| | | Can You Hear singing under the sea? Dernier Chapitre |
| Raikya l'AlchimisteApprenti Sadique Zodiaque :  Messages : 1228
Pikadollar : 1574
Vos j'aimes : 74
Date d'inscription : 15/06/2014
Age : 25
Localisation : Là où tu n'es pas ("bark") ; https://communautesadique.forumactif.fr/f391-raikya
|  Sam 13 Juin - 21:54 Raikya l'Alchimiste Cela fait longtemps. Trop longtemps? Je ne pouvais écrire le dernier chapitre. De peur... de m'en retrouver seule, qu'il ne soit pas à la hauteur de ce que j'attendais. Mais j'ai fait le pas en avant, il ne fallait pas laisser ce projet inachevé. Ce n'est pas dans ma nature. Je ne fais pas les choses en grands, ni en couleur. Je les fait simple. La voilà donc, la fin de l'aventure. Bonne lecture!
Avant, un petit résumé: Le prince doit se marier à une princesse d'un pays voisin, il emmène avec lui la petite sirène et son précepteur. Sur place, le prince se rend compte avec joie que la princesse en question est en faite celle qui occupe ses pensés depuis des mois et des mois... ils tombent dans les bras l'un de l'autre et le prince oublie la petite sirène, qui en est dévastée. Alors qu'elle l'aimait à la folie, il n'a jamais pu voir en elle qu'une petite sœur, précieuse mais distante. Le précepteur porte à la petite sirène un faut message: elle doit quitter immédiatement l'entourage du prince et ne jamais revenir...
 Elle l’aima à la folie au premier regard, sont cœur trompé par l’envie.
Il ne vit en elle qu’une pauvre fille, et le seul écho en son cœur fut la pitié.
Elle effaça toutes ses peines, ses douleurs, échange du bonheur d’être près de lui.
Il ne vit en elle que les restes de la mystérieuse perdue. Il donne à la sirène même le nom de ce rêve.
Elle ne pouvait lui dire la vérité, sa parole volée en échange de l’humanité. Juste prix.
Il ne pouvait entendre son cœur chanter dans l’obscurité. Pauvre fou !
Le destin s’est bien joué d’eux.
Et maintenant, de ce rêve brisé, qu’en reste-t-il ? Elle pleure et les larmes dansent autour d’elle. Tour à tour, les braises s’éteignent sous la pluie, et le noir revint. Vous ne voyez plus rien. Mais un cœur chante dans l’obscurité… Tout est fini.
Non, c’est un mensonge.
Rien n’est fini, car rien n’a jamais existé, alors ça ne peut pas être fini. Je n’ai jamais vraiment été là, dans ce monde. Je n’existe pas ici, alors rien ne peut ni commencer ni se terminer.
Mon corps, je ne peux l’empêcher de trembler. Mes larmes de tomber. Mes jambes me font souffrir à chaque instant de cette vie maudite ; je ne peux faire un pas sans que mes pieds ne soient écrasés d’un poids immense. « Chaque pas serra pour toi comme marcher sur milles lames aiguisés » Et ma poitrine… je brûle de l’intérieur. Chaque souffle serre un peu plus l’étau qui m’enserre la gorge, chaque battement de cils laisse couler une nouvelle larme. Je brûle, je me noie. Milles morts sont la peine d’une sirène aimant.
J’ai mal.
J’ai mal. Mal. Mal. Mal. Mal…
Avant d’atteindre la surface je n’avais même pas idée de sa signification. J’ai rompue toute seule ma bulle de protection en voulant fuir ce qui était pour moi un ennui. Toute seule, je suis partie du paradis sous terre pour rejoindre les hauteurs infernales. Et maintenant, je souffre. Je le savais pourtant.
« Quand quinze ans de votre vie se seront écoulés, mes filles, vous monterez vers la surface pour voir le ciel et respirer l’air pur. Mais tenez vous éloignés des êtres qui peuplent ce monde, ils ne peuvent vous apporter que du mal. » Ainsi parla-t-elle, et le destin en fut scellé. Elle avait oublié de nous décrire cette chose qui ronge le cœur petit à petit, pour finalement le détruire.
L’horizon s’éclaire, la lumière chasse la nuit. Je n’ai jamais vu lueur plus obscure. La fin… même si je n’existe pas, elle est arrivée pour moi. J’ai perdu une partie jouée d’avance, une bataille qui n’a jamais eut lieu. L’ennemi ne fait pas de prisonnier. Ce qui n’a jamais commencé est terminé. Enfin ? La fin du supplice…
Je me lève vite. La tête me tourne ; je m’approche du bastingage, titubant et m’y accroche. Là, la mer. L’amie, la traitresse. Je pourrais la rejoindre, mettre fin aux châtiments du destin. Mourir.
Je veux mourir.
« Renoncer à l’éternité pour un cœur immortel? Personne ne peut prendre ce qui ne lui appartient pas. Tu es vouée à l’échec. Et, à la fin, tu mourras. » Oh, là ! Une tête sort de l’eau, puis une autre. Ces visages me sont familier…
Une autre vie.
Un autre temps.
Heureux instants, envolés. Noyés ?
Elles m’appellent…
« Sylnodiel ! Sylnodiel ! »
Leur voix, je me souviens… Un coquillage. Un rocher au fond de la mer. La chaleur de bras qui m’enserrent ; j’ai froid.
« Sœur ! Ce n’est pas trop tard. Nous avons supplié la sorcière de nous venir en aide, en échange de nos cheveux elle nous a donné ce poignard … embroche le cœur de l’homme qui t’a volé le tien avec ceci et tu pourras revenir avec nous ! »
Une chance ? Vraiment ? Ces voix, je les connais. Je les aie entendus, jadis, me parler. M’appeler. Il y en avait une qui ne pouvait tenir en place et l’autre très prudente ; elle recoiffait tout le temps ses beaux cheveux. Elle les a coupés, mais pourquoi ? J’aimais jadis chaque remous dans ces fils de soie flottant autour d’elle telle une auréole…
« Sœur ! Sœur ! Reviens, tout le monde t’attends. Nous… t’aimons ! »
Mais il n’y a rien. Tout a disparu depuis longtemps. Où n’y avait-il rien ?
J’ai tendus la main vers la mer. Elle a toujours été là. Elle serra toujours là. Son rythme me berce depuis l’instant où, pour la première fois j’ai ouvert les yeux. C’est elle qui me chanta ses berceuses, elle qui me prit dans ses bras. Le vas-et-viens lunaire des vagues, de l’écume, des êtres qui l’habitent suit un mouvement éternel marquant la naissance, le renouveau, la fin. Ou l’inverse ? Recommencer, encore et encore. Commencer. Finir. Recommencer. Jouer ce jeu qui jamais ne se termine. Arrêter. Recommencer. La mer recommence toujours, pourtant pas une vague n’est semblable à une autre. La mer joue toujours la même mélodie, pourtant ce n’est jamais tout à fait le même, ni tout à fait une autre. Elle m’ouvrira encore ses bras, elle peut encore m’aimer. Je peux encore y croire…
«La La La, La La Lou…
Tu entends ? Tu entends chanter sous l’océan ? » Mes doigts se serrent autour de cette chose. Si petite, si forte. Dangereuse. Mes doigts se serrent autour de la dague, pourtant ce n’est pas moi qui marche, un pas hésitant après l’autre, vers une destination qui n’a jamais été aussi proche et aussi lointaine. Ce n’est pas celle que je devrais être. Que j’étais ? Etais-je ? Je ne sais plus. Je ne vois plus rien, tout disparait, flou. Fou. Mes larmes ne s’arrêtent pas. Peut-être me noierais-je dans mes larmes ? Tout se mélange. Se superpose. J’étais Sylnodiel, je riais, je jouais, innocente enfant parmi les fleurs marines. J’étais Umi, je souriais quand il me prenait la main, je marchais à ses côtés, mon cœur qui n’a jamais aimé ne battait que pour l’écho de sa voix, j’étais la chose fragile, chétive, muette à qui il pouvait tout dire. Comme un petit animal docile qu’on promène partout avec soit, dont on s’occupe bien parce qu’il le faut, qu’on expose pour que tout le monde nous admire. Maintenant, je suis…
Bah ! Crois-tu que je ne le voyais pas ? Me prenait-tu donc pour une telle idiote ? Chaque fois que passait un parfum enivrant de femme, tu tournais la tête dans l’espoir de la voir. Chaque fois qu’un rire cristallin rompait le silence, tu t’imaginais son sourire. Chaque fois que tu regardais au fond de mes yeux, c’est elle que tu voyais. Elle, si parfaite dans tes rêves ! Si belle, si douée, si joyeuse, si attentive, si admirable, si brillante, si agréable, si intelligente, si adorable, si magnifique, si… parfaite. Elle, que tu croyais être ta sauveuse ! Mais c’est moi qui t’ai vu, sous les nuages, couler vers le fond ce jour là ! C’est moi qui t’ai ramené à terre, vers les tiens ! C’est moi qui ai tout abandonné pour être à tes côtés… Et elle ? Qu’à t’elle fait pour toi, à part exister ? Elle a parlé. Des heures durant, tu m’as conté la douceur de sa voix, la finesse de sa langue. Si seulement tu pouvais m’entendre chanter ! J’ai toujours chanté, et depuis ce jour, seulement pour toi ! Si seulement tu pouvais entendre la mélodie de mon amour…
Ca n’a pas d’importance. Quand bien même, j’étais heureuse. J’étais heureuse à chaque instant que je passais avec toi, chaque moment étais un pur bonheur. Des morceaux de miels sur ma douleur. Quand tu me parlais, je pouvais vivre. Quand tu prenais ma main, j’aurais pu affronter des ouragans. Oh ! Tu ne peux imaginer combien j’étais comblée quand tu m’as mené pour ma première dance ! Chaque ronde était une torture, mais oh !, combien agréable ! J’ai apprécié chaque seconde près de toi, jusqu’à ce que mon corps rompe. Ca aurait pu continuer comme ça pour toujours. Moi, silencieuse à tes côtés. Peut-être même m’aurais-tu entendu un jour. Mais maintenant, la dance est finie. Ainsi, tu n’a plus besoin de moi, maintenant que tu l’as trouvée, elle ? Umi disparait. Ce n’était qu’un rêve.
Il faut se réveiller.
Doucement, je pousse la porte. Elle grince, mais juste un peu. La fête est terminée depuis longtemps, tous on regagnés leur cabine. Aussi l’heureux couple, « les amoureux bénis » comme disent les servantes. Ainsi donc, tu n’as plus besoin de moi, hein ? Maintenant qu’elle est là, tu veux que je parte ? Je serre la dague à en faire saigner les jointures. Un pas après l’autre, j’entre dans la chambre. Une pâle lumière lunaire éclaire à peine quelques recoins. Un lit prend toute la place. Tu es là, endormi. Et elle à tes côtés. Combien de fois ai-je contemplé ce visage ? Ton sourire était comme un vent soufflant les peines de mon cœur pour les disperser au loin.
« Et même si je devais devenir écume, je t’aime » Je lève la dague au-dessus de ton cœur. Celui qui aurait pu être mien… Mes jambes tremblent, mes bras tremblent. Pourquoi ? C’était si facile. Je n’avais qu’à abattre ces bras et je serais libre à nouveau. Je pourrais jouer, chanter. Vivre à nouveau. Etre auprès de mes sœurs, sous l’océan, dans les bras de la mer. Vivre. Elles m’attendent… Et pourtant…mes larmes, elles ne peuvent s’arrêter. Je me noierais dans mes larmes, certainement. Tu bouge, te retourne vers moi. Tout visage, il est si serein… Oh, ton sourire… il était si éclatant quand tu l’a trouvée, elle ! Tu étais comblé, comme si tout c’à quoi un homme pouvait rêver était cette rencontre. Comme un enfant, tu riais… auprès de moi. Une flèche d’or me traverse, le souvenir d’un après-midi de pluie où tu m’avais emmené dans la petite cabane de ton immense jardin. Sous une grande ombrelle j’ai marché à tes côtés ; là, seuls tous deux, tu m’as ouvert ton cœur. Je les connais, chacune de tes peurs, de tes regrets. Tu as peur de devenir roi, tu ne te sens pas prêt à endosser une telle responsabilité ; tu crains d’être un piètre roi, inutile pour son peuple ; ton quotidien t’es insupportable, la charge lourde. Tant de choses dans ce petit être. Tant d’émotions.
J’aurais pu vivre milles vies. J’ai choisis quelques secondes avec toi.
Les sirènes n’ont pas d’âme comme les hommes. Les hommes ont une âme éternelle pour un corps faible… leur cœur est capable d’haïr par les sept enfers, d’aimer à la folie. Les sirènes ont un corps éternel, mais elles n’ont pas d’âme ; leur cœur honore leurs sœurs, leurs frères, la mer, les poissons, les plantes, l’algue, le coquillage, la langouste, chaque être vivant sur cette terre, ce qui est, ce qui n’est pas, ce qui devrait être, ce qui était et serra. Mais elles ne savent pas aimer. Leur cœur est vide ; est néant. Elles vivent pour toujours, alors que leur importe l’instant présent ? Elles ne peuvent profiter du temps qui passe, de ces instants passés avec un être cher, qui sont comme autant de parcelle d’éternité.
Mais tu m’as appris. Tu m’as appris à aimer.
« Même si je devais me fondre dans l’océan, je chanterai pour toi » Dans la chambre silencieuse, j’entends le bruit proche de chaque vague venant se briser sur la coque lisse du navire. J’entends le vent jouer dans les cordages. Ils m’appellent, l’eau, l’air, la mer, le vent. J’entends ton cœur. Je l’entends battre une mélodie rapide, vive, ardente. Boum Boum, Boum Boum Boum… la mélodie de la vie. Une vie est...
Un jeune garçon court sous la pluie. Il tient un bouquet pour une mère qui n’a jamais le temps pour lui. Un adolescent essayant de coiffer sans résulta une tignasse rebelle. Tout ce qu’il voudrait c’est aller à l’aventure, mais c’est en réunion qu’il doit passer son temps. Un homme debout face à une grande foule. Ils l’acclament, le saluent ; il peut les aider. Un vieillard regardant les fleurs germer au printemps. Un enfant lui tient la main ; il ferme les yeux.
Ai-je le droit de la prendre ? Une vie est … une fleur blanche solitaire dans le crépuscule, un oiseau prenant son envol, les châtaignes dans les bois, les premiers flocons d’hiver. Une vie est… peine, tristesse, malheurs, froid, pleurs, désastres. Ce n’est que grâce à l’hiver que le temps vert peut germer.
Une vie est précieuse. Chaque vie est précieuse.
Jamais je ne pourrais oublier. Te pardonner ? Mais il n’y a rien à pardonner. Tu es toi. Je ne peux vivre sans toi, mais toi, tu peux. Je n’ai pas le droit de prendre cette vie. Je t’aime ; tu dois vivre. Vis pour moi aussi… vis pour tous ceux qui n’en ont pas la chance.
Quand tu as ouvert les yeux, j’étais partie. Debout sur le pont, je voulais voir une dernière fois l’aurore. Les premiers rayons écarlates ont percés l’horizon ; sont venus m’éclairer. Doucement, je me laisse tomber. Non, je m’envole. Je devins l’air, la mer, l’écume, le vent, l’océan, la perle, le courant, le nuage, la pluie, la terre, la vie. Je suis tout. Je ne suis rien. Le monde m’accueille, m’ouvre ses bras et m’enveloppe. Enfin, je peux me reposer.
Ici, je chanterai pour l’éternité ; là-bas tu m’entendras. Tends l’oreille en ces après-midi de pluie, de soleil, de vent. Tends l’oreille vers l’océan, et je chanterai. Je chanterai avec le vent, les vagues et l’écume, avec la terre, les pierres et les arbres, avec l’oiseau, l’insecte et l’enfant. Je chanterai pour toi, pour elles, pour eux, pour vous, pour nous, pour tous, pour personne. Écoute-moi, je soulagerai ta peine.
« Même si je dois me dissoudre dans l’océan et le ciel, je veillerai sur toi. » La fille de l’eau disparue, emportée. C’est le bonheur d’avoir aimé qui détruisit l’enveloppe charnelle, celle-là même qui entravait son être. Rien ne commence, ni ne finit jamais. Sirène, elle avait voulue être humaine. Humaine, elle voulut être libre. Quand ce corps fait de chaines disparut, son âme gagnée par un amour pur, se mêla au tout et devint une part de l’immensité. Fille de l’air, nous t’accueillons parmi nous.
L’aurore chasse la nuit. Les jours chasseront les larmes. Celui qui perdit son plus grand soutient en cette heure gagna une épaule certaine sur laquelle se reposer, un esprit partageant la peine dont leur fille portera le nom… La peine des êtres de l’eau, elle, est inconsolable. Cependant, ils savent écouter mieux que les hommes les chants de l’inconnu et souvent, entendent son cœur murmurer ; alors, ils répondent qu’ils ne l’oublieront jamais.
Elle veille, éternelle. Elle aime, sans frontières, sans barrières.
Il suffit de tendre l’oreille… Le rideau tombe, c'est la fin n'est pas telle que je l'avais pensée. Mais je n'ai pas pu, à la toute fin, me résoudre à changer cette fin tant j'aime le monde. Voilà pourquoi il y aura une fin alternative sur laquelle se basera la suite du récit.
Je dois vous dire à tous un énorme merci. Vous qui avez continué à lire mon histoire, vous qui êtes passé un instant voir de quoi il s'agissait, vous qui avez juste regardé le titre en fronçons les sourcils, mon coeur et mes racines vous remercient. 
En hommage à un homme, Andersen, qui a su à travers la simplicité d'un conte dire bien plus et transmettre une chanson... |
| | Messages : 922
Pikadollar : 1505
Vos j'aimes : 83
Date d'inscription : 16/06/2014
| Lun 15 Juin - 17:54 M.S. Chère Raika.
J'ai bien vu que tu avais mis en ligne la suite de ton histoire. Je me doute que cela fait un peu suite à notre conversation et que tu dois impatiemment attendre les retours et peut être le mien en particulier. Je suis pareille quand je poste un chapitre : a espérer et se tordre les doigts mais rien ne vient. Tu as toujours été là pour me sortir de cette inquiétude et c'est pour cela que j'écris ce mot présentement.
Je n'ai pas encore lu ton chapitre. J'ai beaucoup manqué de temps depuis nos derniers messages ( voilà aussi pourquoi je n'ai pas répondu ) et je risquerais d'en manquer dans la semaines à venir voir plus. Il me sera donc impossible de t'écrire quoi que ce soit. Mais sache que dès que mes petites affaires seront réglées, je serais là et j'espère trouver les mots juste pour à la fois donner mon avis sur ce chapitre mais sur tout ton écris en générale.
Porte toi bien
Mich. |
| | Raikya l'AlchimisteApprenti Sadique Zodiaque : Messages : 1228
Pikadollar : 1574
Vos j'aimes : 74
Date d'inscription : 15/06/2014
Age : 25
Localisation : Là où tu n'es pas ("bark") ; https://communautesadique.forumactif.fr/f391-raikya
| Lun 15 Juin - 19:21 Raikya l'Alchimiste Yo Mich
"Je me doute que cela fait un peu suite à notre conversation" Peut être bien. Comme dit, ça fait un moment que j'hesitait. Finalement, je l'ai posté, car je n'aime pas les choses in-terminés. Et aussi pour mes quelques lecteurs. Mais je n'attends rien de vous. Ca me suffit de penser qu'un ou deux d'entre vous on regardé et peut être lu. Aimé ou non. Ca me suffit de le penser.
Donc ne t'inquiète pas d'un éventuel retard ou quoi... concentre toi sur toi en ce moment c'est le plus important. L'une des seules excuses qu'on a pour être vraiment egocentrique, faut que tu l'utilise bien x3 |
| | Messages : 922
Pikadollar : 1505
Vos j'aimes : 83
Date d'inscription : 16/06/2014
| Mar 23 Juin - 9:53 M.S. Déjà je trouve cela super que tu ne laisses pas ton projet inachevé. Je déteste les choses que l'on ne fini pas, mais cela ne m’empêche pas moi aussi de ne pas finir certain projet que je vois trop gros.
J'aime beaucoup de premier paragraphe fait par le narrateur où les deux points de vues sont en opposition. Les mots sont justes, les phrases sont simples. C'est beau, c'est limpide. Je trouve souvent que boire un verre d'eau pur, translucide et fraiche est bien plus agréable de que boire un jus sophistiqué, au saveur compliqué, plein d’arôme. Ton premier paragraphe est le verre d'eau.
"Et maintenant, de ce rêve brisé, qu’en reste-t-il ?" jolie question rhétorique.
"L’horizon s’éclaire, la lumière chasse la nuit." cela aussi c'est jolie.
"Je n’ai jamais vu lueur plus obscure." petite antithèse qui fait toujours plaisir. C'est cela qui rends un style agréable et un texte beau.
"La chaleur de bras qui m’enserrent ; j’ai froid. " et tu es très douée pour ces figures de style. Ce genre de phrase sont magnifique. Je devais les travaillé plus. Là ce que tu fais est super
Ensuite il y a le point de vue interne de la petite sirène. Très bien fait. D'abord l’interrogation du qui suis je, auquel tu réponds par « être c'est être perçu » ( Berkeley) en montrant par ses deux noms et ses deux vies, les deux jeunes filles qu'elle a été niant ainsi son essence propre, son identité et ne se faisant que le résultat du regard que l'on posait sur elle. Puis naturellement la colère qui ne devait pas être absente.
« Qu’à t’elle fait pour toi, à part exister ? Elle a parlé. Des heures durant, tu m’as conté la douceur de sa voix, la finesse de sa langue. Si seulement tu pouvais m’entendre chanter ! » cela aussi c'est très réussit. Le paragraphe qui suit est aussi très bien, mais je n'ai pas trouvé de citation .
Le résumé de la vie du Prince est aussi très bien. Mais je n'ai pas relevé par contre j'ai relevé cela « Je suis tout. Je ne suis rien. Le monde m’accueille, m’ouvre ses bras et m’enveloppe. Enfin, je peux me reposer. » qui est super aussi. ( je déteste le mot super, mais je l'emploie tous le temps ) En tous cas c'est une très belle phrase.
« La fille de l’eau disparue, emportée. » ce début de conclusion est beau car très pur, très simple. Et en fait le reste du paragraphe est très bien aussi. Très belle conclusion. Bravo.
Mais tu sais, je critique toujours un peu. Pour une fois celle ci ne sera pas trop longue car ton texte est réussit. Cependant quel que petits détailles vont me faire revenir dessus.
« Je serre la dague à en faire saigner les jointures » oulà, là c'est peut être un peu trop. Elle tient la dague par le pommeau et non par la lame. Comment peut elle saigner ? Cela fait un peu bissard.
« Je chanterai avec le vent, les vagues et l’écume, avec la terre, les pierres et les arbres, avec l’oiseau, l’insecte et l’enfant. » IL y a beaucoup d'énumération comme celle, qui sont très long, trop longue. Tous ces mots ne sont pas indispensables, il faut essayé de trouver ceux qui sont exactement juste et non pas ce qui sont bien.
Pour conclure je vais dire l'inverse que ce que tu disais au début de ton dernier chapitre. C'est un chapitre réussit, même plus selon moi que certain autre.
Comme tu conclue ici ton histoire, c'est à mon tour de conclure mes commentaires. Je trouve que ton style c'est incroyablement amélioré. IL n'y a pas de doute la dessus, la différence est flagrante. IL y a certe de petites imperfections, mais il y en aura toujours et dans ce texte, elles sont très peu nombreuses. IL y a bien plus de phrases magnifiques. Même si quelques énumérations étaient encore lourde, même si certains mots faisait un peu butter la vue, c'est très très minime. Ton texte est vraiment bien. IL APPROCHE DU PARFAIT. Tu te souviens, nous avons parler de l'art. J'ai des idées très précise dessus et très dure. Je peux cependant te dire, que tu es sur la voix de l'art et que tu donc tu découvre la non satisfaction car tu te crois capable de mieux à juste titre, mais sans te rendre que ce que tu fais est déjà très bien. |
| | Messages : 922
Pikadollar : 1505
Vos j'aimes : 83
Date d'inscription : 16/06/2014
| Mar 23 Juin - 9:55 M.S. #Mich le retour des commentaires super long alors qu'elle devrait bosser pour demain; donc je vais bosser en attendant tes réponses  |
| | Messages : 922
Pikadollar : 1505
Vos j'aimes : 83
Date d'inscription : 16/06/2014
| Mar 23 Juin - 9:57 M.S. ah un dernier truc dont je n'ai pas parler. Je trouve cela bien de mettre des citations des textes antérieurs, mais il faut faire attention qu'elles ne coupent pas le texte. Hors là avec un tel présentation, elles hachurent un peu la lecture et désolidarisent les textes ce qui est dommage car une partie de l'émotion et perdu au travers des failles qu'elles constituent.
|
| | Messages : 922
Pikadollar : 1505
Vos j'aimes : 83
Date d'inscription : 16/06/2014
| Mar 23 Juin - 10:04 M.S. et d'ailleurs pour ton titre : Can you hear singing under the sea ?
Je sais pas Can't you ... aurait été bien je trouve "ne peux tu donc pas entendre chanté sous la mer ?" Cela aurait montré la détresse de la petite sirène et le changement avec la fin n'aurait été que plus frappant.
Mais bon, sur le titre, je n'ai pas grand chose à dire. Je n'aime pas mon titre. Il a té improvisé au dernier moment et n'est pas assez puissant et compliqué. Voilà il est trop simple et je n'aime pas quand c'est simple. |
| | Raikya l'AlchimisteApprenti Sadique Zodiaque : Messages : 1228
Pikadollar : 1574
Vos j'aimes : 74
Date d'inscription : 15/06/2014
Age : 25
Localisation : Là où tu n'es pas ("bark") ; https://communautesadique.forumactif.fr/f391-raikya
| Mar 23 Juin - 12:54 Raikya l'Alchimiste Mich, Tu as tout a fait raison pour le titre. Seulement, c'était en référence à une chanson (que j'ai mis plusieurs fois par la suite en bonus) dans laquelle se trouvait cette phrase. En fait, c'est de cette chanson qu'est partit le remake. Par contre, si je l'ai finit ce n'est que parce que j'aime tellement la petite sirène. Ensuite, je me sentais pas de la changer le titre en cours de route ^^' - Citation :
- "Je trouve souvent que boire un verre d'eau pur, translucide et fraiche est bien plus agréable de que boire un jus sophistiqué, au saveur compliqué, plein d’arôme"
Oula, tu sais sur quoi tu te lance ? Si la lecture est une boisson, ma chère Mich, alors ton histoire c'est un Winston. Tu ne sais sans doute pas ce qu'est un Winston, donc je te laisse regarder là : http://www.luxe.net/winston-coktail-le-plus-cher-du-monde/ :p "à en faire saigner ..." c'est une image pour dire que sa main est crispée sur la lame au point qu'elle s'enfonce les ongles dans la peau. Une image, elle ne saigne par à cause du pommeau XD Entre une once de déception, pas assez de temps et une histoire simple qui pour moi traine depuis trop longtemps, je voulais la terminer rapidement. Je l'ai travaillé beaucoup plus que tous les autres chapitre : avant, je ne faisais qu'écrire ce qui me passait par la tête sans quasiment aucune correction, ni retouche, ni profondeur ni travail. Pour le dernier chapitre je me suis donnée un peu plus de mal, j'y ait travaillé pendant plus longtemps car je voulais que le resultat soit un minimum correct, et une conclusion potable. Je suis très rassurée de savoir que je l'ait pas complètement foirée! Merci d'avoir pris le temps de m'écrire ce (super) commentaire et de lire l'histoire jusqu'à la fin, et pour les conseils aussi, tous les indications et les précisions littéraires... Peut être que j'écrirais une sorte de suite alternative. Dans ce cas là, ton avis m'intéresserai énormément |
| | Messages : 922
Pikadollar : 1505
Vos j'aimes : 83
Date d'inscription : 16/06/2014
| Mer 24 Juin - 9:00 M.S. Raikya "Ensuite, je me sentais pas de la changer le titre en cours de route ^^'" même chose pour le mien  - Citation :
-
- Citation :
- "Je trouve souvent que boire un verre d'eau pur, translucide et fraiche est bien plus agréable de que boire un jus sophistiqué, au saveur compliqué, plein d’arôme"
Oula, tu sais sur quoi tu te lance ? Si la lecture est une boisson, ma chère Mich, alors ton histoire c'est un Winston. Tu ne sais sans doute pas ce qu'est un Winston, donc je te laisse regarder là : http://www.luxe.net/winston-coktail-le-plus-cher-du-monde/  Tu me fais toujours rire. 1 comment tu es au courant de ce truc ? Car oui pour ma part je ne savais pas ce que c'était (le lien m'a été très utile ) 2 Je suis très flattée que mon texte soit comparé à cela. raffiné, sophistiqué, résultat de beaucoup de travail et précieux. Si les gens peuvent mettre tant d'argent en 1 verre, je dois supposé qu'il y a quand même qu'elle que chose de formidable outre le phénomène de mode. C'est donc un très grand compliment, mais entre nous soit dit entre le cocktail le plus cher du monde et un verre d'eau, je choisis le verre d'eau. XD J'ai une aversion effroyable pour l'alcool et un amour inconditionnel pour l'eau. Mais pour être honnête, j'en suis quand même très flatté. "elle ne saigne par à cause du pommeau" Bah en fait on ne comprends pas cela. Tu devrais précisé ce que tu viens de me dire, car si non cela parait un peu absurde. Mais cette image des ongles qui rentre dans la peau est qui font saigné est en elle même trop forte. Elle est très courant pour les textes de forum, sans être particulièrement belle. Qu'elle que chose de plus réaliste serait mieux que l'exagération, par exemple tu peux dire qu'elle le serre à en faire blanchir ses doigts. ce n'est pas particulièrement beau, mais ce n'est pas illogique. Oui, j'ai remarqué qu'il y avait beaucoup plus de travail dans ce chapitre que dans les autres. Cela se sent vraiment. Ecrire au fils de la plume comme le fond beaucoup de gens n'est pas suffisant, et le résultat est tout de suite bien meilleur quand il y a du retravail. "Merci d'avoir pris le temps de m'écrire ce (super) commentaire et de lire l'histoire jusqu'à la fin, et pour les conseils aussi, tous les indications et les précisions littéraires... " C'est normale chère voisine ^^ Il était agréable de parler rhétorique avec toi. Je serais présente pour la suite alternative si tu l'écris, mais celon moi tu ne devrais pas. C'est une très jolie fin. IL vaut mieux mettre le point finale. Cependant je n'ai rien à dire car moi aussi je vais faire des suites alternatives... |
| | Messages : 922
Pikadollar : 1505
Vos j'aimes : 83
Date d'inscription : 16/06/2014
| Dim 28 Juin - 15:38 M.S. en parlant musique, cela fait super bien référence à ton texte. Le refrain...
http://www.deezer.com/search/l'odeur%20de%20la%20mer
c'est le premier: l'odeur de la mer. |
| | Messages : 922
Pikadollar : 1505
Vos j'aimes : 83
Date d'inscription : 16/06/2014
| Dim 5 Juil - 21:54 M.S. Le vent que je me prends dans ces commentaires !! Je parle, je parle, mais à parementent je suis toutes seule à parler, où bien c'est si peu intéressant ce que je raconte qu'elle ne trouve même pas la force de répondre |
| | Raikya l'AlchimisteApprenti Sadique Zodiaque : Messages : 1228
Pikadollar : 1574
Vos j'aimes : 74
Date d'inscription : 15/06/2014
Age : 25
Localisation : Là où tu n'es pas ("bark") ; https://communautesadique.forumactif.fr/f391-raikya
| Lun 6 Juil - 15:42 Raikya l'Alchimiste Holala... j'avais pas vu ton deuxième commentaire... Dsl u_______u
Pour le premier j'ai oublié. Honte à moi, j'ai oublié ma seule lectrice XD
". 1 comment tu es au courant de ce truc ? " Recherches ma chère. Recherches. Pis j'ai un pote qui connait plein de trucs intéressent et inutiles.
"mais celon moi tu ne devrais pas." Oh, ce ne serra pas comme toi, une fin alternative directe. Plutôt comment serrait les choses si à un moment, le conte ne s'était pas passé comme il le devrait. Mais de toute façon j'ai commencé autre chose, qui n'a absolument rieeeeeeeen à voir. A part que c'est aussi sur un bateau XD |
| | Messages : 922
Pikadollar : 1505
Vos j'aimes : 83
Date d'inscription : 16/06/2014
| Lun 6 Juil - 18:13 M.S. Raikya l'Alchimiste
XD on m'abandonne ! et pour ton épilogue fait comme tu veux, si tu le fait, je serais au rendez vous |
| | Raikya l'AlchimisteApprenti Sadique Zodiaque : Messages : 1228
Pikadollar : 1574
Vos j'aimes : 74
Date d'inscription : 15/06/2014
Age : 25
Localisation : Là où tu n'es pas ("bark") ; https://communautesadique.forumactif.fr/f391-raikya
| Lun 6 Juil - 20:20 Raikya l'Alchimiste Ce n'est pas... vraiment un épilogue. C'est vraiment une autre histoire, qui se déroulerait bien après celle là mais avec un rapport. Enfin, bref, de toute façon je suis sur autre chose là n_n |
| | Messages : 922
Pikadollar : 1505
Vos j'aimes : 83
Date d'inscription : 16/06/2014
| | | Raikya l'AlchimisteApprenti Sadique Zodiaque : Messages : 1228
Pikadollar : 1574
Vos j'aimes : 74
Date d'inscription : 15/06/2014
Age : 25
Localisation : Là où tu n'es pas ("bark") ; https://communautesadique.forumactif.fr/f391-raikya
| Mer 8 Juil - 21:41 Raikya l'Alchimiste - Mich. Strogoff a écrit:
- OK
(rien que pour pas te laisser dire que je te laisse en plan sur ma propre histoire) |
| | Raikya l'AlchimisteApprenti Sadique Zodiaque : Messages : 1228
Pikadollar : 1574
Vos j'aimes : 74
Date d'inscription : 15/06/2014
Age : 25
Localisation : Là où tu n'es pas ("bark") ; https://communautesadique.forumactif.fr/f391-raikya
| Mer 8 Juil - 21:42 Raikya l'Alchimiste Et je crois que ceci est le commantaire le plus constructif de tous les temps. Et oui, ça va les chevilles oui. |
| | Messages : 922
Pikadollar : 1505
Vos j'aimes : 83
Date d'inscription : 16/06/2014
| | | Messages : 922
Pikadollar : 1505
Vos j'aimes : 83
Date d'inscription : 16/06/2014
| Mer 8 Juil - 21:44 M.S. tu trouve cela plus constructif ?
|
| | Messages : 922
Pikadollar : 1505
Vos j'aimes : 83
Date d'inscription : 16/06/2014
| Mer 8 Juil - 21:44 M.S. et si non, tu as écouté ma musique ? Qu'est ce que tu en pense ? Plus je l'écoute plus je trouve qu'elle colle parfaitement avec ton histoire |
| | Raikya l'AlchimisteApprenti Sadique Zodiaque : Messages : 1228
Pikadollar : 1574
Vos j'aimes : 74
Date d'inscription : 15/06/2014
Age : 25
Localisation : Là où tu n'es pas ("bark") ; https://communautesadique.forumactif.fr/f391-raikya
| Jeu 6 Aoû - 1:13 Raikya l'Alchimiste |
| | Messages : 922
Pikadollar : 1505
Vos j'aimes : 83
Date d'inscription : 16/06/2014
| Ven 28 Aoû - 10:35 M.S. C'est la tristitude ça ! C'est pas bien. Cela allait si bien avec ton texte. Cherche "l'odeur de la mer" de Emilie Marsh. |
| | Raikya l'AlchimisteApprenti Sadique Zodiaque : Messages : 1228
Pikadollar : 1574
Vos j'aimes : 74
Date d'inscription : 15/06/2014
Age : 25
Localisation : Là où tu n'es pas ("bark") ; https://communautesadique.forumactif.fr/f391-raikya
| Ven 28 Aoû - 14:34 Raikya l'Alchimiste C'est la tristitude totale. Je suis alllée sur pleins de site, même en italien, mais rien, ça veut tout simplement pas marcher  Je hais mon ordinateur de me refuser des plaisirs aussi simples ;c; |
| | Messages : 922
Pikadollar : 1505
Vos j'aimes : 83
Date d'inscription : 16/06/2014
| Ven 28 Aoû - 14:36 M.S. je peux t'envoyer la piste audio par mail, si tu veux... |
| | | |
Sujets similaires |  |
|
| | Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |
Accueil 
