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Chap.12 - Cellona

Epona
Epona
La faucheuse d'âmes
Zodiaque : Balance
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Date d'inscription : 17/06/2014
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Localisation : Perdu sur son île
Mer 6 Sep - 10:03
Epona
Dernier chapitre avant l'épilogue ! !
J'avoue que je ne me sens pas très bien xD
Je suis entre l'euphorie et la panique xD
J'ai peur que cette fin ne plaise pas et soit incompréhensible mais je suis contente de voir la fin de cette fiction ;w;

Donc voilà ! Bonne lecture ! <3


_______________________


Suite à cette étrange scène à avec mes deux amies, la pièce avait continué sans problème. Epona avait continué à faire son rôle et je me suis sentie obligée d'en faire de même, bien que je restais troublée. Quand le rideau était tombée, j'ai perdu de vu Epona. Comme si, après son majestueux spectacle, Cendrillon avait du partir pour devenir introuvable.

Ainsi, maintenant, je suis au milieu du buffet qui avait été installé pour l'occasion, à me questionner. Que devrais-je faire ? Epona semblait si sincère... Mais c'est trop confus, était-elle sérieuse ? Vraiment ? Et même si, c'était le cas, personnellement, je ne sais plus ou j'en suis... Je ne sais pas si c'est cet amour que je ressens pour elle. Devrais-je en parler avec Naya ? Elle aussi, elle était étrange. C'est comme si elle souffrait... Pourquoi ? Je ne sais pas quoi penser ! Bon sang !

Je sentis quelqu'un me toucher l'épaule. Dans l'espoir de voir l'une d'entre elles, je me retournais hâtivement. Cependant, je me retrouvais nez à nez avec le meilleur ami d'Epona : Sasori.

-"Yo. Tu n'aurais pas vu Epo' ?"

-"Non... Je suis désolée. Je ne la trouve plus. Comme Nayara. Je ne sais pas où elles sont. Ça m'inquiète..."

-"Moi aussi... Je continue à les chercher. Tu devrais faire de même... Surtout après ce que Epo' t'ai dit."

Une chaleur vive s'empara de mes joues. Ma voix se noua me faisant bégailler :

-"T-Tu p-pense vraiment que Epo était sé-sérieuse ?!"

Sasori se retourna vers moi, avec les sourcils froncés : -" Bien sûr ! Elle n'a jamais dit ces mots à qui se soit. Si elle l'a dit c'était pour une bonne raison !?"

Je restais muette face à son phrase. Il semblait vraiment en colère. Je baissais honteusement mes yeux vers le sol. Bon sang, qu'est-ce qui m'arrive ! Réalisant mon erreur,je posais mon verre et je commence à mon tour à les chercher.

Je traversais la foule de personne qui ne semblait se soucis de moi. Tous parlaient, riaient et ignoraient mes regards inquiets, angoissés. Ce monde était comme l'océan. Grand, vaste, inconnue, imprévisible. Cette danse que je menais seule face à cette houle hasardeuse était épuisante, sans oublié quelle était couplé avec leur regard remplit d'incompréhension ou de regarder noir. Cette vague de mépris était déstabilisant et perturbant. Ça me rappelle les yeux de mes camarades de classe quand ils m'ont vu pour la première fois avec mes cheveux blancs. Leur si iris s'étaient collés sur ma peau et coulaient sur celle-ci comme des griffes aiguisés et froides. Nayara, bien qu'elle était dans une autre classe, était venu me voir et me parler. Mon amie a facilitée mon adaptation dans ce monde scolaires et elle a toujours été présente pour moi. Epona aussi ma beaucoup aidée, sans elle, je n'aurais pas accepté de faire de nouveau confiance aux autres. Epona m'a fait comprendre que la vie avait mille couleurs et je ne devais pas rester figer sur une. Elles m'ont toutes les deux aidées. Cependant, de nombreuses choses les différences. Naya' il a fallu que je lui dise mon histoire, la ou ,Epona, l'a comprise juste en entendant ma voix. Epona et moi on c'est connu un peu au hasard alors que Nayara est venu naturellement vers moi.

Mais...

Quelque chose de plus fort les éloignent encore plus. Mes sentiments. Pour Naya, je la vois comme mon égale ou la fille qui a toute à confiance. Pour Epona... C'est de la sympathie et ces de ce sentiment que naît, quelque chose de bien plus chaleureux et apaisant. C'est ça. Tout à l'heure, face à ces mots, j'ai ressenti une douce vague chaude m'envahir. J'étais heureuse. Trop heureuse même.

Ma course ralentit au fur à mesure du défilement de mes penser. Alors c'était ça depuis le début ? Mes sentiments pour Epona était bel et bien différent. Je comprend enfin la teneur de mes sentiments... Mais aussi les siens maintenant. Ma confusion à dû la blesser... Merde !

Ainsi, je venais de prendre réellement en compte les sentiments d'Epona. Mes jambes semblaient posséder d'un second souffle. Je l'ai blessé. Comment j'ai pu croire un instant qu'elle jouait la comédie sur ses sentiments. Bon sang ! Je dois l'a trouver au plus vite.

Mes yeux captaient une chevelure familière dans la pénombre d'un couloir. Ma cadence ralentit progressivement pour être sûre que c'était la chevelure d'une de mes amies. Il n'y a aucun doute c'était bel et bien elle. Mon égale était là. Adossé dans l'ombre du mur. Son corps se courbait légèrement. Ses cheveux claires tombaient délicatement sur son visage. Je ne pouvais pas voir son visage d'où j'étais. Alors, doucement, je m'avançais, presque un peu trop hésitante :

-"Nayara ?"

Dans un sursaut crispé, son visage glissa vers moi. Ses yeux étaient fermés et un sourit était collé sur sa face. Son expression était étrange. Elle semblait bien trop forcée.... trop Fausse. Mes lèvres étaient prêtes à se mouvoir mais les paroles de mon amie ont été bien plus rapide :

-"Je t'aime."

Mon regard se grossit. Mon regard cherchait quelque chose de vrai auquel se rattacher sur ce visage qui commençait à ce tordre. Il devait plus doux.

-"Naya-"

-"Je t'aime, Cello !" Son regard bleu se planta droit dans mes iris. Cet échange était à la fois violent et en même temps, remplit d'une triste tendresse: -"Je t'aime ! Bon sang ! Je suis tombée amoureuse de toi depuis que je t'ai vue et écoutée !"

Une main se tendit lentement vers moi, avec un visage rougie et remplit d'amour. Je ne savais plus quoi faire, quoi penser. J'étais paralysée. Pas de peur ou sous le choque. S'était devant l'aura qui émanait d'elle, une aura si chaleureuse mais... Auquel, hélas, je ne pourrais jamais répondre. Mon amie à gardée ça pour elle depuis si longtemps ? Pendant tout ce temps, je n'ai rien vu et elle l'a supporter. Je me sens coupable, coupable de ne pas pouvoir te rendre ses sentiment mais aussi de me sentir redevable. Grace à toi... Je sais que mon amour pour Epona son bel et bien différent du tiens, Nayara. Je saisis délicatement ses deux maints :

-"Nayara... Je ne savais pas que tu avais ces sentiment pour moi. Je suis désolée de n'avoir rien remarquée... et aussi désolée... Je ne peux pas répondre à tes sentiments." Je baissais doucement mes yeux un peu mal pour ma meilleur amie.

-"Je le savais déjà."

Mon visage se relevait, surprise.

-"Je sais que tu aime Epona." Nayara se redressa et me regarda avec tant de tendresse que ça me compressait le coeur. Je suis si désolée Naya... Vraiment pardon. Tu es vraiment la fille la plus adorable que j'ai connu. Sa main venait caresser ma chevelure :

-"Cello, je t'en prie. Retrouve Epona et dis lui."

-"Naya... Et toi ...?"

Sa main glissa de la mienne suivit par celle qui était sur ma tête. Doucement, elle avança vers la foule, s'éloignant du petit couloir dans lequel Naya' avait trouvé refuge.

-"Ça me passera, ne t'inquiète pas. Ton bonheur..." Elle se retourna vers moi : -" Fera le mien."

Sans que j'ai le temps de dire quoi se soit. Son corps s'émergea dans l'océan auquel je fessais à allusion juste avant. Je me retrouvais seule dans cet endroit isolé. Trop d'émotion, d'un seul coup. Je n'arrive plus à réfléchir correctement, ça m'a comme épuisé. Je me sentait vraiment mal par rapport à Nayara. Je ne veux pas la blesser, ni lui mentir... Je soupirais et j'allais continuer mes recherches. Cependant quelqu'un m'interpella :

- "Cello Heartfilia ?"

Mon visage se tourna vers la source de la voix. J'allais lui répondre mais quand mes iris se posa sur la carrure de l'homme en face de moi, ma voix se coupa net comme mon esprit. Cet homme... C'était mon père :

-"Oh. Je vois que tu m'as reconnu malgré toute ces années. Sais-tu pourquoi je suis là ?"

Mon corps était paralysé et en même temps mes jambes menaçaient de me laisser tomber. C'était lui. Celui qui m'avait abandonner comme une vulgaire chose... C'était mon père. J'étais dans l'incapacité totale de lui répondre.

-"Vu ta réaction, on ne dirait pas. Après tout c'est vrai. Tu n'étais déjà plus avec nous quand ça c'est produit."

-"D-de quoi parler vous !?"

Son visage ferme s'approcha du mien pour mieux prononcer les mots qu'il voulait me dire.

-"Tu semble avoir sympathisé avec l'une de nos ex-otages."

Mon corps recula, voyant de plus en plus la menace que celui-ci représentait. Des éléments refit surface. Ne me dite pas qu'il parle de ... Epona et Xone ? Non, non ! C'est impossible !

-"Tu semble avoir comprit. Epona et Xone Evans River étaient nos otages pendant un temps."

Bon cœur fit un bond dans ma poitrine. Alors ils ont soufferts à cause de mon père ? C'est lui, le fou qui lui a fait ces marque dans le dos ? Le meurtrier des parents d'Epona ?! C'est vraiment lui ? Même si je ne l'apprécie pas... Il reste tout de même mon père. Je ne pouvais pas accepter ça ! Comment je pourrais accepter que mon père était un tueur ?

-"Je voudrais que tu m'aide à la retrouver."

Mon regard se redressa pour se planté dans ses iris noirs. La peur se remplaça par une rage sans nom.

-"Que je t'aide ?!" Mes points se resserraient et mon corps ne tremblait plus de peur, mais bel et bien de colère : -" Tu as le culot de venir me demander mon aide alors que tu l'as fait souffrir, sa famille et moi ?! Jamais je t'aiderais ?! Tu m'entends ! JAMAIS !"

Mon père semblait surprit avant d'avoir un rictus se former au niveau de ses lèvres.

-"Ce n'est pas comme si je t'avais laisser le choix. Tu vas le faire."

-"Je refuse ! Si tu lui fais le moindre mal... Je n'hésiterai pas à me venger. Alors, je t'en prie, s'il te reste qu'une once d'amour paternelle, fous nous là paix." Je me retourne prête à partir et espérer de ne plus jamais le revoir. Cette homme est vraiment ignoble... Comment ce fait-il qu'on laisse encore ce fou dehors ?! C'est un tueur sadique... Comment je peux être sa fille ? Sans oublier la relation presque haïssable que nous nous entretenons. "Famille je vous hais !" Cette citation de Gide résume parfaitement tout. Cette famille, je la hais.

-"Cello attention !" Cette voix, je l'ai reconnu comme étant celle d'Epona. Elle venait de derrière moi. Le temps que je me retourne j'entendis un coup de feu partir. Mon coeur s'arrêta et tout semblait tourner au ralentit. Mon visage aperçu le dos d'Epona et ses longs cheveux bruns attachés. L'arme volait dans les airs avant de tomber lourdement aux sols, dans un fracas sourd. Le temps que je comprenne ce qu'il venait d'essayer de me tirer dans le dos, une peur me saisit le ventre. Epona ne se serait pas interposé entre lui et moi ? Dans attendre plus je me précipitais vers elle, la boule au ventre :

-"Epona ?! Tout va bien ?!"

Son regard se retourna légèrement vers moi et doucement elle me sourit :

-"Ne t'inquiète pas. Je vais bien. Heureusement que j'étais pas loin..." Mon amie reporta son regard devant elle :-" Cello reste derrière moi s'il te plait." Sans savoir quoi répondre, j'obéis silencieusement avant de reporter mon regard, perdu, sur celui qui était mon père. Epona reprit avec une lueur que je ne lui connaissais pas, la haine : -"On se revoit de nouveau... Et a ce que je vois, vous êtes toujours aussi cruel ! Comment avait vous pu tirer sur votre propre fille ?!"

Il la regarda interloqué, avant d'arquer un sourcil et de rire. Pendant ce temps, toute la salle était en panique ou bien nous regardait avec des grands yeux, sans réellement savoir pourquoi. Les ombres dansaient avec la lumière, rendant ainsi cette endroit se rapprochait d'une image des flammes des enfers dont, seul, Hades avait le secret. Et cet Hades, était devenant nous. Une fois que son rire se calmais, il cracha froidement :

-"Cello, tu as vraiment cru un instant que j'étais ton père biologique ?! Je t'ai enlevé à tes parents pour avoir en échange de l'argent ! Je t'avais pris pour cette fille en face de toi. Alors, je t'ai garder pour ensuite t'abandonner pour me venger !"

Mes larmes me montaient aux yeux. Alors je ne suis pas sa fille. Je me sentais vraiment mal, comme trahi par ce que j'ai toujours cru. Sans m'en rendre compte je m'étais courbée en avant tenant mes deux mains entre elle. Je fermais les yeux dans l'espoirs que tout soit un rêve. Je voulais que ça soit un rêve. Vraiment.

-"Cello." Une main se posa sur mes deux mains. Mes iris s'ouvrirent et j'aperçue ce regard qui essayait d'être rassurant pour moi : -"Tout va bien, je suis là."

Après cette échange, pendant que cet homme rigolait de moi, Epona se baissait pour récupérer l'arme à ses pieds. Que faisait-elle ? Il eut un rictus amusés :

-"Tire sur moi ! Vas-y ! Montre moi que tu es bel et bien la fille de Célestia Kasai ! Montre moi son visage remplit de fureur ! Mon moi ce visage que j'ai aimé" Criait-il, à plein poumons. J'éprouvais de la pitié à son égare. Il a donc fait tout ça par déception amoureuse... Il est vraiment pathétique avec ce visage rempli de douleur et en même temps d'amertume.Mes iris brumes se posait de nouveau sur l'arme tremblante qu'avait Epona entre ses mains. lentement elle leva cette arme sur lui, sous la surprise de tous. Les yeux verts restaient calme mais si on la connaissait, on sait que en réalité, ce calme signifiait autre chose : La haine. Sa haine est bien plus forte que la mienne et incontrôlable :

-"Tu ne toucheras plus à ma famille." Dit-elle, avec une amertume dissimulé. Son doigt allait bouger pour appuyer surement sur cette gâchette. Non... Ne deviens pas une tueuse toi aussi !

-"Epo' arrête !" Je me jetais sur le canon pour le baisser vers le sol. Le coup partie. Inconsciemment, j'avais fermé les yeux. Je m'attendais à une douleur quelconque mais je ne ressentis rien. Par contre un jurons suivit d'une chute m'indiquait qu'elle l'avait touché. Je jetais un bref regard derrière moi, pour voir cette ordure au sol, se tenant sa jambe. Je ne pu m'empêcher de penser à un "bien fait". Puis je retournais mon visage sur celle que j'aimais et j'aperçue de l'incompréhension totale. Je m'avançais doucement vers elle pour la prendre dans mes bras :

-"Epo... Ne le tue pas, ne devient pas comme lui. S'il te plait."

Je pouvais sentir son corps entre mes bras tout tremblent. Je ne pouvais dire si c'était sous l'adrénaline ou l'effrois. Cette main qui tenait l'arme, la laissa glisser de ses mains pour s'écraser doucement au sol avant de faire longer le bras le long de son torse. Ses mèches rebelles glissa et se mélangeaient avec les miens comme sa chaleur corporelle avec mon corps. Immobile et silencieux, Epona ne bougeait plus. Au même moment, la sécurité était arrivé pour embarquer ce type et prendre l'arme qui était au sol. Un homme nous mis légèrement à part, sans pour autant nous séparer. Ainsi nous nous retrouvons un peu à l'écart des regards des curieux. Bizarrement, j'arrivais à supporter pour l'instant toute le stresse, c'était comme si je devais le faire pour Epona.

Dès que l'agent de sécurité était partie, je sentir ses jambes la lâcher tombant presque tout son poids sur moi. J'amortie sa chute avec ma maigre force qu'il me restait et ses bras s'enroula autour de moi suivit de léger sursaut de ses épaules. Ses mains étaient crispés sur moi. C'était comme si elle avait peur, même plus que peur... Epona était terrorisée.

-"Cel-Cello... Je suis désolée... Je suis désolée.... Pardonne-moi..." Sa voix était brisé. La brune peinait à trouver les mots et ses sursauts étaient les sanglots qui commençaient à passer à travers mes vêtements. J'ai eu un pincement au coeur la voyant dans cette état. Son emprise se resserra de nouveau sur mes vêtements : -"J'avais si peur de te perdre... Je ne veux pas te perdre... Cello..."

C'était le coup final pour mon coeur. A mon tour ma prise se serra autour d'elle et celle-ci le sentit. Son regard vert larmoyant roulait vers mon visage. Son visage passa d'une expression désolée à un regard surprit :

-"Epo'... Tu es la pire !" Mon corps à son tour commençait à trembler. J'ai eu aussi si peur. Peur pour elle. Mes yeux s'embrumaient de ses perles d'eaux salées : -"Je ne veux pas te perdre aussi... Alors s'il te plait... Ne fait plus jamais ça !"

Je sentis un boule se former dans le bas de mon ventre et à mon tour mon corps tressaillait sans que je ne puisse l'arrêter. Toute l'adrénaline et la pression retombait enfin. C'était à mon tour d'être paniquée. Epona eut un petit sourire avant de rire doucement. Je me séparais d'elle pour mieux comprendre :

-"Epo ! Il n'y a rien de drôl- !"

Son visage venait de se coller contre mon front, me laissant sans voix. Ses yeux verts encore larmoyant me fixaient avec une expression si douce :

-"Cello, merci. Merci pour tout ce que tu as fait pour moi. Merci de m'avoir sauver..." Ses yeux se fermaient avant de venir blottir son visage dans mon cou. Visage qui était devenu pire que rouge entre temps. Tout comme le mien...

"Merci de m'avoir sauvé.", alors... J'ai réussi à la sauver. J'ai réussi à la sauver d'elle ? Mes larmes qui au départ étaient faite de rages et d'effrois, changeaient en quelque chose de plus calme : de la joie. Ces perles dévalaient sur mes joues avec ses mots qui je tenais à lui dire. "Je t'aime.". C'est larme les criaient. Non, les hurlaient. C'est larme était pour toi. Je suis touchée par ces mots car ils viennent de toi ! Ils me font cet effet car je suis si heureuse d'avoir réussi à te sauver ! Je suis heureuse de t'avoir apaisé.

Je la poussais légèrement de moi pour voir de nouveau ses yeux si envoûtant à mes yeux. Tes yeux sont si émotif et magnifique quand on les connait. Quand on sait surtout les lires. On peut y voir sa gentillesse, son espoir, son courage :

-"Epona. Je ne suis peut-être pas aussi douée que toi pour m'exprimer ce que je ressens mais... Je vais essayer. Tu as toujours essayer de m'aider et à m'apprendre à ne plus avoir peur. Tu m'as toujours soutenu et tu m'as prouvé plus d'une fois que je pouvais te faire confiance. Plus le temps passe, plus j'appréciais tes gestes, ta voix, tes rires, tes blagues, ta maladresse, tes cris, tes yeux... Je ne suis jamais tombée amoureuse et au départ j'ai cru que c'était de l'amitié. Mais... Grâce à Nayara, j'ai compris. Les sentiments que j'avais pour toi était bien plus fort. Bien plus chaleureux. Je suis tombée amoureuse de l'écervelée que tu es. Je suis tombée amoureuse de toi."

Epona avait la bouche entre-ouverte avec de vive couleur. Puis un sourire niais se formait sur ses lèvres avec des larmes qui dévalaient ses joues cramoisie. Ses épaules se levaient avant d'avoir des légers sursauts. Je souris doucement. Pour ensuite essuyer ses larmes qui coulaient :

-"Je t'aime Epo. Donc je t'en prie. Promet moi de ne plus jamais faire de chose aussi dangereu-"

Epona venait de bondir sur moi en m'enlaçant me faisant basculer en arrière. Je poussais un petit crie de surprise avant d'entendre le rire joyeux d'Epona. Je pouvais imaginé à la perfection son sourire radieux sur ses lèvres. Je sentais son coeur battre contre ma poitrine, je pouvais sentir que cette fois-ci, son cœur battait comme le mien. Ils chantaient à l'unions. Je souris à mon tour avant de fermer les yeux, soulagés.

Je me sens bien plus libre maintenant. Je vois un avenir auquel je n'aurais jamais cru connaitre un jour. Et ce radieux horizon de l'avenir, je ne peux que le voir en toi.



*-*-*-*-*-*-*



En moins d'une semaine, plein de chose c'est passé depuis l'incident au théâtre. Celui qui prétendait être mon père a été arrêté et enfermé pour une bonne partie de sa vie. Epona m'avait raconté qu'elle avait tout entendu de l'échange avec Naya ou ce type. Elle était assise au fond du couloir et elle n'osait pas bouger au début... Une fois que les choses se sont calmés et que la rumeur se sont répandu, tout le monde était venu nous voir les uns après les autres pour nous rassurer ou nous aider. Quand il avait appris que cet homme nous avait menacé avec une arme, ça les avaient terriblement inquiétés. Nayara ne m'a plus parler de sa déclaration et fait comme si tout allait bien. Je suis très inquiète mais elle refuse catégoriquement d'en parler bien que j'insiste. Mais il y avait autre chose qui me préoccupait... Mes véritables parents. Maintenant que je sais la vérité, je devais à tout pris les retrouver. J'ai réussi à obtenir quelque information et il se pourrait que mes parent soient en Angleterre. Le seul moyen pour avoir plus d'élément c'était que j'aille sur place.

Voilà pourquoi je suis actuellement dans un aéroport, avec ma valise en main. J'attendais sur le banc de fer du lieu avec des écouteurs dans mes oreilles. Je pensais à Epona. Maintenant que notre relation est claire, que devrais-je faire ? Enfin... Comment réagir ? Il y a eu tellement d'événement qu'aucune de nous deux n'a su ce qu'il fallait faire. Quelque chose de froide toucha ma nuque. Un frisson parcouru mon dos avant de me retourner rapidement pour comprendre qui était le coupable de cette blague. J'aperçu le visage familier d'Epona qui me tendait une canette de coca tout en prenant appuie sur le dossier du banc. Silencieusement je m'en saisit puis retourna mon regard devant moi. Mon amoureuse passa par dessus la rempare qui nous séparait avec agilité pour s'asseoir à côté de moi. Aucune de nous deux ne parlait.

J'y pense... Quand je lui ai dit que j'allais partir pour l'Angleterre pour un séjour indéterminé, elle ne m'a rien dit. Juste un hochement de la tête et elle m'a encouragé à le faire. Tout en sirotant le contenu de ma canette, je glissais mes yeux vers elle qui c'était retourner vers moi au même moment. On a eu un échange avant que je ne fuis son regard :

-"Cello, si tu es inquiète pour moi, ne t'inquiète pas... Je vais bien."

-"Epo'... Je pars pour un sacré moment et j'ai peur que ça te blesse cette distance..."

Elle se tut pour réfléchir pendant quelque instant avant de reprendre :

-"Tu sais Cello, je te fais entièrement confiance. Je t'aime mais cet amour ne doit pas t'entraver. Je suis prête à attendre toute une vie mais jamais je t'empêcherais de partir si tu le souhaite. Tu vas voir tes parents que tu n'as pas vu depuis des années et je comprend parfaitement cette décision."

Je souris tendrement avant de poser ma tête sur son épaule. Soulagée.

-"Tu es vraiment la personne la plus adorable Epona. "

Je l'entendis bafouillé quelque chose qui me fit rire doucement. J'étais bien là, avec elle. Même si c'était surement pour un temps, j'étais la fille la plus heureuse du monde. Je suis si heureuse d'être à ses côtés. Epona était rouge mais un sourire s'était formé sur ses lèvres. Elle aussi, semblait heureuse.

"Le vol pour l'Angleterre ne va pas tarder. Merci à tout les passagers de ce diriger vers la porte A24."

Je me redressais pour envoyer un regard à Epona qui m'envoyait le même regard. Triste mais encourageant. Je me levais avec la valise en main et me dirigeais avec Epona vers le portail. Si je le traversais elle ne pourrait plus me suivre. Je m'arrêtais et me tournais vers elle, elle était rouge avec ses yeux qui bougeaient dans tout les sens et semblait vouloir me dire quelque chose :

-"Epo' ? Que veux-tu me dire ?"

La brune eut un sursaut avant de se tenir nerveusement les mains :

-"Je... Fin'... Je voudrais avoir ... Euh..."

-"Avoir quoi ?" Je pouvais sentir sa panique dans ses yeux. Quelque part, c'était amusant mais aussi très craquant.

-"Un... Des nouvelles... Tu pourrais m'envoyer des lettres ?"

Je restais silencieuse pendant quelque seconde avant d'éclater de rire. Son teint devint encore plus rouge qu'il ne l'était avant de me calmer :

-"Mais bien sur ! Mais pourquoi des lettres ? Ca pourrait aller plus vite par mail ou message ? Non ?

-"Je trouve que c-c'est le point commun entre la musique et le dessin. Nous écrivons une histoire à raconter pour les autres. Le dessin donne un visage à ce texte, le chant lui donne une âme..."

Je la regard bouche-bée. C'est tellement romantique ce qu'elle venait de dire. C'est vraiment touchant.

-"C'est d'accord !" Dis-je, en souriant. Un sourire satisfait se formait sur ses lèvres avec des rougeurs vives comme pour montrer sa joie. J'aime tellement ses expressions, j'ai juste qu'une envie : -"Epo', rapproche toi, j'ai un truc à te dire..."

Naïvement, elle avança son visage près du mieux pour entendre ce que j'avais a dire. Sauf que, je me saisis sa main pour la tirer doucement vers moi et lui embrasser la joue. Epona ne réagit pas toute suite, ce n'est qu'une fois que l'information atteigne son cerveau qu'elle se recula pire que rouge tomate avec un aire coincée entre l'euphorie ou la panique. Je ris doucement avant de m'avancer vers le portillon et de le passer.

Je jetais un dernier regard sur toi. Tu avais posé ta main sur cette joue que je venais d'embrasser et de nouveau, tu me souris de toute mes dents. Pas besoin de mot, ce sourit voulais dire "Je t'attendrais, je t'aime !". N'est-ce pas...?

Je lui souris en retour. Moi aussi. Je t'aime Epona Evans River.

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