait être la scène de mon entrée avec tout les autres. Je me sentais un peu anxieuse mais c'était ma partie préférée. J'ai hâte de chanter avec Epona. Seule à seule avec elle.
Le bruit du tambour retentit. Annonçant ma futur apparition avec Funi qui jouait la vilaine sorcière. D' ailleurs , pour l' anecdote, je trouve que ce rôle lui va à ravir. Je ne rigole pas ! Son caractère était fait pour ce personnage ! Même si elle avait rouspété au départ, Funina avait réussi à se l'approprier un jeu d'acteur qui rendait son personnage très sympathique à écouter ! Bon après ça reste Funi, hein. Elle en fait un peu trop mais ça colle à son rôle.
J'échangeais un regard rapide avec Funi qui semblait aussi stressée que moi et pourtant, elle s'avança avant moi. Une fois qu'on avait foulée la scène, les projecteurs se braquait sur nous. La fille aux deux couleurs de cheveux commença sa réplique :
(NDA : Pour des facilités scénaristique, je vais l'écrire à 3e personnes et par moment alterné avec le PDV interne de Cello. Il y aura plusieurs action simultanée, et avoir seulement un point de vue serait quelque chose d'un peu trop compliquer pour moi. Merci de comprendre ~)
Funi touchant mes cheveux blanc : -"Sais-tu que le monde repose sur ta voix seulement ? Alors, je t'en prie, ne t'arrête jamais."
Cello continue de regarder dans le vide. Sans lui donner de réponse.
Funi se retourne, ramenant sa longue robe noir dans son dos. Elle plaça son long bâton qui lui servait de sceptre devant son corps et l'utilisa comme appuie : -"N'oublie pas que maintenant. Les tiens, ne savent plus qui tu es. Tu n'existe plus. Alors donne cette mélodie, donne ta vie, donne toi une raison d'exister. Donne ton âme.
Cello leva sa main vers sa gorge pour la toucher délicatement : -Ma voix, c'est mon âme. Que voulez vous que je fasse de plus à part chanter cette mélodie ?
Un sourire satisfait s'étira sur les lèvres de la sorcière qui doucement lui susurra : -" Donne lui alors... Ta voix."
Au même moment, le groupe d'aventurier fit son apparition composé du héros, du valet et du prince. Tous semblaient déterminés à en finir avec cette histoire.
-Les héros sont face au dernier obstacles avant d'arriver à leur bute principale. Que va t'il ce passez ? Vont-ils réussir ?
Epona sortant son épée de son fourreau :
Epona : -"Elle a le droit de vivre autant qu'un autre !"
Funi fait face à leur troupe d'aventurier. Son regard était incompréhension avant de se tordre sous les rides de l'agacement. Mollement, la sorcière leva son sceptre et un bruit sourd d'explosion retentit, dispersant ainsi les comédiens. Sasori se redressa en premier suivit du valet. Seul le protagoniste principal c'était prit l'attaque de face. Un sourire satisfait se dessinait sur le visage du ravisseur et répéta le même geste. Mais cette fois-ci, on pouvait deviner qui était sa cible. Le valeureux héros. Celui-ci imaginant le danger arriver avec le son sourd, tenta de se protéger avec ses bras.
Pendant une demi-seconde. La lumière s'éteint suivit d'un impacte violent et d'un hurlement. Quand celle-ci fut rallumer, on pouvait voir Sasori au sol avec du faux sang sur lui. Epona et Nayara tout deux le regardaient perplexe. Le valet fut le premier a courir à ses côtés et essayer de voir comment il allait. Quant-au héro, il était comme paralyser. Pas de peur, mais par une triste colère. Cette rage était tellement puissance que tout ses muscles étaient serrer. Lentement il se redressa sous des rires hystériques de la sorcière. Il se retourna pour y faire fasse, retirant sa longue veste verte et se mit en position de combat, épée en avant, dos droit et regard haineux.
Epona : "Tu vas vite regretter ton geste."
l'actrice de la sorcière souriait avant de préparer à son tour une attaque. Mais le corps du chevalier était bien plus rapide. Son adverse l'a vu arriver à la dernier minute. Dans la précipitation, elle préféra interrompre son sort afin d'utiliser son bâton pour se défendre contre la furie qui lui faisait fasse. Sans réellement le vouloir, elle avait fait le bon choix. L'épée de son ennemis s'était coincée entre elle et son sceptre. Avec qu'une maigre distance entre son visage et celui de son assaillant.
Epona : "Tu vas le payer !"
Donnant un coup violent dans le bâton magique, Epona réussit à désarmer la sorcière. Sans donner une chance à celle-ci, le héro de la pièce, enchaîna sur une tenaille qui transperça de part en part son ennemis.
Son corps tomba et maintenant, gisait au sol.
Epona se retourna vers ses compagnons avant d'accourir pour voir celui qui était au sol. Le regarde de son ami en disait long sur le courageux prince. Sans dire un mot, le chevalier posa sa main sur ses paupières pour les fermer et ne pensa qu'à une chose: Réussir. Les yeux vers de l'actrice Epona se levait pour se planter dans ceux bleu claire de Nayara.
Ce regard n'était pas dans le scripte pour la simple et bonne raison que, ce regard, voulait avant tout, remercier. Remercier d'avoir pu jouer dans cette pièce et d'avoir choisit cette histoire. Elles voulaient toute deux félicitées l'une et l'autre, d'avoir pu jouer ensemble.
Cependant, Naya eut un rictus inquiétant. Sous les yeux interrogateurs d'Epona, elle se redressait avant de lui tourner le dos. Même Sasori qui faisait le mort ne pu s'empêcher d'ouvrit un œil pour voir ce qu'il se passait. Et tout deux conclurent que ... Ce n'était pas dans le scripte. Epona marmonna à l'attention de Nayara :
-"Qu'est-ce que tu fais ...? Naya, c'est pas dans le texte !"
Nayara se retourna vers elle avec un sourire désolé avant de se transformer en un sourire forcé :
-"Tu n'iras pas plus loin, chevalier."
Epona se redressa toujours avec de l'incompréhension dans son regard.
-"Que veux-tu dire par là?"
-"Mon but à toujours été de te protéger. Votre de plan est d'aller la sauver, je pensais que si tu y allais le danger serait les ennemis que cela engendrait. Mais en réalité... c'est vous le danger. Alors dit moi... Mon cher ami. Donne moi une raison qui fera que je ne pourrais pas t'arrêter ?"
La jeune brune voyant que Nayara continue à jouer son personnage. Elle se sentit donc obliger d'en faire de même:
Epona s'avançant prudemment de son compagnon de voyage : -"Je ne pouvais pas la laisser mourir. Et tu le sais très bien que je ne vais pas reculer sous tes menaces."
Nayara perdit son sourire et lui jeta un regard noir : -"Tu seras donc prêt à détruire le monde pour ça. Cette raison n'est pas valable"
Suite à ces propos, le valet sorti son épée de son étuis et plaça la lame sous la gorge de son ami. Le chevalier ne savait plus trop quoi penser. Que devait-elle dire pour dissuadé Nayara de continuer à faire n'importe quoi avec le scénario ? Et surtout pourquoi elle faisait ça ?
Naya' : -"Tu es sûr qu'il n'y a rien d'autre comme raisonnement ? Enfin... Plutôt comme sentiment ?"
Le dernier mot à fait tilte dans l'esprit de sa rival. Tout les pièces du puzzle venait de s'assembler. Naya voulait faire dire ces mots à Epona. Intérieurement, elle en voulait à son amie de lui faire subir ça. Ou plutôt de l'y contraindre aussi brutalement. Mais Epona était joueuse. Même un peu trop et une fois qu'elle à comprit les règles que sa rival venait de lui imposer, elle allait essayer de feinter pour dissimuler certain sentiment :
Epona : -"Ma raison pour la sauver est certes bien plus personnel. Tu l'as compris. Alors laisse moi passer."
Nayara : -"Dit le."
Epona se sentit un peu rougir sur le coup, elle pensait que cette feinte allait réussir mais ce fut un magnifique échec. Elle ne voulait pas le dire devant tout le monde. Même si sa résolution était de ne plus se cacher ou fuir, le dire comme ça devant tout un publique était bien trop déstabilisant. Doucement, elle jeta un regard un Cello qui s'était mise derrière le rideau suite à leur entrée. Celle-ci la regardait avec ardeur et angoisse.Mais ses yeux gris lui donnait du courage. Elle pensa à tout les efforts qu'elle avait fait pour elle, ses étreintes, ses mots, sa voix. Elle ne pouvait pas reculer maintenant, surtout devant l'occasion que Nayara lui donnait. Epona planta son regard droit dans les yeux de Nayara :
Epona :-"Je veux qu'elle devienne ma femme."
Nayara qui essayait de former un sourire mauvais sur ses lèvres : -"Pourquoi ?"
Epona baissa ses yeux doucement avant de rouler ses iris dans ceux de Cello : -"Je l'aime. J'aime cette fille. J'aime sa douceur, ses rires, ses cries, ses mots, sa voix, son chant. Je suis tombée amoureuse de Cello. Je l'aime. C'est pour cette raison que je dois la sauver. Un monde sans elle ne mérite pas d'exister."
à cette instant, il n'y avait plus de chevalier ou de valet ou de prêtresse. S'était Epona qui s'opposait à Nayara et exposait ses sentiments à Cello.
Nayara baissa son épée et sa frange tomba devant ses yeux. Elle tentait de garder le sourire mais, maintenant, celui-ci était tout déformer. Epona le remarqua et posa une main sur son épaule et lui lança un regard compatissant, gratifiant et désolé.
D'un pas décider. Elle avançait. D'un pas déterminé. Elle abandonnait. D'un pas léger. Elle aimait sans se cacher maintenant. Epona aimait Cello.
Pour le publique, c'était qu'une simple pièce de théâtre.
Pour ses amis, ce fut qu'un simple jeu auquel s'étaient prit Epona et Nayara.
Pour Epona et Nayara, s'était une véritable déclaration de la brune à celle qu'elles aimaient.
La chanteuse avait les yeux grands ouverts et ses yeux, vif et pétillant, s'accordaient avec les rougeurs florissantes sur ses joues. Ses lèvres orangées étaient restées entrouvertes marquant sa stupéfaction. Ses mains blanchâtre tenait avec ardeur le rideau qui la séparait de la pièce. La chanteuse tremblait. Elle ne savait pas quoi penser. Est-ce vrai ? Ou est-ce Epona et Nayara qui s' amusaient entre elle ? L'image du visage d'Epona fit surface dans l'esprit embrumé de la jeune adolescente. Son coeur menaçait de lâché sous se regarde si intense, si sincère, si ... Pur.
Que devait t-elle faire maintenant ?
Elle ne savait pas. |
|
Accueil 
