Arriva alors ce jour, le jour de notre quinzième anniversaire. Ondine, Sirnea et moi étions impatiente et craintives, car ce monde attirant n’était pas sans danger, comme on nous l’avait maintes fois répété. Mais la curiosité fut la plus forte, et nageâmes vers le haut, cette « surface » si loin au-dessus de nos têtes. La route fut longue, mais nos frêles corps d’enfant avait laissé place à ceux d’adultes, et nos belles queue étaient fortes, et pouvaient supporter une longue distance. Lentement, les ténèbres du fond se dissipait, l’eau devenait plus bleue que noire, les animaux était différents, le liquide même n’était plus le même. Puis, l’eau cessa subitement de nous envelopper, et quelque chose de pur, de frai, se fraya un chemin à travers ma gorge, jusqu’à mes poumons. C’était comme naitre à nouveau ; avant même d’ouvrir les yeux, je humai dans mes narines l’air salé de la nuit marine. Doucement, j’ouvris alors les yeux, et je le vis : un ciel ou brillait de milles feux d’innombrables perles bien plus lumineuses que la plus précieuse des pierres trouvée au fin fond de l’océan. C’était plus grand que tout ce que je pouvais imaginer et, pourtant, que l’océan est vaste…
Nous restâmes pétrifiés devant les cieux étoilés, trop subjuguées pour pouvoir partir. Ondine, cependant, fini par esquisser un mouvement pour retourner sous le couvert des vagues ; elle avait toujours été la moins patiente de nous trois, elle avait besoin de bouger tout le temps, d’agir, de faire quelque chose de ses membres ; d’avoir de l’action. Sirnea la regarda, soupira et recoiffa sa chevelure brune dont elle était si fière, avant de me regarder. Ainée des sœurs, elle était assez coquette et aimait beaucoup se parer de beaux attraits ; elle nous reproche souvent, à Ondine et à moi, d’être trop négligentes avec notre apparence. Elle a une grande sympathie pour ses sœurs, et aime que les choses autour d’elle aillent lentement, qu’elle puisse les contrôler. J’aimais beaucoup mes sœurs, avec leurs différences, leurs défauts et leurs qualités. Nous étions toujours ensemble toute les trois, nous soutenant dans toutes les épreuves, les instants de joies que nous avions partagés étaient innombrables. Je croyais que rien ne nous séparerait jamais.
« Allez, viens, Syl… » Dit Sirnea, avant de plonger à la suite d’Ondine. Mais je voulais rester encore un peu, ne pouvant quitter de suite ce monde que j’avais tant désiré. C’est alors que ce produit l’inimaginable : le ciel explosa.
Tout au moins, ce fut l’impression que j’eus quand, tout a coup, on entendit une grosse explosion et des traits rouges se dispersèrent dans toutes les directions, au dessus de moi, avant de disparaitre. Un instant, tout fut silencieux, puis advint une autre explosion, avec des étincelles vertes, qui retombèrent également pour disparaitre finalement. Plusieurs déflagrions détonnèrent alors à la suite, et je compris enfin que cette chose ne devait pas être naturelle, et en cherchait la cause, que je finie par trouver : une grande coquille flottant sur l’eau. Un bateau.
Maman m’en avait raconté des contes, sur les navires, avec les méchants humains dessus, qui tuait les sirènes, les capturaient et coupaient leurs queues…mais je ne crois pas à ces mythes. Des êtres vivants ne pouvaient réellement êtres aussi corrompu, non ?
Il y avait des hommes, si proches de moi… de nouveau, la curiosité pris le dessus sur la peur, et je nageai jusqu’au bateau, d’où continuait de surgir des explosions lumineuses. A présent que j’étais toute proche des hommes, les contes et Légendes sur eux étaient si loin, que déjà je les oubliais. Ne comptait plus que l’ombre imposante de ce bâtiment, et les silhouette que je voyais se découper de plus en plus distinctement devant les feux allumés sur le pond.
Bonjour ^^ !
Petit chapitre 2 en ce début de semaine de vacances !!
Je suis super contente de le poster n_n
bis !