Chapitre 5: "Oui, il était dans le pétrin" (PDV Cello)
Je restais confiante, je savais qu'un jour cela allait arriver... Peut être aujourd'hui? Je l’espérais.
J'avais été achetée par le commandant en chef d'une ''grande armée". Depuis, je combats, sans relâche. En même temps, je ne peux pas faire autrement. J'avais appris deux choses:
- Je lançais une note brève et précise, pour déclencher une explosion là où je regardais.
- Je lançais une autre, plus longue, et aigüe, pour me protéger des attaques, quels quelles soient.
C'était facile... Il faut dire que je ne combats que des personnes normales sans pouvoirs... C'est tout de même triste... Je dois tuer des personnes qui doivent avoir une famille, des amis... Une vie quoi. Contrairement à moi. Mais j'avais trouvé une solution, pour ne pas trop m'en vouloir... Un peu rude, certes. J'imaginais seulement que toutes ces personnes voulaient faire du mal à mes amis qui étaient derrière moi, et je devais les protéger. Qu'importe le prix.
Les éclaireurs venaient de lancer une petite fusée. On pouvait voir la traînée blanche derrière. Lorsqu'elle éclatera, le chef des militaires pourra dire: "continuez d'avancer, pas de combats" avec une blanche, "le combat va avoir lieu, attaquez." avec une fusée rouge, "attaquez et lâchez le monstre" qui était moi, évidemment, avec une fusée noire. À force de l'entendre, j'avais très bien retenu tout cela. La fusée éclata. Je ne connaissais pas la signification de cette couleur. Les particules éparpillées un peu partout dans le ciel étaient marron... Que cela veut bien t-il dire? Le commandant, qui était à ma droite, se retourna soudainement et je pus voir durant quelques secondes de la peur dans ses yeux. Peur? De quoi?
"Attaquez et... soyez prudents." Commença t-il, assez fort pour que tout le monde l'entende.
'Soyez prudents' ? Me répétais je. Il n'a jamais dit cela! Il n'a jamais fait attention à ses hommes.
"L'ennemi, en face, à un monstre, eux aussi. Il n'est pas dans nos bandes de données."
Quoi?! C'est peut être un de mes amis! Oh mon dieu... Je ne dois quand même pas combattre?! La réponse était pourtant claire à mes yeux...
"Lâchez le monstre et... en avant!" Finit il.
Toute l'armée criait pour se donner du courage en courant droit vers l'ennemi. Mes jambes suivait toutes ces personnes courir vers leur mort pendant que moi, je voulais faire demi tour.
"Est ce l'un de mes amis? Qui est cette personne? Pitié, faites que je n'ai pas à le ou la combattre... " pensais je.
Le combat débuta, me laissant complètement effrayée. Pas à l'idée de mourir, ça non, mais à l'idée de tuer l'un d'entre /nous/. Les explosions commençaient déjà, l'armée ennemie fondait sur nous, comme nous fondions sur eux. Les armes s'entrechoquaient, les balles volaient, des cris de peur ou de rage fusaient. Comme d'habitude. Mais une chose n'allait pas. Je chantais mes notes une à une mais me sentais observée. Comme si on attendait le bon moment pour me tuer... je fis un rapide tour sur moi même ne voyant personne à pars les deux armées se battant pour une seule chose: la victoire.
Le combat continuait, personne n'avait le dessus. Sûrement que leur ''monstre'' faisait bien son travail... De mon côté, j'enclenchais pour la énième fois une explosion. Un cri, que je connaissais, attira mon attention. Même les ordres clairs et précis, même le sérum ne parvenu pas à contrôler mes mouvements. Je m’inquiétais trop pour pouvoir réfléchir correctement. Courir, courir, courir. Je courrais sans m'arrêter en direction de ce cri. Les explosions, cris cherchant de l'aide, projectiles, personnes qui voulaient m'abattre n'avaient plus rien d'être. J'étais trop rapide, à cause de l'adrénaline.
J'arrivais enfin, mes yeux auraient voulu se remplir de larmes. Oui, c'était un de mes amis. Oui, c'était lui qui a crié. Oui, il était dans le pétrin. Il était au sol. Je ne voulais plus réfléchir. Je me plaçais entre mon ami et ceux qui lui faisait du mal. Sa fourrure orange rayée de noir était tachée de sang, son sang. Les soldats qui me reconnurent, crièrent gard. Ils envoyèrent un des leur prévenir leur chef. Tant pis pour moi. J'hurlais une note aigüe, si aigüe qu'elle se transforma en décharge électrique qui blessa toute les personnes autour de nous. Je sentis quelque chose se détacher au niveau de ma nuque. Je fis les yeux ronds. Je passais ma main dans mon coup, puis regardais au sol. Le... le crochet était là... par terre! Je... je suis libre! J'avais raison d'espérer! Je suis libre!
J’enchantais un bouclier protecteur autour de nous, le temps que je soigne Fukano. Il me regardait, les yeux vides d'émotions, comme la première fois qu'on l'avait rencontrée. Il était pâle, à bout de force, sûrement à cause de sa grande perte de sang. J'entamais mon chant guérisseur pendant que des soldats de l'armée essayait de détruire mon champs de force. Je savais que j'avais encore assez d'énergie pour tenir mon chant et notre bouclier. J'en profitais aussi pour retirer son crochet. Ce dernier était drôlement bien accroché. Mais je réussi quand même, au prix d'un faible hurlement du blessé. Une fois fini, je l'aidais à se relever, se servant de moi comme béquille.
"Cello! Cela fait tellement du bien de te revoir! Merci beaucoup... Sans toi, je serais encore coincé avec ces bargeots." Dit il, tout sourire, non sans mal.
"Fuka, tu devrais garder tes forces, il va falloir courir tout droit, et on va sûrement devoir combattre, de nouveau." Disais-je, pendant que mon bouclier commençait à s'effacer. "Tu penses y arriver?"
"Et comment!" Il sembla déterminé et plein d'énergie."Et cette fois j'aurais un réel but!"
"T'es prêt? Un, deux, trois!"
Le bouclier disparu, et nous courûmes, l'un à côté de l'autre, en écartant les quelques soldats assez fou pour nous barrer la route. Soudainement, je sentis une douleur atroce au niveau de mes mollets. Je tombas par terre, criant ma souffrance. Je venais de recevoir des balles de fusils. Les soldats s'approchait dangereusement de moi. Fukano s'arrêta puis fit demi tour. J'aurais voulu lui dire de partir, continuer la route sans moi, mais il fut trop rapide. Il me prit dans ses bras et recommença à courir. Il va s'épuiser!
"Hors de questions que j'abandonne encore quelqu'un! Surtout, que là, j'ai la possibilité de la sauver, compris?" Me cria-t-il, en voyant que j'allais protester.
Son ton de voix me fit sursauter. Il me parut en colère et triste... "Encore quelqu'un" ? Pensais je. Il n'a... pu sauver ... qui? Je voyais ses yeux s'emplirent de larmes. Je décidais donc de ne pas l'interroger, pour l'instant.
"Tu n'auras qu'à nous couvrir, pendant que moi, je cours, d'accord?" Me disait il, en se reprenant, plus calme.
"D'accord."
Nous fîmes alors cela. Je faisais exploser le sol derrière nous, pendant qu'il courrait, afin que personne ne nous suive.
Chapitre du retour des vacances! J'ai un peu écrit, pris de l'avance ect... ( Titi: Nous aussi on t'as aidé!) (DI: Oui, et n'oublie pas ta promesse!) D'accord Titi, et NON, DI, ce n'était pas une promesse! Juste un défi! (DI: OK, j'ai compris... ou pas... bon, vient par là. *emmène Lou avec elle plus loin* ) (Titi: ... ! J'espère que cela vous aura plu et à bientôt, les amis!!)