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Et si la CHM s'était passée autrement ?

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M.S.
Petit Sadique
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Jeu 25 Sep - 15:09
M.S.
Chapitre 7, jour 10, partie 1 : Dans les entrailles du monde

Dans le noir complet, elle regardait fixement le plafond de pierre. Elle n'essayait même pas de dormir. Elle réfléchissait. Il s'était passé tant de choses en une journée. Elle avait cru mourir, tuée par Aypierre, mais elle s'était retrouvé embarquée dans une histoire pas possible de révolte et d'unification et elle avait atterri dans un bunker-palais souterrain construit en un temps record, puis elle avait parlé de fantômes avec un meurtrier atteint de remord qu'elle avait finalement décidé de sauver alors qu'elle n'avait pas la moindre idée de comment faire et qu'il était l'assassin de sa meilleure amie et enfin elle avait essayé de l'embrasser alors qu'elle ne s'était jamais crue amoureuse de lui pour finalement philosopher sur la vie avec le maître de la mort. Cette journée n'avait aucun sens. Dans sa tête, elle tournait tous les événements à l'absurde dans le seul but de contenir la marée d'émotions qu'ils contenaient. Pourquoi avait-elle accepté de suivre Aypierre si facilement ? Pourquoi ne lui en voulait-elle pas ? Était-ce une traîtrise de sa part comme tentait de lui monter implicitement Zelvac par son attitude ? Pourquoi avait-elle voulu embrasser Aypierre ? L’aimait-elle ? Le geste lui était venu si naturellement. Et pourquoi avait elle décidé de le sauver ? Elle n'avait eu aucun lien avec lui auparavant ! Elle ne pouvait pas se charger de tous le monde ! A moins que si, ce soit cela la réponse. Elle avait suivit Aypierre parce qu'il lui proposait un moyen de tous les sauver. Elle n'éprouvait plus de haine, ni d'amour. Elle ne voyait de chacun que les bons cotés, oubliant les mauvais, mais elle n'éprouvait qu'une profonde tristesse à l’idée de les voir mourir. C'était un gâchis, c'était tout. Elle voyait Skillnez comme le héros ténébreux et sauvage, Siphano comme l'ami fidèle qui fait hésiter entre amour et amitié, As2pick, le beau et fort jeune homme abstraitement désiré, Xef, le confident délicat et gentil aux mille petites attentions discrètes, Aypierre, la personne sur qui l'on peut toujours compter, qui sait toujours quoi faire face à n'importe quels problèmes, un pilier solide, une aide éternelle face à toutes les situations, Bboy, l'amoureux romantique, Frigiel, un ami tendre et câlin, Ectalite... Pour tous elle mêlait cet étrange amour et l'amitié si bien qu'elle ne savait plus où les ranger ; seul la place de Zelvac était claire, elle le chérissait et le protégait comme un petit frère. Croustinette se rendait compte qu'elle avait changé. Elle leur avait tout pardonné et voulait tous les sauver. C'était l'unique but du baiser qu'elle aurait pu donner à Aypierre. Le ramener à la vie par l'amour, c'est tout.

Elle ne pouvait trouver le sommeil. Un sorte de tension lui serrait le cœur et la maintenait en éveil. La nuit n'était que ténèbres et le silence coulait dans sa chambre. Elle se sentit seule tout à coup. Seule à être vivante entre ces murs de pierre qui se refermaient sur elle tel un tombeau. Les hommes dormaient, plus rien ne bougeait. Elle était toute petite, frémissant sous ses draps. Il lui sembla alors entendre une main frôler sa porte comme pour se guider à l'aveugle dans l'obscurité du couloir. Était-ce un simple jeu de son imagination ? Il n'y avait personne. Elle se figea, immobile, allongée dans son lit et écouta de tout son être. Mais le calme ne semblait pas avoir été troublé par quoi que ce soit. Croustinette fini par se détendre, lentement. Elle osa respirer. Elle relâcha ses muscles et finit par oublier cette drôle de sensation. S’endormit-elle ? Elle ne put le dire après. Une silhouette éclairée par une flamme tremblante. De grandes ombres dévoraient son visage que Croustinette reconnaissait sans pouvoir nommer. De cette être tissé d'ombre et de lumière, elle ne voyait que les yeux injectés de sang qui lançaient leur regard sauvage devant eux. Les lèvres du visage se soulevèrent en un sourire froid et amer. Une dent brilla. La personne était-elle sortie ou bien le fantôme s'était t'il évaporé, elle ne le sut pas et entre rêve et réalité elle resta figée de stupeur jusqu'à ce qu'un rire lugubre, pénétrant les sens et grésillant dans les sons les plus aiguës perceptible par l’oreille humaine, la réveille de sa torpeur avec la violence d'un seau glacé. Elle se leva à moitié de son lit. Le rire lui été parvenu de l'intérieur même des murs et elle ne pouvait dire s'il venait plus de droite ou de gauche. Le silence de mort été revenu, l'engloutissant toute entière. Son esprit dans les limbes d'un sommeil léger ne mêlait-il pas ses fantasmes à la réalité ? Sa porte s'ouvrit lentement dans un grincement qui la fit frémir. Par l'entrebâillement, elle ne vit que les ténèbres du couloir. Il devait être très tard, minuit peut être, une heure tout au plus. Par la porte entrouverte lui parvint un bruit. C'était le frottement sourd d'un morceau de tissu traîné sur le plancher. Une porte grinça. Qui donc pouvait bien circuler à cette heure ? Aypierre peut-être ; quand elle était allée se couché, elle l'avait vu penché sur ses plans dans la lumière d'une bougie. Peu à peu, elle entendit des bruits de pas se rapprocher, puis s'éloigner sans qu'elle ne voie personne passer devant sa porte. Elle se prépara à se lever mais il n'y eut plus rien. Le silence total l'enveloppa comme une couverture et elle n'entendit plus que le bruit du sang dans sa tête. Soudain, il y eut un grand bruit ! Quelque chose se brisa en chutant. Croustinette se leva d'un bond, alluma une bougie et sortit de sa chambre.
Le couloir s'étendait de part et d'autre. Il s'enfonçait dans la pénombre et Croustinette ne pouvait en voir le bout. Elle s’avança lentement, tenant la flamme devant elle. Sa longue robe de chambre frôlait les murs. Un souffle de vent froid traversa le corridor de part en part. L'air semblait se faire aspirer par la bouche géante du couloir. La flamme de la bougie trembla. Derrière elle, son ombre s’étirait avec une allure de spectre. Devant elle une porte grandissait. C'était la chambre de Zelvac. Croustinette actionna la poignée mais la porte ne s'ouvrit pas. Elle était fermée à clef de l'intérieur. L'oreille contre la porte, Croustinette cru l’entendre remuer dans son sommeil. Rassurée, elle allait regagner son lit quand une légère odeur de brûlé lui parvient. Alors elle s’enfonça plus profondément. Elle passa plusieurs portes qui semblaient avoir toutes été fermées avec un soin particulier. Elles avaient été toute la journée ouvertes et il était indéniable qu'une main les avait fermées ce soir là. Après avoir ouvert la troisième pièce, un nuage de fumée lui brûla le visage. Par l'ouverture qu'elle venait de faire s’échappa un panache de fumée noir et si opaque qu'il obscurcit entièrement la lumière de la bougie. Mais Croustinette n'avait plus besoin de cette petite flamme, une lumière forte et ondulante qui tachait le mur blanc en face d'elle de grandes formes écarlates. Cela venait du salon. Aypierre ! La fumée lui brûlait les poumons, lui piquait les yeux et ce n'est que dans des formes floues qu'elle vit dans un grand bûcher, le corps inanimé. Il était à la même place qu'il avait occupé hier soir, assis à une table de bois au milieu d'amoncellements de brouillons qui a présent flambaient. Il gisait inerte parmi les flammes. Elle cria mais il ne bougea pas. Alors elle attrapa le dossier de la chaise et le tira en arrière. La chaise bascula, ses pieds se cassèrent et le corps roula hors du feu mais rien ne le sortit du sommeil qui semblait le ligoter. Le feu dévora la table et la masse de papier qui s'y était accumulé s'embrasait comme de la paille sèche.
Croustinette revenait en courant de la salle de bain avec deux sots d'eau quand Aypierre ouvrit les yeux et regarda, effaré, le bûcher devant lui. Les flammes sifflèrent et la vapeur d'eau se mêla à la fumée. Le feu, qui n'avait à consumer que du papier, fut vite éteint.

En sueur, ils se regardèrent comme s'ils ne s'étaient pas vu depuis cent ans. « Merci. » Il ne restait rien. La cendre mouillée s'infiltrait entre les lattes de parquets noircis. Ils observèrent le désastre en silence avec la même question en tête : « Comment le feu avait-il prit ? » Ils s’approchèrent tous deux et commencèrent à remettre de l'ordre parmi les décombres.
« Il n'y a qu'une explication possible. J'ai travaillé tard, hier encore, et n'ai pu lutter contre le sommeil. Sans m'en douter j'ai dû m'endormir et faire tomber la bougie que j'avais allumée pour travailler.
- Oui, regarde, le plancher est gras. C'est là que la bougie à dû tomber.
- Alors, au contraire, cela ne colle pas. C'est à droite de la table et je pose toujours la source de lumière à gauche. Regarde on voit encore les marques sur la table, là où la cire a coulé. Comment aurai- elle pu atterrir de l'autre coté ? Si elle avait roulé, elle serait tombée devant et elle ne peux pas avoir traversé la table, si j'y était à moitié allongé. 
»
Ils se regardèrent en silence.
« J'ai essayé de te réveiller tout à l'heure mais je n'ai pas réussi.
- Oui, sûrement, la fumée fait suffoquer et évanouir si le manque d'oxygène est trop fort. 
»
Aypierre passa sa main dans ses cheveux et arrêta son geste au sommet du crâne. Un froncement douloureux s'ajouta à son air soucieux. « Qu'est-ce que tu as ? » Demanda Croustinette en le voyant faire la grimace. Il sortit sa main couverte de sang. Elle poussa un cri, horrifiée.
« Ce n'est rien, et même cela me rassure. J'ai dû me cogner quand la chaise s'est cassé et m'évanouir. Cela explique que j'ai mis du temps à reprendre conscience.
- C'est moi qui ai renversé la chaise. Désolée...
- Ça va. Tu peux te recoucher, je vais ranger tout cela.
- Pourquoi veux-tu m'éloigner ? Qu'est ce que tu veux faire ?
- Je ne veux rien faire.
- Tu mens ! Je viens de te sauver la vie, Aypierre ! Tu peux au moins me dire ce que tu redoutes ! On travaille en groupe et la base du travaille en groupe est la confiance et la discutions entre chaque membre. Il faut vraiment que tu apprennes à  accepter l'aide qui t’ai offerte, à agir avec des alliés à tes cotés, à pouvoir compter sur quelqu'un. Tu ne peux pas tout faire seul, la tâche est trop grande. 
»
Aypierre se raidit tout à coup. Croustinette fit un pas en arrière. Les yeux d'Aypierre flambaient.
« He bien, viens, si tu veux. » Son ton était dur comme de la pierre et tranchant comme une lame de couteau. Elle ne savait pas qu'elle venait d'enfoncer un pieu dans la poitrine d'Aypierre. Comment aurait-elle pu savoir en effet que ce qu'elle venait de lui dire, Shorty le lui avait déjà répété avant de mourir. Par ses simples paroles, elle lui rappelait qu'il ne serait pas mort s'il l'avait écouté.
Ensemble ils descendirent dans les circuits de redstone qui entouraient la base. Croustinette ne se trouvait pas dans son monde, elle regardait Aypierre vérifier chacun des pistons, chacune des lampes. Les lumières clignotaient de partout. Au sol, les fils  se croisaient et se contorsionnaient, traçant un labyrinthe de formes et des courbes dont le sens caché n'est dévoilé qu'à celui qui sait les lire. Pour elle ce n'était qu'un tissu d’énigmes et de questions, mais à lui ce circuit parlait comme à un ami et il le touchait du bout des doigts avec la même délicatesse que s'il effleurait un livre ancien. Elle comprit réellement ce qu'il lui avait dit hier. Oui c'était parmi la redstone qu'il pouvait trouver le repos qu'il cherchait. C'était son monde et il y était heureux.
« Aypierre, je ne crois pas que l'incendie soit accidentel...
- …
- Et je sais que tu penses exactement la même chose, mais que tu ne veux pas me le dire. Pourquoi je ne le sais pas...
- Ah oui ?
-L'explication de la bougie est bancale. J'ai du mal à croire que ce soit la fumée qui t’aie fait perdre conscience et ta blessure au crâne ne vient pas de la chute que je t'ai faite faire. Si tu t’étais cogné à la chaise, il y aurait eu au moins une petite trace de sang. Tu en avais la main couverte après avoir touché la plaie ! Et là, tu es en train de vérifier si la redstone n'a pas dysfonctionné, permettant à un intrus d'entrer et tu prévois de fouiller les grottes car tu soupçonnes la présence de quelque chose d'anormal dans les galeries. J'étais avec toi quand nous avons miné toute cette obsidienne – dit-elle en montrant d'un geste vague le mur noir bleuté qui les entourait – j'étais avec toi et j'avais déjà remarqué les regard inquiets que tu jetais aux alentours. A moi aussi, la mine m’a parue habitée ! Aucun des minerais n'avait été pris, mais cependant une présence traînait dans l'air. C'est cela que tu soupçonnes sans me le dire et c'est cela que tu iras voir à l'aube !
- Élémentaire, mon cher Watson. »


Aypierre circulait parmi les fils dont la poudre couleur de corail continuait de clignoter avec la constance du « tic tac » de l’horloge. Croustinette regardait les boules de lumière s'allumer et s'éteindre. C'était le décor du Noël qu’ils ne reverraient peut-être pas, avec ses guirlandes rouges et ses lumières scintillantes. Tout à coup Aypierre s’accroupit et caressa un piston avec ce soin soucieux qu'à le berger en prenant une brebis blessée dans ses bras.
« Il a budé... et regarde cette torche, elle a grillé, elle aussi... Il y avait cette nuit deux blocs non protégés. On a pu les casser sans que le système central reçoive de signal.
-Mais comment l’intrus a-t-il pu savoir que ces deux bock n'était pas protégés ? La muraille en est composée de centaines !
-Quand j'ai fait ce morceau, nous n'avions pas fini de fermer la sphère. Il devait être dans la base qui n'était pas encore aménagée et donc dans un tel bazarre qu'il a dû être facile de se cacher. Il devait attendre la nuit pour attaquer, mais toi et Zelvac avait commencé à réellement construire un intérieur. Il a eut peur d'être démasqué et s'est enfuit après avoir coupé une si petite partie du circuit que, fatigué comme je l'étais après ces deux jours de veille, je n'ai pas remarqué lors de mon inspection finale.
-Alors, il a pu revenir par là cette nuit, t’assommer d'un coup, et puis jeter la bougie dans les papiers… Mais pourquoi ne t'a-t-il pas tuer tout simplement ? Pourquoi nous a-t-il laissés en vie ?
-Parce qu'il a voulu faire croire à un accident, comme pour Bill. On aurait pu découvrir le corps trois jours après sa mort et là personne n'aurait pu dire s'il avait été tué par un Zombi ou un Squelette. Quand à vous, soit il espérait que l'incendie se propage et vous tue avec moi, soit il a jugé que j'étais le seul dangereux, donc le seul à devoir être éliminé, peut-être parce que je suis le témoin de la mort de Bill ; ou bien, c'est un joueur et il est venu se venger d'un des morts que j'ai assassiné, il n'en avait donc qu'après moi...
-Est ce que tu penses que la redstone est vraiment fiable ? Est-ce que le maître du jeu, avec sa magie, ne pourrait pas changer la redstone à distance, ou bien... 
»
Aypierre sourit. Un petit rire amusé étira ses lèvres et Croustinette le regarda, surprise. Elle ne trouvait pas sa question si débile. Et le rire encore dans la voix, il lui répondit très gentiment.
« Ne t’inquiète pas. S'il y a une chose sur laquelle on peut compter, c'est bien sûr la redstone. Le seul problème, c'est l'homme qui la manie. Le redstone ne change pas sans raison. Seul l'homme qui la manie est à l'origine de son dysfonctionnement. La redstone est un pouvoir indépendant de ce monde avec lequel nous pouvons interagir pour qu’il corresponde à nos besoins. La redstone ne dépend de rien. Qu'il pleuve ou qu'il vente, elle ne changera pas, et c'est en cela qu'elle est magnifique. La redstone est infinie, elle peut tout te faire. Ses seules limites sont celles que tu lui donne. Tu peux perpétuellement pousser plus loin ta recherche, jamais tu ne te trouveras face à un mur, et il arrive un moment où tu rencontres la limite de conception de Notch. A partir de là, tu es libre, car elle pourra te mener à des miracles dont tu ne soupçonne pas l’existence, dupliquer du diamant, monter sur le plafond du nether, multiplier les os de dragon... A ce stade là, la redstone est une arme, comme l'est la magie. Rassure toi, la redstone est la seule chose infaillible de ce monde car même Notch, qui la pourtant créée, n'arrive pas à la contrôler. Elle le dépasse complètement et révoque les fondements même du jeu.
-On peut monter sur le plafond du Nether ?!
-Bien sûr, c'est là que j'avais fait ma base.
-Tu as fait ta base sur le plafond du Nether ! Tu m'étonnes que personne ne t'ai trouvé ! Avec cela, tu ne crains rien !
-Tu te trompes, Shorty m'a trouvé... »

Croustinette se tut immédiatement. Parler de Shorty n'était pas une bonne idée. La douleur, les remords, l'échec, la culpabilité, tout était trop récent.
« Pourquoi on ne s’installe pas là-bas ? On serait plus en sûreté...
-J'ai fait exploser ma base après le départ de Shorty. Je ne veux pas retourner dans le Nether. Oui, je sais que les mobs ne peuvent pas sponner sur la bedrock, ce qui dans notre cas est un avantage indéniable, et qu'il y a des moyens pour empêcher le passage dans un certain périmètre. Mais cela ne nous dispense pas d'une muraille, et surtout le Nether est le royaume des Mobs et vu ce que l'on combat, je préfère m'en éloigner.
-Mais Aypierre, la bedrock est incassable ! On serait au moins sécurisé sur ce coté là.
-La bedrock n'est pas incassable.
-Si elle l'est. Comment pourrait-elle être destructible, c'est la base de ce monde. C'est le fondement de tout ! Les règles élémentaires, les règles de la nature ne peuvent être niées et l'Homme n'y peut rien ! 
»
Aypierre se retourna et la regarda. C'était tellement drôle. Cette naïveté, cette confiance absolue. Cela semblait être pour elle une évidence, une chose acquise, intouchable, et pourtant c'était faux. Il hésitait à le lui dire, à lui monter.
« Tu essayeras un jour, quand tu auras du temps, de faire pousser un arbre contre la Bedrock, plusieurs fois, et tu verras bien. »
Il lui sourit gentiment et ils sortirent de la muraille.


***


Frigiel grelottait. Ses dents claquaient comme de castagnettes. Ses doigts, il ne les sentait plus et c'était à peine s'il pouvait fermer le poing. Le froid lui grésillait sous la peau, grattant ses nerfs, circulant en de longs frissons dans tout son corps. Il dégoulinait encore d'eau mais dans l’obscurité de la grotte, il ne pouvait espérer se sécher. Allumer un feu aurait été la meilleure des solutions, mais il n'avait pas le temps. Il devait fuir. Celui qui l'avait attaqué ne tarderait pas à revenir et s'il avait en effet une boussole, il pouvait arriver d'un instant à l'autre.

L'Homme regarda les galeries et un grondement mécontent sortit d'entre ses lèvres. Comment Frigiel avait-il pu lui échapper ? Il avait été en position parfaite, Frigiel était coincé dans le lac. Et maintenant, il allait falloir aller le chercher dans les galeries. Ce n'était pas pour lui plaire. Il est toujours difficile de retrouver quelqu'un dans ce dédale.

Frigiel avançait dans le noir. Il aurait bien allumé une torche pour profiter de sa chaleur réconfortante et de sa lumière, mais il ne pouvait pas se le permettre, pas en tant que traqué. L'on voit dans l'obscurité quand l'on se trouve dans la lumière, mais les autres, dans l'obscurité, vous voit venir de loin et surtout il ne devait pas laisser de trace de son passage.
Il avançait dans le noir sans réellement savoir où aller. Il se sentait très mal, outre le fait d'être suivi et le froid qui le mordait de toute part, c'était l'impression d'être en permanence observé qui le troublait. Il se retournait sans cesse et contemplait l’abîme de ténèbres qui s'étendait autant derrière que devant lui. A tout moment, il s'attendait à voir surgir des yeux luisants dans la pénombre. Il s'arrêtait. Il attendait. Mais rien ne venait et il reprenait sa route avec l'impression que quelque chose aller l’attraper dans le dos.
Il suivait sa galerie sans réellement y prêter attention. Il ne pouvait qu'aller tout droit et s’enfoncer toujours un peu plus sous terre. Il arriva enfin à un croisement. Il était gelé et fatigué. Il sentit tout à coup qu'il ne pouvait plus avancer. Il se roula alors en boule contre la paroi de la grotte et regarda d'un œil hagard le noir dans lequel il était perdu. L'autre allait le trouver, il ne pouvait pas lui échapper et il ne pourrait pas se défendre. Il avait tant de retard. Son stuff était le même que celui du jour 6 quand il avait été chassé par Ectalite. C'était un bon stuff à l'époque, plus maintenant, alors que quatre jours étaient passés. De plus, il n'avait pas de potion et pas de quoi en faire. Frigiel se serait volontiers laissé mourir ici. Il ne pouvait plus porter ce corps. Il était trop lourd. Il aurait bien voulu s'endormir enfin, mais avant le repos éternel, il faut la mort et Frigiel, en toute sincérité avec lui-même, en avait peur. Il était humain, c'était normal. Il imaginait bien Aypierre mourir en héros, se sacrifier avec classe, mais lui non. Les héros sont froids, sont distants, presque inhumains par leur grandeur. Ils ne ressentent rien. Non, lui n'était pas un héros, il était un homme comme tous les autres. Un homme qui aime regarder le soleil disparaître derrière l'horizon, qui aime entendre rire, qui aime le goût sucré de la crème qui coule sur la langue, qui aime la chaleur des draps le matin, qui aime voir tomber la pluie alors que lui après du feu est bien au chaud. Il était un homme amoureux de la nature et de ses petites merveilles, des petites joies de la vie et de la Liberté. Il avait pris plaisir à vire et ne voulait pas mourir, c'était tout. Mais il n'avait pas la force de se battre. Il imagina celui qui le traquait comme une bête. Il vit une armure resplendissante le dominant de toute sa hauteur, une épée brillante. Il se vit au pied de ce chasseur d'homme. Et cette dernière minute où il entendrait la lame siffler. Cela faisait-il mal ? Il n'aimait pas souffrir, comme tout le monde et comme tous les participants de cette cité, il avait déjà trop souffert. Sans savoir pourquoi, il se mit à pleurer, à pleurer sa propre mort. Il imagina sa mère qui ne recevrait jamais son corps, son père avec lequel il s'était disputé juste avant la CHM. Il avait claqué la porte en partant, sans un regard, sans un mot de plus que ce qu'il avait crié, que les mots qui sous l'effet de la colère avaient dépassés sa pensée. Il n'avait pas revu son père avant la CHM et il allait mourir sans pouvoir lui dire qu'il l'aimait. Et puis il y avait elle, qu'il n'avait qu'embrasser, un jour avant son départ. Il faisait beau se jour là. Ils s'étaient promenés près de cette rivière. Ses lèvres étaient légèrement entrouvertes et avaient la couleur de pétales de roses. Il l'avait longtemps attendu, ce moment. Il lui avait dit au revoir avec dans la tête toute la musique du monde. Il avait regardé cette jolie main lui faire un signe de la fenêtre du tram dans l'idée qu'il la serrerait dans une semaine à nouveau. Il ne lui avait pas dit au revoir comme il aurait dû. Il ne lui avait pas dit ce qui gonflait son cœur et dans quelques jours à présent, elle reviendrait auprès de cette rivière et elle l'attendrait en vain. Resterait-elle jusqu'au coucher du soleil à espérer ? Mais il ne viendrait jamais, et elle ne saurait pas pourquoi, car personne ne l'en informerait. Il n'en avait pas parlé à ses parents. Il n'en avait pas parlé à ses amis.  Il l'avait gardé secret comme une perle au fond de son cœur. Elle ne saurait donc pas.
Il se leva. Il ne pouvait pas rester là. Il ne voulait pas mourir ! Au hasard, il prit le boyau de grottes partant sur la droite.

L'homme arriva à un croisement. Il leva bien haut sa torche. Un sourire s'étira sur ses lèvres. « C'est fini, Frigiel. Je te tiens » Sous la lumière de la torche, il pouvait voir les reflets humides de traces de pas sur le sol de la grotte. On avait marché ici. On s'était assis là. Les vêtements trempés s'étaient égouttés contre la roche. Il le tenait. Quelle joie pour un chasseur de retrouver la piste de son gibier. Penchant la torche, il vit clairement les traces partir vers la droite. Il se remit en marche avec une force nouvelle. Il sentait le moment venir et savourait déjà le moment où il allait lui arracher la vie de force et malgré tous ses efforts. Dans sa main, l'aiguille s'était stabilisé et pointait les ténèbres du boyau. Il suffisait d'avancer. Tout droit. La proie était devant.

Frigiel s’arrêta. La mine abandonnée devant lui l'inquiétait. Il aurait volontiers fait demi-tour.

Le sourire de l'homme s'agrandissait à chaque instant. Il n'était plus très loin. Frigiel ne lui échapperait pas une seconde fois. Les pas sur le bois de la mine abandonnée n'avaient même pas commencés à sécher.


***


Personne n'aurait pu reconnaître ce spectre hantant la morne campagne. Le soleil se levait lentement. L'aube était froide. La lumière blafarde sur les collines de la plaine détrempée allongeait les ombres à l'infini. Celle du marcheur n'en était qu'une parmi tant d'autres et cette terre, qui naissait à nouveau après l'orage de la nuit, ne sentait pas la souffrance de cet être qu'elle portait comme elle en portait des centaines, des milliers. L'air était calme et la rosée matinale glaciale. Cependant le soleil blanc se levait et faisait oublier à la nature l'épreuve de l'eau qui avait déferlé hier. Les couleurs n'étaient pas encore revenues du gris de la nuit, mais plus le soleil montait dans le ciel, plus tout prenait un regard nouveau. Il était le seul à ne pas être touché par l'aube et sa forme grise se détachait devant l'astre solaire comme une tache que sa chaleur ne pourrait jamais réchauffer.
Pourquoi marchait-il comme cela, cet homme ? Les épaules voûtées, les yeux au sol, la nuque courbée. Ne pouvait-il pas regarder fièrement devant lui ? Ne pouvait-il plus être droit et fort comme il l'avait été ? Était-ce le deuil qui faisait frémir par son poids ses épaules ?
Le linge sale qui entourait sa tête se décrocha et tomba sur son cou. Il ne fit pas le moindre effort pour le remettre en place. Ce n'était qu'une futilité qu'il n'avait plus la force de faire. A quoi bon se fatiguer à vivre maintenant ? Il était semblable à cette loque qui venait de tomber. Ses cheveux, mêlés de boue et de sable pendaient lamentablement autour de son visage pâle. Ses vêtements déchiquetés comme son âme, ne le couvraient pas réellement. La boue, en séchant, formait des croûtes craquelées sur son bras. Dans ses bottes, il sentait encore la vase du ruisseau. Il avait toujours l'impression que le corps de son ami se dissolvait entre ses mains sans qu'il ne puisse rien pour empêcher la rivière de le dévorer. Il n'avait rien pu empêcher. Ce qui devait arriver était arrivé et il y avait assisté impuissant. Il n'avait pas réussi à retenir Xef et Brioche en vie, tout comme il n'avait pas réussi à retenir leurs corps contre l'eau. Et pourtant tout cela était de sa faute ! Il n'aurait jamais dû avoir la prétention de s'attaquer aux Patrick ! Il n'aurait jamais dû... Tout était de sa faute ! Tout ! Oh ! S'il avait eu l'humilité d'écouter le sage conseil de Xef ! Il en était encore temps à l'époque ! Aypierre leur aurait peut-être accordé sa protection et ils seraient encore en vie ! Siphano s'effondra. A genoux il se prit la tête dans les mains. Les sanglots montaient. Il pleurait, mais cela ne soulageait pas le poids lourd sur son cœur ! Ses épaules tremblaient. Les larmes coulaient entre ses doigts et pendant ce temps le soleil se levait. Accroupi, il n'était qu'une pierre dans sa lumière.
Tout à coup, il pensa à Thaek, à Harry. Ils avaient été ses amis et qu'avait-il fait ! Il aurait très bien pu s’enfuir en les laissant en vie alors que sa TNT explosait, semant la confusion. Il avait achevé Thaek de sang froid. Il avait prit tout son temps pour viser la gorge, pour le tuer alors qu'il se trouvait au sol, alors qu'il n'était pas en mesure de se défendre. Il l'avait fait alors qu'il avait déjà précédemment briser son poignet droit ! Thaek ne pouvait plus faire de mal à personne, il ne pouvait même plus gagner ! Son poignet aurait mis des jours à guérir ! Et sans poignet, on ne peut manier ni arc, ni épée. Thaek n'était plus un danger quand il l'avait tué et pourtant il n'avait pas hésité. Le passé. L'amitié ne valait-elle rien ? Thaek, bon sang. Il avait tué Thaek ! Autant pour lui Asenet n'avait été qu'un nom parmi tant d'autre et il n'avait pas eu le choix, mais Thaek... Et puis cette cruauté dont il avait fait preuve envers Harry et surtout ce plaisir qu'il avait eu à le faire remontait en lui en une horrible nausée. Où s’arrêtait la légitime défense ? Il l'avait bien dépassée à ce stade, il avait attaqué, et pire il avait torturé par plaisir. Il revoyait les doigts tendus de Harry, les lunettes … Il se souvenait de la satisfaction qu'il avait eu à entendre Harry crier de douleur en ramenant vers lui sa main ensanglantée. Il l'avait fait souffrir par simple orgueil avant de le tuer, pour avoir pendant un court instant quelqu'un entièrement en son pouvoir. Tout cela s'était passé si naturellement... C'était si horrible...
Et Léo ? Et Zelvac ? Et Frigiel ? Que leur était-il arrivé ? Et s'ils étaient morts ? Et s'ils étaient en difficulté ? C'était aussi son devoir de les protéger et qu'avait-il fait ? Il les avait chassés ! Le traître ! Il voulait s'excuser à présent. Envers tout le monde, ceux qui souffraient par sa faute, ceux qui avaient souffert et ceux qui étaient morts. Comment les retrouver ? Il ne savait pas. Ce n'était pas possible et de toute manière c'était vain car ils ne lui pardonneraient jamais.
Il recevait maintenant son juste châtiment. Mais pourquoi Xef et Brioche devaient-il porter le poids de ses crimes ? C'était injuste, c'était sa faute. Dans sa tête tournoyaient les remords. Il revoyait tout ce qu'il avait fait, tout ce qu'il aurait dû faire. Il imaginait que changer telle ou telle action aurait pu permettre à Xef et Brioche de ne pas avoir à subir la scène de la veille. Soudain, il leva la tête. Les larmes sur son visage sale avaient tracé de grands traits clairs. Il regarda cette aube nouvelle avec rage ! La nature vivait et vivrait très bien sans lui ! Il n'était plus indispensable à personne, et cela par sa faute ! Et il cria dans le ciel clair et muet. Il cria, se déchirant la gorge, vidant ses poumons dans ce long hurlement où il vidait sa rage autant que sa peine. Il ne su quand il s’arrêta, mais l'air en frémissait encore. Ses lèvres tremblaient. Ses mains étaient moites comme s'il s’apprêtait à étrangler quelqu'un. De son poing, il frappa la terre et entre ses dents serrées passa un nom, un nom qui lui était devenu tout a coup étranger, un nom qu'il détestait, Siphano. Cet homme qui s'était appelé ainsi n'existait plus. Il vomissait son identité. Il n'était plus cet homme qu’il haïssait du plus profond de son être. Il se releva, flambant de douleur et de rage et se mit en marche.  Sans s'en rendre compte, il se mit à parler. C'était une sorte de prière qui coulait de sa bouche : « Aypierre, toi qui va régner sur ce monde, aide-moi, s'il-te-plais. Aide-moi. Aide-moi. »


***


Il criait. Il voyait le sol se rapprocher de plus en plus vite sans qu'il n’ait rien pour arrêter sa chute. Il s'écrasa contre la roche et tout devint noir.
Lorsqu'As2pick se réveilla, ce ne fut que pour sentir une indicible douleur lui transpercer les membres de part en part. Il tenta de se redresser en position assise mais ce fut comme si une lame blanche le déchiraient de l'intérieur. Une sueur froide perlait sur son front. Une sorte de fièvre montait en lui. Il retenta de bouger mais ses membres, au lieu de lui obéir, ne firent que lui crier au cerveau toutes leurs tortures. Sa vue se troubla et tout redevint noir.
Une douleur aigue le déchirait. Prisonnier de l’évanouissement, il ne pouvait bouger, il ne pouvait crier et la souffrance n'en était que décuplée. Il ne sut combien de temps plus tard, il reprit ses esprits. Il avait sentit chaque seconde comme une éternité. La douleur n'avait pas changée. Lorsqu'il ouvrit les yeux, tout fut flou un instant et il lui fallut longtemps pour reprendre le contrôle de ses membres. Au prix d'un ultime effort, il se renversa sur le dos et réussit à se redresser en s'appuyant contre le mur de pierre. Il mordit sa lèvre jusqu'au sang, cherchant pat tous moyens à faire évacuer cette souffrance qui emplissait et son être et sa tête. Il leva les yeux vers le haut de la crevasse. Il avait était poussé. Il en était sûr. Le contact de quelque chose le projetant vers l'avant alors qu'il sondait les profondeurs de l’abîme restait gravé dans sa mémoire. Il ne savait si c'était un mob ou un joueur mais peu lui importait. Il regarda autour de lui. La torche qu'il tenait à la main lors de la chute avait roulé dans un coin de la crevasse dont les murs s'élevaient au-delà de sa vue. C'était incroyable qu'il ait survécus. Il n'avait pas d'eau pour amortir sa chute, il avait pris le sol de plein fouet et ne pouvait expliquer qu'il soit encore en vie.
As2pick tira vers lui son sac et en inspecta le contenu, un peu de nourriture, une épée, une pioche, du bois et d'autres babioles inutiles. Sa seule fiole d'eau s'était brisée et les éclats de verre jonchaient le sol tandis que le précieux liquide s'écoulait. As2pick se renversa contre la roche. L'eau était la seule chose qu'il désirait à cet instant. Une eau fraîche, pure, pour hydrater sa gorge en feu, pour calmer la fièvre de la douleur. Il se crispa, se mettant en position fœtale. Ce n'était qu'un petit être tiraillé de douleur au fond d'un immense puits. Un petit être qui ne reverrait jamais le soleil. Un petit être roulé en boule qui allait mourir loin de tous, banni, oublié. Et il ressombra dans cet évanouissement précaire et torturé.
Il ne sut réellement quand il se réveilla à nouveau. Il n'y avait guère de différence entre les ténèbres de la grotte et ses propres ténèbres. Partout la douleur était présente comme un feu interne que rien ne pouvait éteindre. Il lui fallait agir. Agir avant que la faim ne survienne. Agir avant que la torche soit entièrement consumée et que le manque d’éclairage ne face surgir des mobs. Il ne pouvait rester là à attendre que la douleur s’atténu car elle ne disparaîtrait pas d'elle-même. Il tenta de se lever, mais la douleur le fit hurler. Sa jambe ne pouvait pas le porter. L'os était cassé.
Haletant, As2pick se laissa choir contre la paroi. Une sueur froide lui courait dans le dos. Les longs élancements qui lui parvenaient de sa jambe lui faisaient monter les larmes aux yeux. Il crispait les muscles de son visage en une grimace tordue tandis qu'il ravalait avec peine le sanglot qui lui serrait la gorge. Sa rage l'avait empêcher de pleurer quand Thaek et Harry étaient morts. Il n'en avait plus le droit à présent quelque soit le motif. Il aurait voulu mourir cette nuit là. Partir avec eux, partir à leur place. Mais il n'était pas mort. Depuis ce moment il n'avait cessé de souhaiter mourir. Secrètement au fond de lui. Il avait cherché Siphano plus pour que celui-ci en finisse. Si survivre avait été son but, les choses ne se seraient pas passées aussi bien, mais alors qu'il cherchait la mort, le destin lui avait offert sa vengeance sur un plateau et à aucun moment sa vie n'avait été menacée. Il s'était vengé sans y croire réellement au fond de lui car la vie de Xef et de Brioche lui été strictement égale, et était partit. Pourquoi était-il entré dans les profondeurs de cette grotte ? Il ne le savait pas. Sûrement par ce même appel de la mort qu'il poursuivait qui l'avait mené à Siphano. C'était d’ailleurs cette même voix qui l'avait poussé à se pencher outre mesure au-dessus de ce gouffre. N'était-il pas tombé volontairement ? Il n'avait jamais pensé à se tuer lui-même. Il avait trop aimé la vie autrefois pour y mettre un terme ainsi. Il se souvenait des Patrick. Tous étaient morts. Tout était fini.
As2pick sentit quelque chose lui effleurer le front. Un lézard jaune et noir tirait la langue et léchait à petits coups la sueur qui mouillait le front brûlant d'As2pick. Il y avait quelque chose d'encourageant dans cette bête des cavernes qui s’obstinait à vivre malgré la froideur et la tristesse du lieu. As2pick se redressa. Il n'était pas encore mort ! Il n'était pas encore mort et ne s’avouerait vaincu qu'au dernier moment ! Il n'avait pas tenté de bouger sa jambe depuis sa chute. Elle formait toujours cet angle bizarre qui n'était pas pour le rassurer. D'un seul élan, il l’attrapa et la remit droite. Ses nerfs crièrent. Il se mordit la lèvre si profondément que sa bouche s'emplit d'un sang à l'amère goût métallique qui coula de ses lèvres sur son menton. Il enleva les restes de son armure, pour être le plus à l’aise possible et déchira sa veste pour en faire un bandage qu'il enroula autour de sa jambe après avoir placé deux bâtons pour consolider l’attelle. Il fallut serrer le bandage. As2pick serra. Tout devint noir un instant. La souffrance obscurcit sa vue. Sa tête explosa. Mais ses mains ne tremblèrent pas et il finit le nœud à son attelle. Prenant deux planches pour béquille, il se leva. Ce geste si simple fut  pour lui horriblement difficile. Sa vision devint noire à nouveau. Il chancela et s’agrippa au mur de pierre. Il ne pourrait pas. Que la mort vienne !
Mais il voulait vivre et il allait vivre. En haut les parois de pierre s’étendaient à perte de vue. Le plafond, trop haut, lui semblait hors d’atteinte. Il était sous une montagne. Mais il sortirait. Il vivrait. De sa pioche, il frappa la pierre. Il devait se creuser un escalier. C'était dur. La pierre était solide et lui faible. Il tremblait de douleur. Les lèvres contractées, il tâchait de ne pas porter attention au long gémissement de sa jambe. Il cassa le premier bloc, puis le second. Il luttait contre la douleur, contre la fatigue, contre la nature et la mort même qui l’avalait et par ce simple geste de refus, par cette force à continuer une lutte pourtant perdue, par cette fierté qui l’empêchait de s'avouer vaincu, par ce combat qu’il menait contre tous et contre lui-même, il était héroïque et quelques soient les actes qu'il avait commis dans la fureur de la mort, il méritait d'être un Patrick.


***


Aypierre serra la lanière autour de sa jambe. L'épée pendait à sa ceinture. Croustinette le regardait et son regard était chargé d'anxiété.
« Cela va bien se passer, ne t’inquiète pas. Je serais tout le temps avec lui. Il n'a rien à craindre. Dès que nous aurons récolté les ressources suffisantes, nous rentrerons. A deux, nous ne serons pas longs.
- J'ai un mauvais pressentiment...
- Bien sûr, moi aussi, j'en ai un depuis le moment où nous nous sommes rencontrés, hier. C'est normal, on attrape cette maladie dés que la sécurité de quelqu'un nous est confiée. On se sent responsable, on envisage le pire et c'est pour le mieux. Comment pourrions-nous y réagir à temps s'il finissait par se produire et que nous ne l'avions pas anticipé ?
- Avec ce qui s'est passé ce matin, cela ne me plait pas que vous alliez dans les grottes.
- Croustinette, s'il l'on veut finir la seconde couche de fortification, il nous faut des ressources. Je t’ai montré les plans hier, tu étais d'accord. Nous n'allons pas reparler encore de cela.
- Je ne veux pas resté ici, seule et inactive, alors que dans les grottes vous allez devoir sûrement combattre. Je devrais venir avec toi au lieu de rester ici. Je serais plus utile.
- Il faut forcément que quelqu'un reste à l’intérieur pour nous permettre d'entrer une fois l’excursion finie.
-Tu sais que je combats mieux que Zelvac...
- Et c'est justement pour cela que je te veux ici. Tu sais très bien ce qui c'est passé ce matin. J'ai fait ce que j'ai pu pour que cela ne se reproduise plus, mais si cela se reproduisait, et si cela se reproduisait justement au moment où nous serions séparé ? Alors Zelvac se retrouverait face à un danger bien plus grand que lui. Je t'es vu combattre dans le Nether et je connais ton adresse avec une épée à la main. Si ma défense ne suffit pas, je veux que ce soit cette main et cette épée qui défende la base. Nous devons nous séparer, il faut que les deux groupes soient capables de se débrouiller en parfaite autonomie. Il est logique que le plus fort fasse équipe avec le plus faible, de plus, à deux, nous irons bien plus vite. »



De loin Zelvac les regardait. Il n'entendait pas ce qu'ils disaient mais peu lui importait ce que pouvait échanger une traîtresse et un assassin. Il les haïssait, tous les deux. La rage et l'humiliation bouillaient dans son cœur et faisaient danser les flammes de la vengeance devant ses yeux. Il serait le justicier de cette cité, de sa cité. Il allait faire payer à chacun ses crimes. Et puisqu'il allait seul, dans les grottes, avec le plus grand des meurtriers, il pourrait très bien commencer aujourd'hui sa grande purification !


***


Bboy se plaqua à la paroi. C'était fini. Le souffle lui frôlait l'épaule, pas le petit courant d'air froid de la grotte mais une véritable respiration chaude et humide. Il sentait le regard de la chose. Ce n'était plus les illusions auxquelles il avait cru auparavent. Il n'y avait pourtant que la pénombre glacée du boyau s'enfonçant dans les enfers devant lui, mais il savait toute fuite veine. Elle était là. Il avait tenté de partir. Il avait été rattrapé.
Tout n'était que silence et soudain il les vit. Devant lui, cachés dans l'ombre, apparurent deux yeux jaune-souffres chargés de paillettes brunes, deux yeux avec en leur centre une fente noire, fine comme une aiguille, qui se rétractait sous l'effet de la rage. La Chose s'approchait lentement à pas de velours mais ses yeux, tels deux éclairs, traversaient l'obscurité. La Bête, car c'était bien une bête oui ! finit par émerger des ténèbres et son corps d'ombre s'embrasa dans la lumière rouge de la torche que tenait Bboy. Sa fourrure magnifique où se mêlaient des rayons d'or et de bronze, s'illumina tout à coup et selon la façon dont roulaient les muscles sous le pelage, celui-ci prenait des teintes nouvelles. Cette fourrure aux couleurs fauves était un manteau de feu. Jaune, orange et rouge montaient comme une langue de feu le long des pattes, léchaient le ventre pour monter jusqu'au dos où ils devenaient plus sombres et se perdaient dans le noir des rayures. Celles-ci ondulaient dans les grands poils de flammes et descendaient jusqu'au ventre, encrant les ténèbres sur ce corps d’incendie. Elle avançait vers Bboy à pas souples et puissants, lentement mais inexorablement. Son dos se cambrait. Ses épaules coulissaient sous la peau. Elle était sûre de son pouvoir sur l'homme.
Bboy resta pétrifié. Le regard jaune le pénétrait, le glaçait. Il ne pouvait plus bouger, il ne voyait que ces deux yeux. Son corps ne répondait plus, et sa peur prisonnière de l'enveloppe physique criait. Il devait s'enfuir ! Il ne pouvait pas bouger. Dans sa tête la panique explosait mais du désordre de ses pensées ne ressortait aucune idée qui pourrait l'aider. Bien que tenant son épée à deux mains, il ne pouvait empêcher la lame de trembler. La Bête feula et rabattit ses oreilles. Ses moustaches frémirent. Ses yeux se plissèrent encore un peu plus. Elle ouvrit une gueule immense hérissée de crocs, une gueule de démon. Elle était prête à bondir. Elle retroussa ses babines en une grimace haineuse, laissant voir des dents tranchantes comme la lame blanche d'une dague.



Bboy mourut sans même comprendre ce qui l'avait tué.


***


Le soleil était à présent haut dans le ciel et Siphano avançait toujours. Ses pas se suivaient l'un après l'autre sans qu'il ait besoin d’y penser. Il avançait car la mécanique de son corps lui permettait d’avancer, mais c'était une enveloppe vide qu'il transportait sans réellement savoir pourquoi. Oui certes il allait chez Aypierre, mais c'était uniquement parce que c'était Xef qui le lui avait ordonné.
Sans raison, son genou se déroba sous lui et il tomba. Il roula au sol et se retrouva allongé de tout son long les cheveux dans la poussière et l'herbe contre la joue. Il n'avait plus de reflexes et n'arrivait même plus à tenir debout. Il regarda le ciel au-dessus de lui .Il était aussi dégagé qu'hier à midi. Hier. Xef. Brioche. Hier où il avait encore une raison de vivre. Il était seul à présent. Seul face au vide de son être, seul face à cet homme qu'il détestait plus que tous, lui même, Siphano. Il avait besoin d'un ami pour rompre la solitude. Un ami, un ami, un seul, pour l'aider à porter le fardeau de l’existence, un ami pour lui donner une raison de vivre. Un ami pour se trouver enfin une utilité. Il ne se suffisait pas à lui même, il avait besoin d'un ami pour être.
Ses pensées volèrent vers ceux qu'il avait quitté. Frigiel. Zelvac. Léo. Il devait les retrouver. Peut-être accepteraient-ils ses excuses ? Peut-être pouvait-il réparer les erreurs du passé ?


Les jambes croisées, les sourcils froncés, Croustinette ruminait sa colère. Elle détestait attendre, être là à sa tourner les pouces alors qu'Aypierre et Zelvac étaient partis dans les mines. Elle n'avait rien à faire. Elle jeta un regard noir à l’horloge construite pas Aypierre. Presque midi. Chaque seconde passait comme une éternité. Ils pouvaient très bien avoir besoin d'elle en bas et elle était tout bonnement inutile ici. Elle se leva et fit de grands pas à travers la pièce. Elle tournait comme un tigre en cage. Elle souffrait presque physiquement de son inaction. Son regard glissait sur les objets sans s'y accrocher. Il frappait chaque mur comme s'il avait voulu les percer et pouvoir atteindre les deux hommes partis s'enterrer. Être informée, juste être informée, savoir ce qu'ils faisaient à cet instant, juste cela. Si seulement elle pouvait savoir. Dans cette prison, elle se retrouvait coupée du monde. Elle regarda à nouveau l'horloge. Pas une seule petite minute ne s’était écoulée depuis qu'elle y avait jeté un dernier regard.

Siphano regarda l’entrée en obsidienne. C'était un long couloir qui s’enfonçait dans la terre comme la bouche de l'enfer. Il avait réussi à se traîner jusque là sans réellement s'en rendre compte. Il se trouvait bien au-dessus de lui même et se regardait de l’extérieur avec haine. Il ne pouvait pas croire qu'il était seul. Brioche et Xef ne lui manquaient pas, non, comme il ne se manquait pas à lui même. Il avait l'impression d'être parti avec eux. A quoi bon vivre maintenant ? Il se traînait vers le lieu de rendez vous fixé par Aypierre sans s'en rendre compte. Allant juste là où ses jambes voulaient qu'il aille. Mais maintenant qu'il contemplait cette entrée, maintenant qu'il y était, il avait peur soudain et hésitait. Il avait fait ce trajet comme le font les âmes des morts à la surface de la terre quand elles cherchent à rejoindre le monde d'en-dessous. Maintenant, comme elles, il se trouvait devant l'entrée de son purgatoire, et comme elles, il avait soudain peur en pensant au tribunal qui l'attendait en bas pour le juger.
Il descendit lentement les marches de l’escalier et arriva à une petite salle construite entièrement d'obsidienne au centre de laquelle se trouvait un petit livre. Il n'y avait aucune porte. C'était une impasse. De la main, il caressa le mur. Il savait que derrière se cachait de la redstone et que la pièce changerait dès qu'il prendrait le livre comme dans le tombeau de Bill.

Croustinette sursauta si violemment que son cœur mit plusieurs secondes avant de reprendre un rythme normal. Toutes les lampes reliées au circuit interne d'alarme s'étaient allumées. Soit quelqu'un essayait de forcer la muraille et s'était heurté au système d'Aypierre, soit quelqu'un se trouvait dans l'entrée.

Siphano regarda le papier qui venait de se matérialiser dans le coffre. « Qui est-ce ? » Il y avait une plume et de l'encre dans le coffre. Il trempa la pointe dans le liquide noir, retourna la feuille mais resta suspendu un instant au-dessus du papier. Puis d'un geste rapide, il fit grincer la pointe sur la feuille. « Siph »

Croustinette regarda la réponse avec une certaine perplexité. « Siph » avait était écrit dans une sorte de frisson de colère. La plume avait gratté le papier et avait dérapé, laissant derrière elle trois taches souillant le blanc de la feuille.
Après avoir subit toutes les précautions qu'Aypierre lui avait conseillées, Croustinette ouvrit à Siphano.
Elle avait hâte de le revoir, mais cette hâte s'enfuit d'un seul coup. Il semblait si fatigué. Des rides s'étaient creusées sur son front et les coins de sa bouche pendaient. Il avait les yeux plissés comme s'il était ébloui. Les veines de ses yeux avaient explosé, créant de longs sillons rouges dans le blanc laiteux. Sa pupille était étrangement dilatée. On aurait pu croire qu'il était sous l'emprise d'une drogue. Ses cheveux étaient mêlés de terre et de sable. Son visage n'était pas plus propre. De longs traits de boue recouvraient toute sa joue. Mais tous ne reflétait qu'un fait qu'elle comprit sans difficulté.  Cela ne lui avait pas posé de problème quand elle lui avait posé les questions, mais leur absence fut la première chose qu'elle remarqua et il lui suffit de regarder Siphano pour comprendre. Ils étaient morts. Xef et Brioche. Et Siphano s'accusait de leur mort. Voilà pourquoi il n'avait pas pu écrire son propre nom. Il avait été obligé de le troqué. Il n'était plus le même. Il se haïssait lui-même plus que tout et cela se voyait.

« Toi ? Je croyais que c'était Aypierre. Dans la maison de Bill, il disait pourtant...
-On s'est croisés. Il est dans les grottes avec Zelvac en ce moment...
-Zelvac ? »
 Elle vit tout à coup une lumière s'allumer dans ce regard absent, alors elle se mit à lui raconter ce qui s'était passé jusqu'à la veille.

Il la regardait, encore méfiant. « Tu as suivi Aypierre alors qu'il a tué... Cela t'a suffis pour le croire ? 
- Ce n'est pas Aypierre qui m'a convaincu. C'est Bill. Viens je vais te montrer. »


L'horloge sonna midi.


Voilà, le jour 10 va être une très bonne journée pour nos petits Youtubers  Razz  je suis sûre qu'ils vont beaucoup s'amuser, tous sous terre...  Twisted Evil  Mais a pars cela, il y a une bonne nouvelle ! Les carnets de Bill arrive ! Mais bon, j'ai quand même voulu vous laisser attendre encore un peu, juste parce que je suis sadique. Pour les curieux, la partie suivant s'appelle coincés sous terre comme dans un tombeau et celle d'après sûrement Avalé par les ténèbres autant dire qu'il va s'en passer des choses et que l'on ne va pas revoir la surface avant un petit moment, ou peut être pas du tous...
J'attends vos remarques et commentaires, ainsi que vos critiques, conseils ou encouragements avec impatience ! Peut être réussirez vous à me sauver du sadisme ? Certaines y sont presque parvenus  :coeur: .  
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Raikya l'Alchimiste
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Jeu 25 Sep - 16:01
Raikya l'Alchimiste
Ouhou, il y en aurait des choses à dire... mais pas maintenant !

Maintenant, il faut que j'aille bosser... :-: Je te laisse un petit mot : reviens vite!

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Jeu 25 Sep - 16:26
M.S.
Raikya a écrit:
Ouhou, il y en aurait des choses à dire... mais pas maintenant !

Maintenant, il faut que j'aille bosser... :-: Je te laisse un petit mot : reviens vite!

à plush :coeur:

Mon cœur languit de t'attendre.
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Nizzy
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Jeu 25 Sep - 16:40
Nizzy
Ce chapitre. .. *-* il est tellement émouvant et les personnages souffrent comme pas possible! (Comme dans tous les autres chapitres d'ailleurs!)
J'en ai tellement mal au coeur pour eux que je suis à la limite de leurs souhaiter la mort!

Le passage de Croustinette, elle est très persévérante et tellement gentille, ça donne un peu de gentilesse dans cette histoire si dure! Aypierre a failli mourir... il y a échappé, cette fois-ci...
Je suis sûre que c'est Zelvac qui a assommé Pierre et qui a mis le feu. Il est devenu totalement fou! Allez Zeze, ressais-y toi!

Ensuite Frigiel: J'ai vraiment eu peur qu'il abandonne même si c'est mal parti pour lui... Ce passage est tellement émouvant! J'en ai pleuré, quand il parle de sa famille! Tu es trop méchante! Tu nous fait nous attacher à fond aux personnages et après tu les tue sans pitié! Et en même temps tu brise mon petit coeur fragile! Sad
Revenons-en au passage ^^ Au debut je me suis dit que ça pouvait être Fukano qui le poursuivait, mais comme tu le "présente" en tant qu'homme, ça ne collait pas! En plus Fuka apparait plus tard à un autre moment.... Donc je ne sais pas du tout qui ça peut être. Déjà je suis presque sûre que c'est celui qui a tué Bill, mais je ne vois pas qui ça pourrait être parmis les personnes restantes... mais peut-être que ce n'est pas une personne restante, peut-etre que c'est quelqu'un que le maître du jeu a envoyé pour tuer ceux qu'il veut, ou alors c'est Potaro.... mais vu que c'est un homme c'est bizarre... Ok je me lance dans des hypothèses bizarres là! ^^ Oooooooh non je sais! (Je viens juste de penser à cette hypothèse avant de poster le com) c'est Ectalite! Il est pas mort lui non? xD

As2pik, je le détestais les derniers chapitres, à cause de ce qu'il avait fait, mais ce moment du chapitre à réussi à radoucir mais sentiments envers lui. Je ressent de la pitié pour lui, il a tellement souffert, bien sûr ça n'excuse pas ses actes et les autres on beaucoup souffert aussi. Mais je le trouve honorable et comme il dit, il mérite d'être un Patrick! En fait à ce moment de l'histoire, je trouve tous les personnages honorables et courageux, et je les aime tous. Donc je sens que je vais bien pleurer prochainement! ^^ *va préparer ses mouchoirs*

Re-Aypierre ^^, je pense qu'il vient de signer son arrêt de mort sans le savoir... Il faut qu'il fasse attention à Zelvac, mais comment se méfier de quelqu'un en qui on a confiance et qui paraît inoffensif?

Bboy, mon petit Bboy! Je suis triste et soulagée en même temps pour lui, je pense qu'il n'aurait pas survécu à cette aventure quoiqu'il fasse... Mais lui qui espérait pouvoir sauver au moins cette petite chauves souris et aider pour une fois plutôt que se faire aider, il n'aura pas pu... En plus, il n'aura pas non plus pu profiter de sa liberté. Enfin... il n'a jamais était libre selon moi, bien sûr il a échappé à l'emprise d'Ectalite mais aucun des participants n'est libre dans cette CHM!
Et Fuka, il a totalement perdu le contrôle! Là il est bien retourner à l'état naturel ça c'est sur! Il fait peur comme ça mais en même temps il est super classe!

Et enfin les passages de Siphano, lui aussi est très touchant, les sentiments qu'il ressent, tu les décrits tellement bien! On est partagé entre la pitié, la compassion et la tristesse envers son personnage. J'en reste sans mots! Le fait qu'il se haïsse au point de ne même plus vouloir écrire son prénom, c'est tellement intense! Il me fait un peu penser à As2pik en fait...
Et enfin, il a rejoint la base mais malheureusement il n'y a déjà plus Pierre... J'ai hâte de lire ce qu'il y a dans le carnet de Bill, ça m'a l'air très intéressant!

Voilà pour mon commentaire sur ce chapitre! ♥️
Je crois que c'est la première fois que j'en fait un aussi long! Ou pas en fait... Arg je ne sais plus! ^^
Bisous!
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Jeu 25 Sep - 16:48
Crazy
Ouiiiiiiiiiiiiiiiii Siph cest bien!!
le pauvre serieusement si mal en point...
Frigiel esseule et traque...
Zelvac si naif et imprudent
Crousti si mignonne
Bboy le pauvre ah et la "Chose" a un nom: Fukano
As2 j'ai pas lu encore desolée ^^ jai du mal 2h de sport ca fait mal XD
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Jeu 25 Sep - 16:53
Crazy
Voila j'ai lu ^^

Il a beau donner de la pitie jlaime pas voila XD
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Jeu 25 Sep - 18:03
M.S.
Nizzy

Waaaah, le commentaire ! Troop bien ! troop bien !

Ce chapitre marque le changement vers un nouveau cycle. Du jour 4, jusqu'au jour 6, c'était la mise en bouche. Une petite bataille dans le Nether pour vous rendre compte de ce dont j'étais capable, la dissolution des groupes ( Partick et Joyeux chatons ) et les premières morts qui sont à l'origine de toute les rancœurs ( Playfan pour Skillnez, Natek pour Potaro, October pour Zelvac etc..) et biensur découvrir les personnages. Du jour 7 au jour 9, c'était l'apogée de l’histoire avec tous mes moments préférés ( le combat Siphano-Patrick dans la foret avec la mort de Thaek et de Harry, la mort de Bill bien sur, Shorty et son magnifique quiproquo avec Skillnez, la rencontre Aypierre-Zelvac et enfin la mort de Xef et de Brioche ) Mais après l'apogée, il faut forcément chuter, et nous chutons très très profond sous terre avec cette première partie pour l'enfer/apocalypses. Il reste encore deux cycles, mais que tout naturellement je ne vais pas te dire, cependant, si tu connais l'organisation traditionnelle d'un roman, tu devrais pourvoir trouver...

Oui, pour certain, la mort serait préférable à la vie, pour tous même. Elle leur permettrait d'éviter la souffrance mais aussi de commettre certains actes qu'ils risquent de regretter.

Oui, Croustinette est la seule à avoir évolué en bien dans cette histoire. Et je déteste le correcteur orthographique qui veux toujours que je change son prénom en "trottinette". Mad

Tu as pleuré ? Pardon, j'ai même pas fait exprès... En j'imagine pas ce qu'il va en être quand justement je ferai en sort que tu pleures ! (et je ne sais plus parler français, la concordance des temps on oublie... )
Quand à développer un personnage, le rendre attachant, puis le tuer, c'est ma spécialité et ma fierté. Twisted Evil un gamin construit pendant des heures une tour de kapla pour pouvoir la détruire. Même chose.

tes hypothèses sont très intéressantes ! J'ai beaucoup rit ! Tu as plein d'idée sur le maître du jeu, dit moi ! J'ai adoré voir ta façon de penser. Tu as une bonne logique et tu ramasses bien les informations importantes.
Non Ectalite n'est pas mort. Il reste encore en jeu : Croustinette, Zelvac, As2pik, Fukano, Ectalite, frigiel, Siphano, Potaro, Skillnez et Aypierre. Voilà... Tu soupçonnerais l'un d'eux d'être le maître du jeu ?

Mais pourquoi tous le monde déteste As2pick ?! Moi je l'aime bien, pourtant Sad Il a tellement souffert. Ah non finalement. Tu es très gentille et sensible; C'est bien de savoir revoir son opinion. honorable c'est le mot qui convient parfaitement, malgrè ses fautes passées.

" comment se méfier de quelqu'un en qui on a confiance et qui paraît inoffensif? " telle est la question... Non Zelvac n'est pas le seul danger renfermé dans les grottes. Il y a Fukano, il y a celui qui poursuit Frigiel, et il y en a peut être, surement d'autres...

J'ai été très gentille avec Bboy. J'ai complètement passé sa mort sous ellipse. Mais cela ne veux pas dire qu'il n'ai pas souffert. Attends de voire la description de son cadavre pour être soulagé pour lui. Tu as raison, il est pour moi comme Shorty, ils sont trop gentils pour pouvoir survire. Ils sont bons et ne peuvent se rabaisser à ce que la Cité oblige. Ils volent sur leur petit nuage, loin des chose terrestre et ne chute même pas avec la mort ( comme c'est suggéré pour d'autre ) ils s'envolent. Cela fait très symbolique chrétienne là, oublis ce coté de la réponse.
Non, aucun participant n'est libre, ils sont tous prisonniers, voir esclave du maitre du jeu. Ce n'est pas sans rapport que Shorty parlait de "Révolte"...

Fukano... Faire dominer son coté animal à été une bonne idée, je trouve, assez originale... Je n'est qu'un mot à dire à son sujet : "tigre, auguste flamme dans la foret de la nuit " (citation)

Tu as parfaitement raison ! Tu es très fine. Oui, As2pick est Siphano sont frères de douleur. Ils ont tous les deux perdu leur amis sans mourir pour autant. Ils se retrouve tous les deux seuls, seulement Siphano à une chance que n'a pas eut As2pick. Une autre option que la mort et la folie a été proposé à Siphano, il a la possibilité de s'en sortir. Mais As2pick, lui ne sais rien de la mort de Bill et autre, et donc tant que l'on ne lui tend pas la main, il est condamné. C'est pour cela que pour oi, il me fait plus pitié. Il ne reçois aucune aide alors que les autres en ont ressu. Certain l'on refusé d'ailleur Croustinette et Shorty ont proposé résiporquement à Potaro et à Skillnez de les sortir de là, mais ils ont refusés et préférés la violence, ils sont donc doublement coupable.

Quand au fait de se haïr soit même, de se dédoubler, je ne l'ai pas inventé. Mais il faut véritablement avoir souffert pour en arriver là.

et oui, Atpierre est déjà partis... trop bête, hein ? Non tu croyais serieusemet qu'il allait se croiser si facilement ? Non ce n'est pas moi, cela, faut faire plus méchant.

Ah les carnets de Bill... Ils onts été galère à écrire.

Merci beaucoup pour ce commentaire génial !! Il me fait très plaisir ! :coeur: Je t'attends pour la suite de nos aventures et je tiens à te signaler que tu as de très bonne intuitions. Continue comme cela et tu trouveras peut être la vérité sur tout... Mais qu'est ce que le Tous ?
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CrazyTheB!TCH a écrit:
Ouiiiiiiiiiiiiiiiii Siph cest bien!!
le pauvre serieusement si mal en point...
Frigiel esseule et traque...
Zelvac si naif et imprudent
Crousti si mignonne
Bboy le pauvre ah et la "Chose" a un nom: Fukano
As2 j'ai pas lu encore desolée ^^ jai du mal 2h de sport ca fait mal XD

est ce que ce qu'est devenu Fukano peut être encore considéré comme Fukano ? Fukano était un être pensant, pas un animal. Il ne reste rien de Fukano. Siphano n'exste plus, la moitié de lui même à était détruite, c'est Siph désormé. Fukano a été entièrement détruite. C'est la Bête maintenant.
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CrazyTheB!TCH a écrit:
Voila j'ai lu ^^

Il a beau donner de la pitie jlaime pas voila XD

Mais eeeuuuuhh !Moi je l'aime bien Sad
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Michel Strogoff a écrit:
CrazyTheB!TCH a écrit:
Ouiiiiiiiiiiiiiiiii Siph cest bien!!
le pauvre serieusement si mal en point...
Frigiel esseule et traque...
Zelvac si naif et imprudent
Crousti si mignonne
Bboy le pauvre ah et la "Chose" a un nom: Fukano
As2 j'ai pas lu encore desolée ^^ jai du mal 2h de sport ca fait mal XD

est ce que ce qu'est devenu Fukano peut être encore considéré comme Fukano ? Fukano était un être pensant, pas un animal. Il ne reste rien de Fukano. Siphano n'existe plus, la moitié de lui même à était détruite, c'est Siph désormé. Fukano a été entièrement détruite. C'est la Bête maintenant.

Fukano restera toujours Fukano et Siph je l'ai appelle Siph ^^


Ps: Fuka est un mec XD
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CrazyTheB!TCH a écrit:
Michel Strogoff a écrit:
CrazyTheB!TCH a écrit:
Ouiiiiiiiiiiiiiiiii Siph cest bien!!
le pauvre serieusement si mal en point...
Frigiel esseule et traque...
Zelvac si naif et imprudent
Crousti si mignonne
Bboy le pauvre ah et la "Chose" a un nom: Fukano
As2 j'ai pas lu encore desolée ^^ jai du mal 2h de sport ca fait mal XD

est ce que ce qu'est devenu Fukano peut être encore considéré comme Fukano ? Fukano était un être pensant, pas un animal. Il ne reste rien de Fukano. Siphano n'existe plus, la moitié de lui même à était détruite, c'est Siph désormé. Fukano a été entièrement détruite. C'est la Bête maintenant.

Fukano restera toujours Fukano et Siph je l'ai appelle Siph ^^


Ps: Fuka est un mec XD

Cela dépends du point de vue... Je sais que Fukano est un mec, mais Bête est un nom féminin. L'accord se fait en fonction de la nature du nom et non en fonction de la chose à la quel cela se rapport. Par exemple la foule, malgrè que cela se rapporte à un pluriel, se décline au singulier. Même type d'idée.
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Jeu 25 Sep - 18:48
Crazy
Michel Strogoff a écrit:
CrazyTheB!TCH a écrit:
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Ouiiiiiiiiiiiiiiiii Siph cest bien!!
le pauvre serieusement si mal en point...
Frigiel esseule et traque...
Zelvac si naif et imprudent
Crousti si mignonne
Bboy le pauvre ah et la "Chose" a un nom: Fukano
As2 j'ai pas lu encore desolée ^^ jai du mal 2h de sport ca fait mal XD

est ce que ce qu'est devenu Fukano peut être encore considéré comme Fukano ? Fukano était un être pensant, pas un animal. Il ne reste rien de Fukano. Siphano n'existe plus, la moitié de lui même à était détruite, c'est Siph désormé. Fukano a été entièrement détruite. C'est la Bête maintenant.

Fukano restera toujours Fukano et Siph je l'ai appelle Siph ^^


Ps: Fuka est un mec XD


Cela dépends du point de vue... Je sais que Fukano est un mec, mais Bête est un nom féminin. L'accord se fait en fonction de la nature du nom et non en fonction de la chose à la quel cela se rapport. Par exemple la foule, malgrè que cela se rapporte à un pluriel, se décline au singulier. Même type d'idée.

(Cours de francais du jour XD)

Non cela ne s'accorde avec Fukano puisque c'est Avoir et que le COD est Fukano donc c'est singulier masculin ^^
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CrazyTheB!TCH a écrit:
Michel Strogoff a écrit:
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Ouiiiiiiiiiiiiiiiii Siph cest bien!!
le pauvre serieusement si mal en point...
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Zelvac si naif et imprudent
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Bboy le pauvre ah et la "Chose" a un nom: Fukano
As2 j'ai pas lu encore desolée ^^ jai du mal 2h de sport ca fait mal XD

est ce que ce qu'est devenu Fukano peut être encore considéré comme Fukano ? Fukano était un être pensant, pas un animal. Il ne reste rien de Fukano. Siphano n'existe plus, la moitié de lui même à était détruite, c'est Siph désormé. Fukano a été entièrement détruite. C'est la Bête maintenant.

Fukano restera toujours Fukano et Siph je l'ai appelle Siph ^^


Ps: Fuka est un mec XD


Cela dépends du point de vue... Je sais que Fukano est un mec, mais Bête est un nom féminin. L'accord se fait en fonction de la nature du nom et non en fonction de la chose à la quel cela se rapport. Par exemple la foule, malgrè que cela se rapporte à un pluriel, se décline au singulier. Même type d'idée.

(Cours de francais du jour XD)

Non cela ne s'accorde avec Fukano puisque c'est Avoir et que le COD est Fukano donc c'est singulier masculin ^^

non, c'est ... Aaaaaaaahhhhhhhhh je comprends....... Oui biensur, Non je parlais d'un autre phrase. Faute d'étourderie, oui dans cas là ce que tu dis es vrai. mais plus haut non.
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Crazy
Michel Strogoff a écrit:
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Ouiiiiiiiiiiiiiiiii Siph cest bien!!
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Bboy le pauvre ah et la "Chose" a un nom: Fukano
As2 j'ai pas lu encore desolée ^^ jai du mal 2h de sport ca fait mal XD

est ce que ce qu'est devenu Fukano peut être encore considéré comme Fukano ? Fukano était un être pensant, pas un animal. Il ne reste rien de Fukano. Siphano n'existe plus, la moitié de lui même à était détruite, c'est Siph désormé. Fukano a été entièrement détruite. C'est la Bête maintenant.

Fukano restera toujours Fukano et Siph je l'ai appelle Siph ^^


Ps: Fuka est un mec XD


Cela dépends du point de vue... Je sais que Fukano est un mec, mais Bête est un nom féminin. L'accord se fait en fonction de la nature du nom et non en fonction de la chose à la quel cela se rapport. Par exemple la foule, malgrè que cela se rapporte à un pluriel, se décline au singulier. Même type d'idée.

(Cours de francais du jour XD)

Non cela ne s'accorde avec Fukano puisque c'est Avoir et que le COD est Fukano donc c'est singulier masculin ^^

non, c'est ... Aaaaaaaahhhhhhhhh je comprends....... Oui biensur, Non je parlais d'un autre phrase. Faute d'étourderie, oui dans cas là ce que tu dis es vrai. mais plus haut non.

XD Le quiproquo XD
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Ouiiiiiiiiiiiiiiiii Siph cest bien!!
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Bboy le pauvre ah et la "Chose" a un nom: Fukano
As2 j'ai pas lu encore desolée ^^ jai du mal 2h de sport ca fait mal XD

est ce que ce qu'est devenu Fukano peut être encore considéré comme Fukano ? Fukano était un être pensant, pas un animal. Il ne reste rien de Fukano. Siphano n'existe plus, la moitié de lui même à était détruite, c'est Siph désormé. Fukano a été entièrement détruite. C'est la Bête maintenant.

Fukano restera toujours Fukano et Siph je l'ai appelle Siph ^^


Ps: Fuka est un mec XD


Cela dépends du point de vue... Je sais que Fukano est un mec, mais Bête est un nom féminin. L'accord se fait en fonction de la nature du nom et non en fonction de la chose à la quel cela se rapport. Par exemple la foule, malgrè que cela se rapporte à un pluriel, se décline au singulier. Même type d'idée.

(Cours de francais du jour XD)

Non cela ne s'accorde avec Fukano puisque c'est Avoir et que le COD est Fukano donc c'est singulier masculin ^^

non, c'est ... Aaaaaaaahhhhhhhhh je comprends....... Oui biensur, Non je parlais d'un autre phrase. Faute d'étourderie, oui dans cas là ce que tu dis es vrai. mais plus haut non.

XD Le quiproquo XD

en effet et maintenant il y a une liste impressionnante de "Michel Strogoff a écrit: CrazyTheB!TCH a écrit: Michel Strogoff a écrit: CrazyTheB!TCH a écrit: "
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Raikya l'Alchimiste
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Ven 26 Sep - 17:05
Raikya l'Alchimiste
Bon.  *se prépare mentalement*

Pour commencer:

Excellent chapitre ! Déjà, je remarque notamment que pars rapport à d'anciens chapitres, tu détailles de plus en plus les descriptions, mettant une énergie renouvelée à attacher à chaque chose son importance, et de ce fait on a ici de plus en plus de sentiments traduits directement d'un flot continu qui touchent de plus en plus en profondeur le lecteur. Une proximité entre le récit et le lecteur que je ressens tout particulièrement alors qu'une fatalité de plus en plus lourde pèse sur les "joueurs" (ou devraient je dire, les pions?)
Oui, vraiment, je vois une évolution par rapport au début. Tu vas continuer le format des trois chapitres par jour?

En général:
J'ai beaucoup aimé (serrait-ce le moment de se mettre à la pratique? x) C'est ce continuel osillement entre ce qui est réel, et ce qui est supposé. Et ce dès le début... un étrange rêve, puis la marche de croustinette (j'ai aussi le coup de la trotinette d'ailleurs), à travers une maison noire, la découverte du feu, et aypierre assommé, puis le service d'une excuse bateau, la poussée en profondeur (avec ce magnifique « Aypierre, je ne crois pas que l'incendie soit accidentel..." qui m'évoque le "Zelvac, il fait nuit dehors..."), et le lecteur qui naturellement résonne vers le plus plausible: c'est Zelvac. Oui, mais, il dormait pas? les personnages, eux, ne le soupçonne pas encore, peut être que si, mais alors leur conscience doit repousser ardemment cette possibilité.
La venue d'une soudaine panique: quelqu'un s'est introduit dans le bunker? Mais ? Et ? Une athmosphère pesante qui continue sur les autres points de vue. Serrait-ce l'introduction du surnaturel dont nous parlions voici quelques chapitres?

Premier PdV:
J'ai déjà lu les commantaires, du coup je ne reviens pas sur tout Wink
Je commence à me méfier de Croustinette. Cette tendance à le bien du monde est presque dérangeant en voyant toute la haine qu'il y a autour d'elle. Et si je me méfie, ce n'est pas que je n'aime pas!, je trouve que c'est plutôt un élement qui permet de varier et d'éviter que l'histoire devienne répétetive. Je pense que si elle a évolué en "bien", c'est qu'elle ne va pas faire long feu dans cette âme juste... soit elle meurt bientôt, avant Aypierre, et c'est lui et Zelvac qui souffrent, soit elle les voit mourir sans rien faire, et meurt sous la torture... en tout cas, te connaissant, je doute que tu la laisse ainsi dans sa petite boule tranquille bien longtemps.

La Redstone: j'ai beaucoup aimé ce passage, les descriptions sont pour le coup vraiment poussées et intéressantes ! Cependant, je trouve que Aypierre a tord de se fier autant à ce "pouvoir". Soit, sans doute ne lui reste-t-il que ça pour se rattacher à une réalité et garder la tête hors du courant qui l'entraine, une chose en laquelle il peut garder confiance ; mais... rien n'est sûr, même le plus assuré. Surtout dans la CHM.

2eme PdV:
Le parallèle entre Frigiel et son poursuivant impose une situation d'angoisse, et de tension. Frigiel semble être un homme accompli s'il peut profiter des petites choses que lui offre la vie, mais est ce vrai? Et j'aime aussi ce court passage avec "Elle", qui fait qu'on s'attache un peu au perso (fin, moi quoi, c'était mon préféré de la CHMXtrem ^^)

Suite:
La mort de Bboy est 'rapide' (o pouvoir divin de l'ellipse!), mais la soudaineté change avec d'autres et c'est en quelques sortes 'agréable' que cela se passe si vite. Pour le lecteur, qui cette fois peu honoré la disparition du personnage sans avoir à souffrir autant que, par exemple, lors de la mort de Bri et Xef.

Citation :
As2pick est Siphano sont frères de douleur
Ceci résume ce que j'aurais à dire sur leurs compte. Ces passages là emmènent avec eux beaucoup d'émotions, sans doute les plus lourds du chapitre, car charger de remords et de questions, et en même temps assez distants parce qu'on a du mal à s'identifier à ces persos, leurs situation étant loin de la notre. Mais en même temps, ils transmettent un sentiment de culpabilité qu'on a tous déjà ressentis. tes personnages sont difficiles à analyser dans toute la longueur. A chaque fois que j'arrive sur quelques chose, ça m'échappe... ils sont imprévisibles.
En tout cas leurs souffrances attirent beaucoup de pitié, à tous deux, même si le passage de As2picK a encore quelques chose de très différent de Siphano, une détresse sans espoir sans doute.

Hate de voir ce que réserve les carnets si mystérieux de Bill!

Pour finir:
Voilà j'ai dit en général ce que je pensais de ce chapitre... peut être quelques chose m'a-t-il échappé, j'y reviendrai alors plus tard Wink
Par rapport aux cycle, je te réserve une petite surprise... mais je n'en dis pas plus ^w^
Ah, et si tu veux savoir ce que j'ai écouté pendant la lecture, c'était le principalement le Main Theme de Monoke Hime, donc pas de lien aujourd'hui. Il m'est venu tout naturellement l'envie d'écouter celui là, peut être pour une dernier hommage à la forêt avant qu'on ne s'enfonce sous terre ?
C'était Raikya :coeur:
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Ven 26 Sep - 18:40
trisha_13
ouah chapitre fantastique comme d'habitude c'est génial as2 je l'adore il m'as trop ému bref j'adore ta fic franchement chapeau moi les persos que je kiffe le plus c'est les patricks aypierre , as2 ( tout le monde le déteste ) et fuka qui est vraiment fantastique dans son était bestial = 3 c'est super trop méga génial continue comme ça Very Happy
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trisha_13 a écrit:
ouah chapitre fantastique comme d'habitude c'est génial as2 je l'adore il m'as trop ému bref j'adore ta fic franchement chapeau moi les persos que je kiffe le plus c'est les patricks aypierre , as2 ( tout le monde le déteste ) et fuka qui est vraiment fantastique dans son était bestial = 3 c'est super trop méga génial continue comme ça Very Happy

oula ! Attention avec les gentillesses, mon cœur de sadique ne risque de pas supporter !
C'est trop gentil et encourageant ! merci !
Malheureusement les Patrick sont de moins en moins nombreux et sont à peu près tous dans des situations instables... Prépare les mouchoirs, on passe facilement de vie à trépas.
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Ven 26 Sep - 21:25
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Raikya

Je détaille plus car j'en ais la liberté. Plus les gens meurt, plus le nombre de points de vue réduite, plus j'ai de temps et de place pour décrire sensation et environnement. Tu as vu la taille du jour 9 alors que environ 30 personnes sont mortes ! Cela n'aurais vraiment pas été possible comme cela avant... Attends imagine juste le première jour, avant la bataille du Nether, il aurait été plus long que deux chapitre de la fin réunis en un seul XD
"une fatalité de plus en plus lourde pèse sur les "joueurs" (ou devraient je dire, les pions?) " parfaitement. C'est l'impression que je veux donner. La liberté à la quelle ont à cru pendant le second cycle s'en fuit, et le destin marche. "joueur", "poins" ou bien "jouets/joués"

Nop, pour le format de trois parties. C'était juste pour le jour 9 qui marque par sa longueur la fin des plus long chapitre, de l'apogée de la CHM. Maintenant la taille, pareille au nombre des participants va se réduire comme peau de Chagrin.

« Aypierre, je ne crois pas que l'incendie soit accidentel..." qui m'évoque le "Zelvac, il fait nuit dehors..." Ah la je ne vois pas le lien. Désolée. C'est intéressant, tu peux me l'expliquer ?

Te souviens tu de cet affreux personnage qui a fait exploser la maison de Bill ? IL sais où Aypierre est, et cet incendie est ciblé...

Oui c'est le fantastique qui commence, Malheureusement il ne va pas durer très longtemps. D'ailleur as tu trouver la citation de ce passage ? Pourtant je crois savoir que tu as lu le livre d'où elle vient.

Tu ne crois plus en l'amour ? Nan pas possible ! Voyons tu sais parfaitement que c'est mon style de faire des histoire heureuse et apaisée.
Tu ne devrais pas avoir peur pour Croustinette dans l’immédiat, c'est pas elle qui est en danger. Par contre Zelvac et Aypierre qui desende dans les mines comme on descendrait en enfer... Je te rappelle que la partie suivante s'appelle coincés sous terre comme dans un tombeau.

Sur la redstone, plus qu'Aypierre, c'est moi qui parle. J'adore la redstone. Dans l'éloge que je fais dire à Aypierre se mêle la voix du narrateur. Non, la redstone ne trahit jamais, mais la fatique de celui qui la manie le peux.

"Le parallèle entre Frigiel et son poursuivant impose une situation d'angoisse, et de tension." parfait mon jeune padawan, tu es sur le chemin des clefs de l'écriture. Quand a vous faire attacher à ce perso, tu sais ce que cela précède... J'ai développer Shorty avant de le tuer. J'ai développer Xef avant de la tuer...

"o pouvoir divin de l'ellipse!" Yeah !!! Cool Vive la rhétorique !!
"sans avoir à souffrir" quoi !! tu crois que je ne l'ai pas fait souffir ! Attends ce serais trop simple, trop gentil. Je ne décrits pas pour mieux vous laisser imaginer ce qu'il a subit quand plus tard, on retrouvera son corps ! Non, je cherche juste du renouveau dans cette mort dont on ne découvre réellement en quoi elle a consister que plus tard.

Ce que tu dis est très vrai pour Siph. Je m'éloignes peu à peu du personnage. Je le regarde de l'exterieur. Il n'y a plus cette proximité que j'ai encore avec d'autre.

UNE SURPRISE !!!! POUR MOI !!! TROP BIEN ! c'est quoi ? c'est quoi ? par rapport aux cycles ? Missa pas comprendre... *Réfléchit *Réfléchit
Oh par tous le pouvoir de la philosophie et des lettres classiques , que la vérité me soit révélée !

Porter sur le monde un regard sans haine Je connait Mononoké ! C'est mon film préféré ! Je connais chaque réplique par coeur ! d'ailleurs j'ai remarqué ton changement d'image de profil, mais je persiste a dire que la première était mieux. Je ne trouve pas le dessin de celle là magnifique et il y avait une réelle douceur dans l'autre.

"C'était Raikya" en directe de votre journal XD. J'ai pas pu m'empécher de rajouter cela à la fin. Ca m'a tuer

C'est la fin de ce journal. Merci de l'avoir suivi.
tschüss und bis morgen
Mich.
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Ven 26 Sep - 22:26
Raikya l'Alchimiste
Bah si c'est une surprise, je peux pas te le dire! Mais c'est rien, vraiment... Juste une maigre contribution pour te montrer que j'adore ton style, ton histoire, bref, comment tu écris. Mais vraiment rien du tout hein!

Pour lava : en faites, hum... C'est assez gênant. Disons qu'une personne assez maladroite ma fait perdre bon nombre de documents sur mon Pc et que bah je dois d'abords la retrouver ><
Mais t'inquiète, c'est celle aussi que j'aimais le plus ^w^
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M.S.
Raikya

*est en train de réfléchir mais ne trouve pas le code... "Juste une maigre contribution pour te montrer que j'adore ton style, ton histoire, bref, comment tu écris" C'est super gentil !! par contre je ne vois pas du tous de quoi tu parles...


"Pour lava" What ? je comprends rien ;( De quoi tu parles ? de qui tu parles ? "lava", jamais vu dans les commentaires, jamais évoqué dans les réponses. Je suis devant un gros blanc.
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Raikya l'Alchimiste
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Mich, j'ai écrit trop vite xD

Je voulais dire: l'avatar ! Le mien quoi ... Faut d'abord que je le retrouve !
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trisha_13
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ton pitit coeur de sadique je vais le transformer en coeur de gentil panda non je déconne j'aime le sadisme ou plutot j'adore Wink
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Lielea
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Partie 1

J'aime beaucoup! Tu laisse le temps de s'insinuer dans l'histoire, de se remettre dedans. En étant dès le début dans un personnage on sent plus facilement comme lui, donc l'explication de ce qu'elle ressent est vraiment bien faite, ça aide aussi à se référer à ce qu'on pense personnellement. Ensuite la peur que tu réveilles est impressionnante: On se croirait dans un jeu d'horreur! J'avais peur de lire la suite, de "tourner autour du coin", de voir ce qu'il y a derrière! J'avais tellement peur qu'il soit arrivé quelque chose à un d'eux... Du coup le feu... Dès le début je me suis dit qu'il y avait quelque chose d'anormal et de "voir" Aypierre a terre... J'ai cru qu'il était mort! J'ai lu extrêmement vite la suite, juste pour respirer à nouveau en me disant que tout va "bien" ... Et ensuite le fait qu'ils vont regarder les circuits ensembles...C'est bien! ça permet de remettre un peu d'humain dans Aypierre... Ce qui est assez ironique, puisqu'il est entouré de la machine qui le représente en fait à ce moment la... à savoir, qu'elle ne sert plus qu'à protéger, qu'elle n'a aucun autre but restant... 
Puis vient le point de vue d'aypierre à partir du " Elémentaire mon cher Watson" Qui m'a fait sourire, tu ne t'imagine même pas^^C'est tellement la phrase bien placée..... Bref J'ai beaucoup aimé Wink Aussi la non connaissance de crousti... On dirait une petite fille à laquelle son père explique le monde! C'est mignon! 

Partie 2

Frigiel m'étonne... Mais en général dans ce chapitre j'ai l'impression que le gens ont franchi un cap, c'est un nouveau début. Ils reprennent tous espoir, se mettent à penser et commencent à réagir... (on va mettre de coté skill puisqu'on ne voit pas son point de vue et siph parce qu'il est mort intérieurement mais au moins il fait les bons choix...) Du coup que fri se rende compte qu'il veut survivre, qu'il n'abandonne pas... c'est bien. On reprend son souffle après les derniers jours, mon espoir est plus fort que jamais ! Ne le maltraite pas trop stp x) J'espère qu'il va s'en sortir! Ne le fais pas juste mourir au fond de la grotte! Donne lui au moins un vrai combat, pas comme avec Bboy.... D'ailleurs je suis triste, j'espérais que les deux se croisent EN VIE! Pas mort! Mais bon... C'est le petit détail qui rappelle qu'on est toujours dans la CHM et que tu est toujours aussi sadique....

Partie 3

Oh Siph! Il doit tellement souffrir! Dans cette partie j'ai failli désespérer! Il n'a tellement pas de chance. Mais cette partie montre qu'il désespère et que du coup il cherche à se pardonner en essayant de sauver les gens restants... Enfin, surtout la coop... Suis-je la seule qui se rappelle la mort de Léo? A chaque fois qu'il évoquait son nom je voulais le prendre dans mes bras pour lui dire que c'est trop tard... Quant aux phrases qu'il dit à la fin... Pauvre Aypierre! J'ai l'impression que tout le monde le prend pour un Dieu qui sait fou et qui les protégeras! Il est un HUMAIN! Il a aussi ses faiblesses, sa propre douleur est tellement plus forte que celle des autre! Et quand même tout e monde persiste à rouler leurs problèmes sur lui parce qu'ils croient qu'il est surpuissant... J'espère que ça ne deviendra pas trop pour lui...

Partie 4

As2pic... Pour la première fois il n'est pas présenté comme un monstre et pour la première fois on n'est pas obligé de prendre du recul pour comprendre qu'il est fou de douleur et ne se fait que manipuler...C'est bien et c'est comme ce que je disais avant: il se ressaisit! Par contre... euh... il va faire quoi maintenant? Il va essayer de rejoindre aypierre aussi? Si oui... que ce passera-t-il lorsqu'il y verra Siph?! C'est un peu la merde nan? Quoi qu'il fera ça amènera des problèmes... C'est comme s'il s'était placé au milieu de fils pour trébucher... Ou plutôt le maître du jeu l'a fait se placer la... J'aime beaucoup les descriptions dans ce passage...Ils marquent vraiment bien l'endroit, même si on est perdu comme lui... Mis a part ça ils sont tous dans la même grotte?! Dans tous on voit la mine abandonnée, le ravin.... Je me demande bien qui va croiser qui...

Partie 5

Ahhh Aypierre! Fais pas ça! Tu crois vraiment que c'est ne bonne idée d'aller avec Zelvac dans les mines?! Bon, ok, tu ne sais pas ce qu'il pense de toi... mais quand même ! Je n'ai pas envie que zeze devienne un meurtrier! S'il te plait! Ne fais pas une scène "couteau dans le dos" C'est trop horrible! Laisse les vivre! Enfin bon... C'est pas comme si il y avait assez de dangers dans les unes ces temps si... 

Partie 6

Bboy... Mohhhh Je suis triste... Il devait vivre! Il a sauvé la chauvesouris... Mais la scène est hyper bien construite... On se croirait dans un film! Je vois bien la caméra qui tourne autour de la scène, qui montre le noir avec les yeux et la vue de justement ces yeux qui ne voient que la proie.... Merci d'au moins ne pas nous monter sa mort... En fait, comparé a d'autres, Bboy est presque mort paisiblement... C'est déjà ça x( 

Partie 7

WOW! Cette partie! Je suis soulagée que Siph ait réussi à trouver la base d'Aypierre, mais il y a quelques trucs qui me font peur: Ce à quoi il ressemble, la leur d'espoir dans ses yeux au nom de Zelvac (attention, l'espoir c'est dangereux...) La façon dont il se hait... C'est des éléments qui repoussent l'espoir sur un Happy end, sans l'exclure...
Et la fin de cette partie, les doutes de siph... Le fait que Bill reprend de l'importance! Merci pour cette fin! je veux en savoir plus! 


Donc bon, voila... j'ai fini... comme tu vois, je n'ai pas fait d'introduction. Je ne savais tout simplement pas comment commencer, comment monter ce que je ressens... Du coup j'ai préféré d'abord analyser les différentes parties pour trouver les mots.... Donc voila^^
Tout d'abord, désolée du retard Embarassed  Je n'ai juste pas le temps de lire pendant la semaine et samedi est chaud aussi... Du coup préfère attendre d'avoir vraiment le temps, sachant que je mets environ une heure pour lire/commenter... (si on met de coté les chapitres ou je ne peux plus respirer après, ou il me faut plus de temps ^^) 
J'adore ce chapitre! C'est vraiment une pause dans l'action sans en être une! Il se passe plein de trucs, tout les personnages prennent les décisions qui amèneront la suite, ils veulent tous vivre! Ils commencent à se rassembler, pas seulement physiquement (puisque ça fait un moment qu'ils se situent tous au même endroit) Mais en vivant ensemble, en prenant des décisions communes... (bien sur, pas tous se sont "réveillées" mais une bonne partie, ce qui est déjà bien...) 
Donc j'adore^^
Quant au titres des prochains chapitres... J'ai un trèèèèèèèes mauvais pressentiment... 

Merci pour ces moments de repos ou on reprend confiance envers les personnages, mais ou tu prépares le peur dans mon ventre quant à ta suite :coeur:

Et je me rends compte que ce commentaire est bien long... tant pis^^
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M.S.
Petit Sadique
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Dim 28 Sep - 19:28
M.S.
trisha_13 a écrit:
ton pitit coeur de sadique je vais le transformer en coeur de gentil panda non je déconne j'aime le sadisme ou plutot j'adore Wink
je te mets au défis d'y arriver !
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