Can you Hear singing under the see ?

Mon cher ami,

Je vous écris aujourd’hui pour vous conter les dernières nouvelles de la cour de Narvy où, comme vous le savez déjà, j’enseigne comme précepteur au prince Laurens qui, il y a quelques jours à peine, a atteint ses dix-neuf ans, et ainsi sa majorité. C’est un bon garçon, vous savez, et il m’a déjà assuré une place sûre auprès de lui dès qu’il serrait roi, vous n’avez donc pas à vous en faire pour mon avenir, qui est déjà tout assuré. J’ai bon espoir qu’il saura se montrer à la hauteur de ce qui l’attend, car c’est un jeune homme plein de sagesse et d’intelligence, juste et attentif à son peuple. L’heureux évènement que je veux vous conter, cher ami, le prouve bien ! Car nous préparions pour très bientôt un évènement qui marquera, j’en suis certain, les mémoires de ce pays par sa splendeur.
Mais voyons, je ne peux vous livrer ainsi une si passionnante histoire ! Commençons par le commencement, cher ami, et laisser moi vous racontez comment tout cela arriva.

Je disais donc que sa Majesté le prince avait atteint il y a quelques voici quelques jours ses dix neufs-lunes, une grande date que le château su fêter avec les égards qu’il lui était du. De tous pays vinrent les fidèles de peuple afin de louer la grandeur de son prince, et maints des plus grands de se monde se déplacèrent pour l’occasion. Le vin coulait de la source même de Dionysos, les mets trempés du Nectar des dieux ! Ce fut, assurément, une splendide soirée. Malheureusement, un évènement regrettable vint interrompre les réjouissances : la pupille royale, après avoir craché du sang, s’effondra sur la piste même de danse. De condition plutôt faible, la jeune fille n’avait sans doute pas supporté toute l’effervescence de cette journée ; son sang abjecte a tâché les vêtements du prince. Elle aurait pu quand même prendre garde !

Ah, mais je gage que vous ne devez pas comprendre de qui je parle. C’est une bien étrange jeune fille, pour sur, que sa majesté le prince a un jour ramené d’une promenade, sans rien sur la peau. Maladroite et gauche, elle ne sait même pas se comporter à table, ni en public, ni comme une noble, et même le cuisinier a de meilleur manière qu’elle ! « Amnésique », prétends le Prince. Je n’y crois guère. Plutôt une manante qui profite vilainement du cœur bien trop tendre de notre prince ! J’ai peur que cette grande qualité cause à son Altesse quelques problèmes par la suite. Heureusement, il serra dorénavant mieux entouré, j’y veillerai moi-même.

Mais je m’égare… mon cher ami, je voulais vous conter une magnifique histoire, et non une trahison abjecte. Malheureusement, je dois passer par ce point, vitale pour la suite. Son altesse, une fois le corps inconscient de la pupille amené dans une chambre, me demanda de l’ausculter. Je suis hautement instruit dans les sciences du corps, vous le savez, mon cher ami. Pourtant, bien qu’ayant étudié de près le corps, je ne vis aucune marque de lésions, ni de choc qui aurait pu expliquer une si soudaine collision et ce malaise subit. De fait, je pensais qu’il serrait mieux de l’éloigner de la cour et rompre sa mauvaise influence sur son altesse, aussi je pronostiquais une simple fatigue, auquel un voyage en mer, loin du pays, saurait apporter remède. Ce à quoi le prince me répondit :

« Vous avez raison, mon cher Damien. Vous souvenez vous de l’or qui parsemait ses cheveux, jadis ? La première fois qu’elle a levée la tête, consciente, dans ce même lit, ses cheveux étaient couronne aux milles joyaux sur son visage d’ange, accompagnant chacun de ses mouvement gracieux, ils étaient un voile qui n’agrandissait que sa beauté si semblable aux perles qui ornent ma couronne, de la soie la plus pure qui soit, au touché pareille à nulle autre sur cette terre, incarnation de la Déesse même de la Beauté ! Et, vois, aujourd’hui, ce qu’il en est : ses cheveux ne sont plus que tristesse. Leur éclat scintillant s’est mué en gris, le voile en paille. Elle s’est fanée. »

La reine resta un moment songeuse quand je lui en touchais un mot, puis déclara que c’était une bonne nouvelle. Quelques jours plus tard, alors que la mécréante se trouvait déjà un peu mieux, le bateau fut affrété et la reine nous convoqua afin de nous confier une excellente nouvelle : elle avait trouvé la femme idéale pour son Altesse, une jeune princesse d’un pays voisin, au-delà de la mer. Il était conclu que Laurens devait lui-même aller officialiser l’union de leurs pays en demandant la main de princesse, et ainsi, en emmenant Umi avec lui, il lui permettrait de se reposer à l’air frai. Elle demanda s’il n’y avait aucune objection ; Le prince ne répondit rien, il regarda obstinément un point vide dans l’espace, acquiescent simplement d’un coup de tête. Finalement, il murmura « puisque ma mère le veut », et disparut d’un pas raide.

Le changement de PDV :O Je sens que je ne vais pas aimer ce gars xD même si tu suis la trame du conte, ça ne va pas finir en Disney xD (et tu as bien raison! :3)
Je te fais un gros beuzou et je te dis à la prochaine Raikyachou :3

Pourquoi je n'ai pas vu qu'il y avait le chapitre 12?! Ce que je peux être tarte!! -,-'' Mais bon, je sens que je vais pas trop l'aimer ce précepteur... Mais moi ze veux une fin heureuse!! Ouuiii, avec des papillons et des licornes... *sors et va se pendre* Nah, je veux plutôt une fin sadique

Alors je commente enfin, maintenant que j'ai le temps...
J'ai beaucoup aimé le style épistolaire. Cela apporte un renouveau très bien venue !!
Tu as bien rendu le ton du précepteur dans l'introduction, "je gage" tu sais bien manier les poins de vue et adapter ton voc. C'est bien.
Un récit mener par un personnage interne est forcément subjectif et j'ai trouvé cela très bien avec un personnage désagréable, mais je trouve que par fois tu as forcé un peu trop le trait. Certaine de ses exclamations sont trop expansives et ne conviennent donc ni à son rang, ni a son statue...

Myss: non tu vas pas l'aimer non...
effectivement, mon but n'es pas trop de faire une remake du disney, preuve, la petite sirène n'est pas rousse! Ahah, tu t'y attendais pas, hein? Quelle preuve mon dieu je suis trop forte

Merci beaucoup, beuzous partouts :3

Sukotropmimiquej'aimebeaucoup: Qui sait? Bon but n'est pas vraiment que vous l’appréciez ...
owiiii des papillons et des arc en cieeeeeeeeeel *^*

une fin sadique avec des papillons? Pas impossible, ça s'appelle un compromis

à plush !

Mich: merci beaucoup de ton passage !

J'expérimente sur cette histoire différents styles, contente de voir que je me débrouille avec l'épistolaire ^^
Oui, tu as tout à fait raison, je grossit le trait. Je n'ai pas l'ambition de faire de cette histoire quelques chose de parfait, et ça reste un remake de conte... je n’approfondit pas beaucoup mes personnages et reste dans le merveilleux!
Tu m'a dit avant qu'on pouvait envisager la sorcière comme la méchante de l'histoire. Tu a tord: la sorcière fait SEULEMENT ce que la sirène lui demande! elle se met à son service et la prévient même de la malédiction qui va peser sur elle si elle continue, mais la petite sirène ne veut rien entendre...
Bon alors qui? la reine? Le précepteur (mon personnage mixé/inventé de disney)? Ou alors ce personnage qui va arriver dans le prochain chapitre (oh le spoil )?
Je te laisse voir la suite et tu me diras, mais je tiens juste à dire que tous on leurs propres intérêts à coeur avant tout. Oui oui, tous, même ceux que je n'ai pas cités (ou presque. Il y a deux personnages qui échappent à cette règle, je te laisse deviner lesquels en voyant la suite ;D )

Raikya

C'est très bien d'expérimenté ! C'est le meilleur moyen d'apprendre ( avec lire ) je ne pourrais jamais ne pas t'encourager à la faire !
Oui, mais justement, je trouve cela un peu dommage, mais bon je te comprends. Le temps manque. Moi aussi ce que je présente est loin d'être parfait et mériterait de nombreuses retouche que seul l'empoie du temps m'empêche de faire.

Oui, j'ai remarqué pour la sorcière. Je trouve que les personnages sont beaucoup plus profond que ce que je croyais au début, et c'est un vrai compliment que je te fais. Si je peux me permettre un dernier conceil. Ils leur manque encore un petit quelque chose pour leur donner vie et âme. Faisons de la Philosophie avec Michel Strogoff ! Descartes dit « je pense donc je suis ». C'est la « première vérité » car elle a résiter au doute. Donc le fait de penser définit l'être et voilà ce qui anque un peu à tes personnages : des pensées, des sensations ( par exemple nous n'avons jamais eut le point de vue de la petite sirène durant le temps sur terre ) et enfin, pour donner de la profondeur au pensée des personnages, il faut leur donner une philosophie. Moi, je triche, j'en ai fait et je m'appuie sur ces connaissances, mais toi aussi sans en avoir fait tu en as une car tous le monde en a une, c'est pour cela que je te (re et re ) conceil d'aller chercher tes personnages en toi.  

attention peut être spoil: