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Notre beau monde...

Lielea
Lielea
Sadique Débutant
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Localisation : Sous le ciel d'automne
Mer 23 Juil - 17:26
Lielea
Voyageurs: Chapitre 8

Mon souffle… La seule chose existante autour de moi… Inspire… Expire...
« Anira! »
Inspire… Mon nom… Je dois continuer de respirer… Je suis dans l'obscurité… Seule… Inspire… Expire… Inspire… Le noir… 

« Anira! »
J’essaye d’ouvrir mes yeux, mais ils ne veulent pas. J’ai l’impression qu’une masse d’au moins une tonne pèse sur mon corps et bloque mes bras sous moi dans une position des plus inconfortables. Mes jambes aussi sont lourdes et refusent de m’obéir. Je sens un léger souffle apportant une odeur humide de fond de grotte et j’entends comme un souffle roque a ma gauche. Ou suis-je? J’essaye à nouveau de voir, mais les muscles de mes paupières ne suivent pas. Je me rends compte que j’ai mal partout mais je ne crois pas être blessée. Cela ressemble plus à des courbatures en fait. Des courbatures douloureuses. J’essaye de me concentrer, mais c’est comme si il y avait de la ouate dans mon esprit, je n’arrive pas à enchainer les pensées. Alors je reste comme ça, sans bouger, ma tête complètement vide, jusqu’a ce qu’une ombre apaisante se jette sur moi et que tout redevienne noir.

Je me réveille, en tout cas j’en ai l’impression. Mes yeux ne veulent toujours pas s’ouvrir, mais la sensation dans mes bras et mes jambes est revenue. Ce qui ne veut pas dire que je peux les bouger, malgré mes faibles essais. Je me concentre sur un endroit froid à mes poignets. Quelque chose de rugueux et mouillé en fait le tour. Suis- je attachée?
« Anira! »
Quelqu’un dit mon nom. La voix me semble connue, mais je n’arrive pas à la classer. Pour l’instant j’essaye de me concentrer à ce qui se passe en dehors de moi, pas sur mon intérieur, pas sur les possibles gens qui m’entourent.
Il fait froid, malheureusement juste en dessous de la limite du désagréable mais sans être dangereux pour le corps. Je suis couchée sur un sol dur, de même température que l’atmosphère et passablement droit. Mes mains et mes pieds sont attachés, en tout cas je n’arrive pas à les bouger. Mes cheveux sont soit ouverts soit très en désordre car je sens une mèche me pendre en travers du visage. Je me sens sale aussi, cela doit faire un moment que je ne me suis pas lavée et la sueur me colle partout. Mes vêtements sont lourds à cause de l’humidité et sentent le renfermé et il y a aussi une légère odeur de graisse dans l’air, elle est mélangé a la senteur du sang et du froid, comme au fond d’une grotte profonde. Autrement dit, ça sent la douleur.  Cette découverte m’épouvante et me fait remarquer les sons autour de moi. Il y a des pas, lents et réguliers, qui viennent apparemment de me passer. Des chuchotements m’entourent, des pleurs et parfois des cris viennent de la direction ou allaient les pas. Et il y a toujours encore la voix qui dit mon nom. 
« Anira… »
D’un coup je sens que quelqu’un d’autre s’approche.
« Tais toi le vieux! » 
Un bruit de métal contre du métal et un gémissement de douleur à ma gauche. J’ai peur.
L’homme qui se tenait à mes pieds repart, et le silence revient, accompagné de l’obscurité et du noir.

Je reprends conscience, je ne sais pas depuis combien de temps je me suis évanouie, mais mon esprit est moins embrumé, ce qui me fait malheureusement remarquer à quel point ma gorge et sèche. Mon ventre aussi réclame du liquide et de la nourriture: j'ai faim comme si cela faisait des jours que je n’avais pas mangé. Mes paupières ne réagissent pas, mais je commence à avoir l’habitude de ne rien voir, ça m’épargne probablement la vue de l’enfer dans lequel je me trouve. Je dois me concentrer. J’essaye de me rappeler ce qui c’est passé avant que je me réveille à cet endroit. Peu à peu les souvenirs reviennent, et avec eux une angoisse profonde.
J’étais avec mes trois protecteurs: Alex, le plus grand avec ses yeux rouges et noirs qui sait contrôler le feu; Jack, qui sait contrôler la glace et qui, en tout cas au niveau de l'âge, est immortel; et le dernier, Leo, mon frère aux cheveux d’or, que je n’ai retrouvé que il y a peu. Nous étions allées chercher mon mentor, Thuneo, car les gardiens sont chassés dans le pays. Nous avions retrouvé sa maison, mais elle avait été détruite. Puisque je ne pensais pas qu’il était mort, j’ai réussi à convaincre mes compagnons de suivre une trace laissé par ceux dont nous pensions qu’ils avaient capturé mon maitre. Nous la remontions depuis trois jours et nous situions au bord d’une falaise bordée de vieux chênes lorsque je me rendis compte de la visibilité de la piste. Elle était marquée, ce n’étaient plus les petits brins d’herbe pliés qui nous indiquaient le chemin, mais des traces de bottes, bien enfoncées dans la terre sèche, un sol sur lequel les empruntes sont quasi invisibles qui montraient la direction. Ces indices, à peine trop évidents pour être normaux, m’avaient alertés. Mais à partir de là… C’est le noir complet dans mes souvenirs. Je ne me rappelle plus que de cris dans mon dos et une douleur intense à ma tempe. A ce moment je ne voyais déjà plus rien, c’était comme si d’un coup toute lumière avait disparue du monde. 
Au moins une chose est claire: Je suis bel et bien enfermée, l’attaque n’était pas douce. 
Cette découverte me fait prendre une grande inspiration, bruit éclatant en d’infimes échos dans le silence qui m’entoure.
"Anira?" 
Ce n'est qu'un chuchotement. 
Je ne réagis pas, j’ai trop peur du savoir, je n’ai qu’une envie: retourner dans le noir, le seul endroit qui me parait sans danger et même agréable au vu des circonstances. 
Après quelques minutes de silence je me calme un peu. Les choses les plus importantes à savoir maintenant sont l’endroit où je suis et comment je fais pour en sortir. J’essaye de faire bouger l’énergie autour de moi dans le but de déjà enlever les chaines qui me maintiennent dans ma position couchée… 

Une fois de plus je sors de la noirceur qui m’avait reprise. Lorsque j’ai touché l’énergie je n’ai pas seulement eu l’impression de me cogner contre un mur invisible mais une douleur fulgurante a traversée tout mon corps et c’est bloquée dans ma tête ce qui a provoqué mon évanouissement. 
En y repensant je commence à trembler de toute part. Il faut à tout prix que j’ouvre les yeux, il faut que je voie ce qui se passe. 
« Anira! »
La voix chuchote toujours, mais elle est devenue insistante. Qui est-ce? Lorsque le nom de la personne me revient mes yeux arrivent enfin à fournir l’effort que je leur demandais. Ils s’ouvrent et me laissent voir un plafond sombre et gris. Il est plein de crasse et partiellement recouvert d’une mousse jaunâtre qui fait planer une odeur de moisissure en décomposition dans l’air déjà respirée un millier de fois. Je tourne la tête dans un moment de force et vois enfin la personne qui n’a cessée de m’appeler. Je vois dans ses yeux aussi bien le soulagement que le désespoir profond. Quant aux miens, ils se remplissent de larmes salées et douloureuses. 


Et voila! Un chapitre de plus terminé!
Je change d'atmosphère, dites moi ce que vous en pensez, ce que je peux améliorer... A partir de maintenant l'histoire devrait s'obscurcir un peu (enfin... c'est ce que je veux faire^^)
J'espère vraiment que cette partie vus à plu! 
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