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L'histoire sans nom / Chapitre 2

Aliona Tma
Aliona Tma
Endergirl maléfique
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Jeu 10 Juil - 22:14
Aliona Tma
Chapitre 2 : Explosion

Mathieu ne m'attendais pas à la sortie. Je m'y attendais. Qu'il soit venu au match était déjà beaucoup. Je devrais m'en contenter.
 Je me mis à marcher rapidement. Le froid arrivait peu à peu et la température ne devrait pas dépasser un ou deux degrés pendant la nuit. Il neigera peut-être. En marchant dans les rues, on pouvait voir les habitants allumer les radiateurs, fermer les volets... : la ville se prépare à l'hiver. On pouvait même trouver des pelles sorties au cas où.
 J'étais arrivée ici il y a 8 mois, en avril. Je m'étais habituée au vert, aux plantes, aux gens joyeux... Mais quoi que j'en dise, j'ai hâte de voir arriver la neige. Je ne l'ai pas vu beaucoup de fois a cause des nombreux déménagements qu'on a dû faire pour le travail de mon père. J'ai cessé de compter le nombre de fois où j'ai dû changer de maison, de ville, de pays ou de continents. La seule belle chose que ça m'aura apporté est que maintenant, je sais parler plus de cinq langues, j'ai vu plus de citées étrangères que bien des explorateurs mais, par contre, je n'ai aucun ami. Toutes les personnes que je connaissais m'ont étés arrachées une par une. Seul reste la neige. Et la paix qu'elle m'apporte quand elle tombe.
Non, ce n'est pas vrai. Il y a le sport aussi. Cette faculté de pousser mon corps au delà des limites, de le contraindre à des exploits étonnants. Quand je bouge comme ça, je suis heureuse, profondément heureuse. Je me sens entière. J'aurais pu devenir une championne dans n'importe quel domaine. Si seulement …
 Un coup de klaxon me tira de ma rêverie alors que je traversais la route. Je cours vers le trottoir opposé et lève ma main en signe d’excuse au conducteur qui avait freiné pour m'éviter.
Je reprend ma route lorsque je vois deux homme derrière moi. Il ne porte pas de manteau malgré le froid, ils ont des costumes noirs, des chapeaux noirs, des lunettes noires qui leurs cachent la moitié du visage.
Quand je les vis, ma pierre devint glaciale, tellement froide qu'elle me brûla. Il ne faisait pas si froid que ça pourtant. C'était la première fois qu'elle me faisait ça. Je la portait depuis toute petite, mes parents me l'avait offerte dans un de leurs seuls élan de tendresse. Je l'avais gardé en souvenir de ce jour. Ils m'avaient dit qu'elle me protégerait mais, à ce moment là, je n'avais pas fait attention. Maintenant, je me demande ce que ça voulais dire.
C'est sûrement les hommes en costume dont Lise m'avait parlé, mais ils n'avaient pas la tête de recruteurs. Ils me fixèrent un bref instant, échangèrent un regard et firent demi-tour. Ils me seraient sortis de la tête sitôt après les avoir repérés si ma pierre n'était pas devenue froide à leur approche.
J'hésite.
J'ai envie de les suivre, plus par curiosité que par méfiance, mais ce fut une autre envie qui prit le dessus cette fois : il faut que je trouve un moyen pour que mon père n'apprenne pas ce que j'ai fait pendant le match.
Si il l’apprend... Je n'ai aucune envie de déménager une nouvelle fois.

J'habite une maison de luxe. Fenêtres noires, alarmes partout, tellement blanche qu'elle vous pète les yeux rien qu'en la regardant. Je ne l'aime pas. Trop ''prout-prout'' pour moi.
Je n'ai aucune idée de ce que fait mon père, tout ce que je sais c'est qu'il gagne beaucoup d'argent.Quand on dit ''l'argent ne fait pas le bonheur'' je suis entièrement d'accord. L'argent fait le malheur quand on en a trop à mon avis. J'en ai subi les conséquences. Un compte en banque ne remplacera jamais un sourire. L'éducation que j'avais reçu n'aspirait qu'a faire de moi la nouvelle Einstein, et encore...
Je me mis à courir de petites foulées. Non pas parce que je suis pressée, mais parce que ça me permet d'oublier les pensées négative et là, j'en ai un certain nombre à évacuer.
L'athlétisme est la discipline avec laquelle j'ai pris compte de ma différence. J'avais 6 ans, j'étais en CP. Ma professeur de sport avait été sidérée de voir que je pouvais courir à bon rythme pendant une heure sans m'essouffler. Elle en avait parlé à mon père, persuadée d'avoir mis la main sur la future championne d'athlétisme. Une semaine plus tard, on avait déménagé. J'avais commencé à comprendre.
Lorsque je pousse la porte de la maison, il n'y a personne. Mes parents m'avaient prévenus qu'ils rentreraient tard. Pour une fois j'en était contente, je n'aurais pas à m'expliquer avec mon père avant demain. Je me fais cuire des pâtes, les mange en vitesse et vais me coucher, il est tard.
Je lis dans mon lit quand j’entends la porte s'ouvrir. Je regarde l'heure : 23:38. D'habitude, ils rentrent plus tard. Mais j'ai un doute. Une sensation que je n'ai pas souvent. Je me lève, regarde par la fenêtre, j'ai vu juste ! Il neige ! Je me prépare un sac : des biscuits, une boisson chaude, de l'eau ou devrais-je dire de la glace par ce temps, un pull au cas où et je m'habille en vitesse avec des vêtements chauds. J'ouvre ma fenêtre, me retourne, prend mes gants et descend par la gouttière. Elle est solide et j'ai déjà fait ça, c'est sans risque.
Je sors dans le jardin, penche ma tête vers le haut, ouvre la bouche et savoure. Quelle douceur ! Je m'écarte un petit peu plus de la maison et je ferme les yeux. Depuis le temps que j'attends ça ! Rien ne pouvais me faire sortir de ma bulle. Rien. Sauf peut-être...
J'entend une explosion, derrière moi. Du côté de ma maison. Je tourne ma tête avec difficulté. Avec l'espoir, vous devez connaître, l'espoir que ce n'est pas à vous que c'est arrivé. Quand je la vois, ma maison, ou ce qu'il en reste. Je... j'ai la gorge coupée. Je ne peux même pas décrire ce sentiment. Ce n'est pas possible. Pas ça ! Pas à moi ! Je sent des larmes couler sur mes joues. Le choc de la déflagration m'a sûrement fait mal. Je m'en fiche. Totalement. J'aurais dû être là. Avec mes parents. J'aurais préféré être là, dans les flammes. Plutôt que de devoir avoir ce calvaire. Je dois rêver. C'est pas possible... Je suis en train de rêver c'est la seule explication. Mes larmes coulent de plus belle. Je veux hurler, expulser ma colère, ma frustration. Je n'arrive qu'a chuchoter. Pourquoi ? Pourquoi ! Je cherche mes parents des yeux. Ils ont peut-être échappés à la déflagration. Je cherche à me convaincre moi-même. Je sais que tout est vain. Ma vue se brouille. Je pleure tellement que mon visage est trempé. Je m'en fiche. Je cherche mes parents.
-Arrête Aliona. Il faut que tu te rende à l'évidence. Ils sont morts comme tu aurais dû l'être.
Je me parle à moi-même maintenant. Je… je fond en larmes. Ce n'est pas possible ! Pas comme ça ! Pourquoi eux ? Pourquoi nous ? Pourquoi moi ? Pourquoi est-ce que j'y ai échappé ? C'est pas vrai ! Je me roule en boule dans la neige.
Au bout d'un certain temps, je me suis calmée. Je me relève et regarde autours de moi. La tristesse a laissé la place à la détermination. Je trouverais qui a fait ça ! Et il le payera ! Cher !
Je lève les yeux et vois, en haut d'un arbre. Une personne. Elle a tout regardé. Ça doit être elle ! Je n'arrive pas à bien la voir d'ici, il neige et il fait nuit. La personne commence à descendre, je me cache derrière un arbre proche. Plus elle descend de l'arbre, mieux je la distingue. C'est une fille. Elle doit avoir à peu près le même âge que moi. Elle est fine, une taille moyenne, de grand cheveux épais entourent sa tête. Son visage est indiscernable et pour les couleurs c'est pas encore ça. Elle a fini la descente, elle se tourne vers moi et avance. Je commence à avoir peur. Et si elle m'a vu, et si elle veux terminer le travail ? Mes jambes se ramollissent et je commence à trembler. Elle se campe devant moi, les bras sur les hanches, un grand sourire sur le visage. Je suis morte de trouille.
-Que... Qui êtes-vous ?


Un peu de suspense pour une fois ! L'histoire commence à s'écrire et les questions commencent à fuser... Qu'est-ce que vous en penser ? (Ça rime x)) Vous allez me tuer … J'aime ça ! Mouhahaha!Hum hum… J'ai dit pas pendant l'écriture, kikou...;p Merci d'avoir lu et n'hésitez pas à laisser un commentaire !
Pour retrouver l'histoire complète : https://communautesadique.forumactif.fr/t572-l-histoire-sans-nom
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ThugCannella
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Dim 13 Juil - 6:55
ThugCannella
C'est trop triste Sad
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